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Libre. Het valt mij op dat deze krant er hoegenaamd niet voor terugdeinst om de Waalse en Brusselse situatie kritisch te bekijken.
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Citaat:
L’effectif politique belge ne compte pas moins de 31 806 mandataires. Une semaine après le scrutin, et ?* la veille des négociations entre le MR et les Engagés en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles, deux chercheurs universitaires de l’UCLouvain ont fait le point sur la densité du personnel politique en Belgique. Ce rapport tombe ?* pic. Chiffres ?* l’appui, Jean Hindriks et Alexandre Lamfalussy, également membres de l’Institut Itinera, montrent l’existence d’un énorme déséquilibre entre la Flandre et la Wallonie. Proportionnellement au nombre d’habitants, il y a deux fois plus de parlementaires et de mandataires provinciaux et communaux dans le sud du pays qu’en Flandre.
C’est donc ?* tous les niveaux, même au sein des cabinets ministériels, que le gouffre est visible. Le fédéralisme belge a provoqué une fragmentation des instances et une multiplication incontrôlée des organisations et associations. Le problème semble aussi profond et qu’étendu. Et l’enjeu ne se limite pas aux coûts des salaires. Il concerne aussi les nombreuses indemnités qui les accompagnent (frais forfaitaires, bonus pension et indemnités de sortie et de fonctions spéciales). Prenons un exemple parmi d’autres dans ce rapport : les dépenses provinciales wallonnes représentent un coût global de 306 euros par habitant contre 113 euros en Flandre.
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Le futur gouvernement wallon doit suivre l’exemple de l’exécutif flamand en réduisant de moitié le nombre de conseillers provinciaux. Une réforme ambitieuse serait également nécessaire au niveau communal. À force de se complexifier, notre tuyauterie institutionnelle est menacée d’obésité, au point de devenir une Tour de Babel où les responsabilités des mandataires se diluent et ne sont plus comprises par le citoyen. Ces derniers n’hésitent plus ?* exiger de l’efficacité et une meilleure gestion des deniers publics.
Le temps est venu pour les ministres de corriger le tir et de mieux faire appel ?* l’expertise que leur offrent les administrations. Cette réforme ne comblera certes pas les déficits de nos finances publiques. Mais le signal d’exemplarité serait plus que symbolique. Rien de tout cela ne nécessite une réforme de l’État, mais juste une certaine lucidité, un peu courage politique et une bonne dose de responsabilisation.
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Bron: La libre Belgique 18 juni 2024