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Oud 14 september 2005, 16:15   #1
Bamako sur Seine
 
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Standaard =?iso-8859-1?q?La_patrie_trahie_par_la_R=E9publique_par_Jean_ Raspail?=

La patrie trahie par la République


commentaires.com - Jean Raspail*

jeudi 17 juin 2004


(Article paru dans Le Figaro du 17 juin)

J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en
présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans
qu'il vous explose �* la figure. Il y a péril de mort civile. C'est
pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en
1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déj�* �* peu près tout dit
l�*-dessus. Je n'ai pas grand-chose �* ajouter, sinon que je crois que
les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de
Français est scellé, parce qu'«ils sont chez eux chez moi»
(Mitterrand), au sein d'une «Europe dont les racines sont autant
musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est
irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui
verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié - la
plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé
d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances
issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante
de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-l�* ne
faisant que commencer(1).

La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche �* la mort.
Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en
réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques
Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et
l'Ined pousse �* la désinformation. Le silence quasi sépulcral des
médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le
krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes
les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans
ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous
sans songer �* ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des
«gouvernances» et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...

Sans compter que les «Français de souche», matraqués par le tam-tam
lancinant des droits de l'homme, de «l'accueil �* l'autre», du
«partage» cher �* nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal
répressif de lois dites «antiracistes», conditionnés dès la petite
enfance au «métissage» culturel et comportemental, aux impératifs
de la «France plurielle» et �* toutes les dérives de l'antique
charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser
les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule
«citoyen» du Français de 2050.

Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on
appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être
une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de
race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité
�* peu près sauvée et s'obstineront �* rester imprégnés de notre
culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises
de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile. Face aux
différentes «communautés» qu'on voit se former dès aujourd'hui sur
les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive:
c'est nous qu'on intègre �* «l'autre», �* présent, et plus le
contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute
institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je
cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité
française.

Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de
survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité,
peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire,
ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi
chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-l�* tient
encore. Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre.
Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux
appropriés. Et ensuite? Ensuite la France ne sera plus peuplée,
toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront
dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce �*
jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en
rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans
la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.

Ce processus est déj�* amorcé. Il existe une seconde hypothèse que
je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait
auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers
isolats résistent jusqu'�* s'engager dans une sorte de reconquista
sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes
motifs. Il y aurait un roman périlleux �* écrire l�*-dessus. Ce n'est
pas moi qui m'en chargerai, j'ai déj�* donné. Son auteur n'est
probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour �* point
nommé, j'en suis sûr...

Ce que je ne parviens pas �* comprendre et qui me plonge dans un abîme
de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français
avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment,
méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, �* l'immolation d'une
certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les
belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je
me pose la même question �* propos de toutes ces associations
omniprésentes de droits �* ceci, de droits �* cela, et toutes ces
ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces
réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat
(éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces
pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et
tous ces «intelligents» qui jour après jour et impunément inoculent
leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation
française.

Même si je peux, �* la limite, les créditer d'une part de
sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine �* admettre que ce sont
mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une
autre explication: ils confondent la France avec la République. Les
«valeurs républicaines» se déclinent �* l'infini, on le sait
jusqu'�* la satiété, mais sans jamais de référence �* la France. Or
la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la
République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour
eux d'idéologie, idéologie avec un grand «I», l'idéologie majeure.
Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la
seconde.

Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers �*
l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant
éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours
de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003:
«Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune
Française issue de l'immigration, ce jour-l�* la France aura franchi
un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...»
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:
«Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée
constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de
la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans
les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional,
en quête de survie.» (Président Boumediene, mars 1974.) Et
celle-l�*, tirée du XXe chant de l'Apocalypse: «Le temps des mille
ans s'achève. Voil�* que sortent les nations qui sont aux quatre coins
de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles
partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront
le camp des saints et la ville bien-aimée.»

*Ecrivain, romancier.

1)Le délicat iman de Vénissieux, en vertu du jus soli, a engendré �*
lui seul seize petits citoyens français.

© 2004 Le Figaro. Tous droits réservés.

 
 



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