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Le magazine conservateur Valeurs Actuelles revient sur la question qui a
animé ce blog pendant plusieurs jours : quelle part la hausse de la
natalité doit-elle �* l'immigration, aux étrangers et aux personnes
issues de l'immigration ? Une question peut être insupportable sur
certains, mais légitime.

Chercheur �* l’Ined, Philippe Bourcier de Carbon s’est penché sur la
question. L’an dernier, les naissances enregistrées dans les foyers
immigrés venant d’Afrique, du Maghreb et de Turquie représentaient près
de 17 % du total des naissances en métropole : environ 135 000 sur 797
000. Les premières ont augmenté d’�* peu près 10 000 par rapport �* 2005,
les secondes de 22 000. Autrement dit, « les ménages de culture
musulmane ont contribué quasiment pour la moitié (45 %) �*
l’accroissement du chiffre des naissances en métropole l’an dernier »,
en déduit Philippe Bourcier de Carbon (lire sur ce sujet le livre édité
par L’Harmattan, Peut-on se satisfaire de la natalité en France et en
Europe ? sous la direction d’Yves-Marie Laulan, président de l’Institut
de géopolitique des populations).

Ce mouvement devrait se poursuivre, compte tenu de l'importance des
flux migratoires provenant des pays musulmans : « Ils sont pour la
moitié constitués de femmes en âge de procréer (55 000 cette année),
dont la fécondité dans l'année est désormais plus forte que celle de
leurs compatriotes restées dans leur pays. La population musulmane est
devenue le premier moteur de la croissance démographique française,
conclut le démographe. Il est vrai que l'indice de fécondité progresse
aussi pour les autres femmes : il passe de 1,72 �* 1,77. On peut le
mettre sur le compte des mesures familiales qui subsistent en France

Au risque d'ennuyer mes lecteurs et lectrices réguliers, reprenons en
bref mon analyse : ce dynamisme démographique, administrativement gommé
par la distribution très large de la nationalité, entraîne un danger de
substitution dont notre culture fera les frais.

La France n'est pas multiculturelle, répétons-le. Les individus de
nationalité française ou résidant en France peuvent se référer �*
plusieurs cultures ou être d'une culture totalement étrangère (*), mais
la culture française existe, qu'on le veuille ou non. La théorie de la
France multiculturelle interdit �* la culture française d'exister. Elle
prive les citoyens de leur propre identité. Après le déracinement de la
France rurale devenue urbaine dénoncé par certains économistes ou les
philosophes - comme Simone Weil, nous assistons au déracinement
administratif, et son expression médiatique et scolaire. Dans les écoles
de France, les petits français doivent baisser les yeux �* l'écoute de la
litanie de leurs crimes, ou de leurs torts.

Qu'une clique au pouvoir, qu'un Etat, que des grands patrons déconnectés
privilégient le PNB et les rentrées fiscales, cela peut se comprendre.
Mais les citoyens ne peuvent se laisser abuser �* croire que la
citoyenneté est déconnectée de l'identité culturelle, manifestée par une
adhésion profonde et viscérale �* la culture et l'histoire d'un pays sous
toutes ces facettes. L'identité n'est pas seulement un papier. Le flou
volontairement entretenu sur les statistiques de la natalité constitue
un scandale.

Je le sais par avance, on me rétorquera que la culture française ne
disparaitra pas, mais qu'elle "changera". Allez expliquer cela aux
indiens du Pérou.


(*) comme ces femmes africaines en boubous qui n'ont que faire de
l'histoire de France mais connaissent sûrement mieux que vous et moi les
arcanes de la Sécu.



http://leconservateur.bafweb.com/ind...-de-population

Malaval <[email protected]> (qc.politique ; Sat, 27 Jan 2007
08:50:55 -0500):

>
>(*) comme ces femmes africaines en boubous qui n'ont que faire de
>l'histoire de France mais connaissent sûrement mieux que vous et moi les
>arcanes de la Sécu.

Ah ben voil�*! Il s'agissait de manger. Tu mettrais autant d'effort
l�*-dessus qu'�* cracher sur les gens, tu serais plus heureux.
-
°\
/\ (timbrée)

+ Le Portail Ferroviaire Suisse a écrit :
> Une petite question qu'elle rapport avec la swiss???
>


Pas d'invasion chez vous ? Mais vous devez être terriblement pauvres
"racialement" et "culturellement" alors ?

Malaval a écrit :

> >>Chercheur �* l’Ined, Philippe Bourcier de Carbon s’est penché sur la
> question. L’an dernier, les naissances enregistrées dans les foyers
> immigrés venant d’Afrique, du Maghreb et de Turquie représentaient près
> de 17 % du total des naissances en métropole : environ 135 000 sur 797
> 000. Les premières ont augmenté d’�* peu près 10 000 par rapport �* 2005,
> les secondes de 22 000. Autrement dit, « les ménages de culture
> musulmane ont contribué quasiment pour la moitié (45 %) �*
> l’accroissement du chiffre des naissances en métropole l’an dernier »,
> en déduit Philippe Bourcier de Carbon (lire sur ce sujet le livre édité
> par L’Harmattan, Peut-on se satisfaire de la natalité en France et en
> Europe ? sous la direction d’Yves-Marie Laulan, président de l’Institut
> de géopolitique des populations).
>
> Ce mouvement devrait se poursuivre, compte tenu de l’importance des flux
> migratoires provenant des pays musulmans : « Ils sont pour la moitié
> constitués de femmes en âge de procréer (55 000 cette année), dont la
> fécondité dans l’année est désormais plus forte que celle de leurs
> compatriotes restées dans leur pays. La population musulmane est devenue
> le premier moteur de la croissance démographique française, conclut le
> démographe. Il est vrai que l’indice de fécondité progresse aussi pour
> les autres femmes : il passe de 1,72 �* 1,77. On peut le mettre sur le
> compte des mesures familiales qui subsistent en France. » Une analyse
> qui rejoint, celle-ci, ce qui a été dit ailleurs. <<
>
> Et oui, c'EST IDENTIQUE

Exact.

>et V.A. conclut cet article en s'appropriant
> cette analyse : "Une analyse qui rejoint, celle-ci, ce qui a été dit
> ailleurs."

Pas tout �* fait, V. A. dit simplement qu'on ne dit que la moitié de la
réalité aux Français, celle qui est "politiquement correcte" : que les
mesures familiales ont aidé les "Gauloises" a avoir un peu plus
d'enfants (ce qui a été dit ailleurs).

Ce qui n'est pas dit ailleurs et que le Conservateur et V.A. osent
évoquer c'est justement la part des musulmans et autres immigrés dans la
natalité française. Ne parlons pas des naissances de mères musulmanes
nées en France cachées dans la masse des "Françaises" par manque
volontaire de statistiques ethniques ou religieuses en France.

Notons enfin que le calcul de la population française a changé depuis
quelques années : on y inclus les DOM-TOM ce qui fait aussi monter un
petit peu la fécondité française...

http://www.amazon.fr/Peut-satisfaire...dp/2296009565/
sr=8-1/qid=1170003508/ref=sr_1_1/403-7037272-6643669?ie=UTF8&s=books
Peut-on se satisfaire de la natalité en France et en Europe? (Broché)
de Yves-Marie Laulan, Jacques Dupâquier
# Broché: 214 pages
# Editeur : L'Harmattan (1 mai 2006)

Au début de l'année 2006, publiant le bilan démographique de l'année
2005, l'INSEE poussait un cocorico de triomphe " 807400 bébés sont nés
en 2005... Presque un record...nous avons un deuxième taux de fécondité
d'Europe... La France pouponne ". Or il s'agit l�* d'une confusion
délibérément entretenue. Car ces chiffres incluent pour la première fois
les départements d'outre-mer.

En fait, le nombre des naissances en France métropolitaine ne doit pas
dépasser 774 600 et même pas plus de 650 000 si l'on ne tient pas compte
des naissances provenant de mères d'origine africaine, maghrébine ou
turque.

Il en résulte que le taux de fécondité dont se réclame fièrement l'INSEE
- soit 1,9 enfant par femme - est grossièrement surestimé. Car celui de
la population d'origine européenne doit être voisin de 1,7, alors que
pour la population d'origine africaine et turque, les taux de fécondité
sont voisins de 3,4 : le double...

En conséquence, la structure ethnique de la population française devrait
changer assez rapidement. Si l'on admet par hypothèse que 10 % au moins
des naissances proviennent de femmes africaines ou turques étrangères ou
naturalisées, la part des naissances d'origine africaine ou turque
devrait atteindre 11,6 % vers 2008, 13,4 % vers 2013, mais 18 % en 2023.

La France va donc se métisser progressivement. Dès lors, l'intégration
devient un défi national majeur qui est loin d'être relevé. Car
l'intégration de ces populations dans une population vieillissante et
frileuse est quasi impossible. D'où l'importance primordiale d'une
politique familiale dynamique destinée �* relever la natalité française.
Malheureusement, depuis une trentaine d'années, la politique familiale
française, naguère la plus généreuse et la plus efficace en Europe, a
été transformée en politique sociale d'assistance, ce qui l'a largement
vidée de son contenu.

Autrefois au premier rang pour le montant des allocations familiales -
en pourcentage du PIB -, la France est aujourd'hui tombée au 9e rang
européen. Alors peut-on en rester l�* ? Et que faire ?

Réjean Laflamme wrote:
> Malaval a écrit :

>> Et oui, c'EST IDENTIQUE

> Exact.

Dialogue de clones.