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#1 |
Parlementslid
Geregistreerd: 25 mei 2004
Locatie: mechelen
Berichten: 1.902
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![]() Dit nieuws bestaat nog maar in het Frans.
Rwandezen beschuldigen het Franse leger van medeplichtigheid in de genocide. Franse militairen worden er van beschuldigd zelf Tutsis vermoord te hebben, meisjes en kinderen uit helicopters te werpen boven het oerwoud enz... In onze media zal men er weer niet veel over horen... of niets... http://www.liberation.fr/page.php?Article=276364 Rwanda: la France au banc des accusés Six plaintes pour complicité de génocide, visant des soldats de Turquoise, déposées �* Paris. Par Christophe AYAD jeudi 17 février 2005 (1) {L'Inavouable}, édition Les Arènes, 2004. près de onze ans plus tard, voici venu le temps de la justice. A 10 heures hier, Me William Bourdon et Antoine Conte ont déposé six plaintes au tribunal des armées, dans le XIIe arrondissement de Paris. Six plaintes contre X visant des militaires français accusés de complicité de génocide et de complicité de crimes contre l'humanité, au Rwanda en 1994, où quelque 800 000 Tutsis et opposants hutus ont été massacrés. Les faits incriminés se sont tous déroulés durant l'opération Turquoise, une expédition militaro-humanitaire menée par la France et approuvée par le Conseil de sécurité. Elle visait �* créer une zone humanitaire sûre afin de sauver les victimes du génocide en cours. Quelques milliers de rescapés tutsis ont été effectivement sauvés. Mais surtout, l'intervention française a permis �* l'armée et au gouvernement rwandais, ainsi qu'�* des centaines de milliers de génocidaires, de fuir l'avancée du Front patriotique rwandais (FPR) vers le Zaïre voisin. Parties civiles. En dehors de cet aspect politique contestable, ces six plaintes, déposées par des citoyens rwandais rescapés du génocide avec constitution de parties civiles, relèvent des faits graves et précis. Les avocats fondent l'essentiel de leur argumentation sur la loi du 22 mai 1996 qui intègre la résolution créant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) au droit français. Trois plaintes font référence �* ce qui s'est passé �* Bisesero, haut lieu de la résistance tutsie. Cet épisode est connu et documenté, entre autres parce que Patrick de Saint-Exupéry, journaliste au Figaro, y a assisté et l'a raconté (1). Lorsqu'une patrouille de reconnaissance française débarque �* Bisesero, le 27 juin 1994, les survivants tutsis sortent de leurs cachettes, persuadés que leur calvaire prend fin. Tous les autres ont été décimés par les expéditions meurtrières des gendarmes aidés par les miliciens interahamwe (extrémistes hutus). Mais les soldats français, accompagnés d'un milicien qui leur sert de traducteur (!), abandonnent les Tutsis �* leur sort, leur promettant de revenir dans trois jours. Le soir même, miliciens et gendarmes viennent «terminer le travail». Lorsque les Français reviennent enfin, il ne reste plus que 1 200 rescapés, regroupés dans un camp où on les interroge sur leurs liens avec le FPR. Comme si les Tutsis de l'intérieur ne pouvaient qu'être la cinquième colonne du mouvement de Paul Kagame. Il est vrai que, de 1990 �* 1993, l'armée française �* soutenu �* bout de bras le régime d'Habyarimana face aux offensives du FPR. «Largages en forêt». Les accusations portées sur le camp de Murambi sont encore plus graves. L�*, les Français n'ont pas seulement détourné les regards : ils laissaient les Interahamwe rentrer la nuit dans le camp de réfugiés, pourtant sous leur contrôle. Ils privent les réfugiés de nourriture, forcent des Tutsis �* s'allonger sur les fosses communes où leurs parents sont enterrés. Ils vont, accusent les plaignants, jusqu'�* mettre certains d'entre eux dans des sacs de jute embarqués pour une destination inconnue �* bord d'hélicoptères. D'autres témoignages parlent de «largages» dans la forêt voisine de Nyungwe. L'une des plaignantes n'a ainsi jamais retrouvé la trace de sa soeur de 22 ans, emmenée en hélicoptère. Un catalogue d'horreurs dont la force est amoindrie par le fait que des témoins sont aujourd'hui... en prison au Rwanda. Seule une instruction rigoureuse et courageuse permettra de faire toute la lumière sur ces faits gravissimes et, par l�* même, lever le lourd contentieux entre Paris et Kigali. http://www.liberation.fr/page.php?Article=276364
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[size=1][size=3]Het Al Dura fabeltje[/size][/size]
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