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Oud 27 augustus 2006, 17:28   #1
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Mikha=EFl_Khodorkovski,_le_=ABprisonnier_du_si lence=BB?=

Mikhaïl Khodorkovski, fondateur du géant pétrolier russe Ioukos,
était en Sibérie quand a été prononcée hier la liquidation
judiciaire de son groupe. L'ex-roi du pétrole y emballe des gants dans
une colonie pénitentiaire, �* plus de 6 000 kilomètres de Moscou.

Depuis son arrestation manu militari pour fraude fiscale en octobre
2003 sur le tarmac de l'aéroport de Novossibirsk, en Sibérie déj�*,
l'ancien homme le plus riche de Russie, qualifié de «prisonnier du
silence» dans un ouvrage de référence sur lui, a disparu de la Une
des grands journaux russes.

Exit les conjectures sur les plans d'alliance de ce goldenboy de 43
ans, fils d'ingénieurs moscovites, avec les majors américaines
ExxonMobil et Chevron Texaco ou avec le russe Sibneft, racheté depuis
par le monopole d'Etat Gazprom.

Les déclarations aux accents politiques de celui qui s'était
construit une image de capitaine d'industrie modèle, portant lunettes
fines et cheveux ras, avant de tomber en disgrâce au Kremlin, ne font
plus recette.

Dans les premiers temps de sa détention, il a pourtant été prolixe
en manifestes. Le 1er août 2005, il faisait encore sensation en
publiant un appel �* un «virage �* gauche, inévitable» en Russie.

Mais sa dernière lettre ouverte, en mars, dénonçant la «passivité
politique» des Russes, n'a guère dépassé les pages de son site
Internet, qui informe inlassablement de ses mises au cachot ou de son
transfert de la confection �* l'emballage de moufles dans son camp
pénitentiaire �* la frontière chinoise.

À l'étranger, sa condamnation �* huit ans de prison reste pourtant
synonyme de dérive autoritaire du pouvoir russe contre un homme
sortant du rang, qui subventionnait l'opposition et n'hésitait pas �*
interpeller en public le président Vladimir Poutine sur la corruption.


Le président américain George W. Bush s'est inquiété de son sort en
marge du sommet du G8 en juillet �* Saint-Pétersbourg et l'ancien
président tchèque Vaclav Havel, auquel certains n'ont pas hésité �*
comparer Khodorkovski, a dénoncé sa peine «politique».

Sa fondation philanthropique, Russie ouverte, a été contrainte de
mettre la clef sous la porte, comme le lycée pour orphelins qu'il
avait créé. Sa femme et leurs trois jeunes enfants risquent
désormais d'être expulsés de leur maison dans la banlieue chic de
Moscou.

Valeri Paniouchkine, auteur du Prisonnier du silence et journaliste du
quotidien d'opposition Kommersant, s'interroge cependant sur
l'apparition d'un «mythe Khodorkovski», celui du «prisonnier
politique» soucieux des destinées de la Russie.

Il rappelle les conditions controversées dans lesquelles l'ancien
responsable des Komsomols (jeunesses soviétiques) a créé l'empire
Ioukos dans les années de folles privatisations après la chute de
l'URSS.

Il rappelle aussi la banqueroute de sa banque, la Menatep, lors de la
crise financière de 1998, et le transfert de ses actifs dans des
compagnies offshore qui laisseront ses créditeurs en plan, avant de
mieux renaître ensuite.

Mais l'ancien étudiant en chimie et en économie est aussi le premier
en Russie �* avoir fait le choix d'une gestion transparente en 1999,
embauchant des spécialistes étrangers et devenant la coqueluche des
investisseurs.

Les rares clichés de l'ancien oligarque, publiés par la version russe
du magazine Newsweek, le montrent dans un uniforme sombre, devant un
rideau fané du grand dortoir où il est désormais confiné �*
Krasnokamensk.

«Tout ce qui est écrit ou diffusé au sujet de Khodorkovski, ce sont
des mythes», écrit Valeri Paniouchkine, qu'on l'accuse «en
prime-time sur les chaînes russes» d'être «un voleur» ou voit en
lui un démocrate convaincu.

La télévision, contrôlée par l'État, n'a d'ailleurs pas dit un mot
hier de la liquidation de son empire, lui préférant la maladie de
Fidel Castro.

 
 


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