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![]() Edward Goldsmith nous en livre une synthèse qui se passe de commentaires : « Le commerce mondial a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l'environnement. Il n'y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d'une grande valeur pour l'humanité.» En cela, rien d’étonnant donc �* ce que les valeurs libérales soient, prioritairement �* toutes autres, la cible des critiques que l'on adresse aux dirigeants des sociétés, des états, qui se contorsionnent de mensonges en mensonges afin de continuer coûte que coûte �* défendre cette philosophie mortifère basée sur les rapports de force, la défense des intérêts personnels, la violence, les inégalités, comble de tout, au nom de leur dieu Liberté. Mais "leur" liberté ne va pas dans le sens d'une liberté plus grande de penser par soi-même, de se libérer du joug des Phynances, des tabous, du temps, des contraintes, leur liberté est comptable, c'est une liberté d'épicier, c'est une liberté qui vomi l'état, c'est une liberté qui dit: laisse-moi enculer mes enfants chez moi et je te laisse faire ce que tu veux des tiens, chez toi, j'éxagère �* peine, c'est l'anarchie dans ce qu'elle a de crétin, c'est �* dire comprise par des gosses et des ignards; c'est dire: merde, je suis kanmême le plus gros, je peux kanmême faire ce que je veux, merde, merde �* ses sales fonctionnaires qui foutent, on le sait bien, hein, rien, merde �* l'état qui nous embête, quoi. Eh bien, non, pour moi, la liberté individuelle est garantie par le droit. Elle n'est ni communiste, ni fasciste, ni libérale, elle est démocrate. Le libéralisme est contre la démocratie puisque la démocratie c'est le parlement, c'est le vote et le dialogue et le droit. On comprend bien que les multinationales, surtout, mais tout pôle de pouvoir aussi, rêvent d'émettre leurs propres lois dans l'enceinte de leurs propres usines, de leurs bureaux; on comprend bien que des entreprises veuillent jouir des prérogatives de l'état, on le comprend bien, diriger comme elles l'entendent leurs petits nenfants, charitablement soutenir leurs vieux, de la naissance �* la mort dans l'entreprise, leurs employés, leurs gens, "leurs gens"... dans le sens moyen-âgeux, administrer leurs gens qu'elles tiennent déj�* par le bout de la survie. Eh bien, j'ai un rêve, mais oui, j'ai un rêve que j'ai mis en pratique, j'ai un rêve depuis que je suis bébé, oh je devais avoir 17 ans lorsque j'ai appris qu'il y avait dans certaines banques une circulaire qui, mais oui, circulait, et savez-vous ce qu'elle disait cette circulaire, elle disait que selon des critères, selon certains critères (je vous les donne en mille: la nationalité -remarquez qu'on ne dit plus race- le pays d'origine, le sexe et l'âge), des critères qui limitaient l'acces �* tels types de comptes, enfin bref... Toujours ce racisme institutionalisé, développé dans le sein privé des boîtes privées, bien planqué sous le silence complice, ces pratiques m'ont, depuis toujours, fait vomir. Et voulez-vous savoir pourquoi cela me fait vomir ? Eh bien, je vais vous le dire, bande de voyeurs assoiffés de détails personnels, parce que mes vieux, et leur chien de merde naturellement dressé pour attaquer les coupes afros, je vous jure, étaient des petits blancs et que, dès l'âge de raison, je veux dire, dès que je fus assez mûr pour ressentir ce malaise (je devais avoir dans les six ans, oui, je fus précoce en tout, eh oui, je sais, ça t'emmerde, mais c'est comme ça), ce malaise de les voir se comporter de la sorte avec les gens -de quelle sorte? Mais ce mépris de merde, ma conne, mais oui, cette supériorité des petites gens incultes et profondément hantées par leurs complexes- eh bien, depuis ce temps, que je ne regrette pour rien au monde, je rêve de façon plus ou moins confuse qu'un employé de banque, que tous les employés, les ouvriers crachent �* la gueule de leur cheffaillon, se lèvent de leur guichet de paille, sortent violemment de leur aquarium �* tanches et démissionnent sur le champ sans manquer de faire savoir au monde entier les raisons solidaires et humanistes de leur démission. Oh, je sais, il y a pléthore de connards racistes, on appuie d'ailleurs dessus dès qu'on peut, mais il y a autant de naïfs humanistes et antifascistes et il s'agit de diffuser parmi les cheffaillons la honte des idées dont ils se font les propagandistes, et de les mettre au pied du mur, et de même chez les flics, et de même partout, les administrations, les bureaux, les médias, les usines. Et voil�* comment on y arrivera, plus personne �* mettre au pas. Fini d'avoir peur. Tout le monde au chômage. Distribuez la Phynance, c'est le fruit de notre travail, celui de notre force physique, de notre intelligence, c'est notre temps, qui font notre fortune. De quel droit inique, parce que vous possédez un paquet de fric, vous permettez-vous de nous dominer, de nous voler, de nous exploiter? De quel droit? Le droit du plus fort? De celui qui porte les armes, qui dresse les chiens de garde, les milices? Nous ne défilerons plus, nous resterons assis, jusqu'�* l'heure du partage équitable et vous savez que nous sommes les plus nombreux. Nous ne demandons pas que vous le redistribuiez, notre fric, nous quittons vos clapiers. Faites-les tourner, vos usines, avec vos milliards en action et vous verrez bien qui, du fric ou de notre intelligence est le plus nécessaire �* notre richesse, oui, notre richesse, pas la vôtre. Et vous comprendrez qui, du fric ou de notre intelligence, est la Richesse, la vraie. Ces salopards, ses consortiums de salopards, ces prédateurs, ont trafiqué le langage, il existe ces officines spécialistes du langage, de la propagande, eh bien merde, non, pas tous beuglant dans la rue, pas de slogan, tous au pieu, baiser, dormir et se marrer de les voir bouffer leur pognon et leurs ordinateurs. Car c'est sans doute impressionnant, durant un temps, de défiler dans les rues, puis cela ravive les émotions, on se sent forts, ensemble, mais c'est un accomodement du pourvoir, une fuite supplémentaire dans le réservoir de notre Richesse. Au lendemain, chantant ou pas, le monde est �* son poste, prêt �* produire. Et je vais vous dire aussi que parce que je suis un mec bien, et sans doute le mec bien le plus bien que vous n'en avez jamais même imaginé (mais oui), je mets en pratique mes idées et je vis de la sorte. Jamais, jamais par moi n'est passé, ne passera une idée, un ordre, une attitude, une manière, un mot qui ne se déploie �* l'encontre du respect, de la fraternité, de la solidarité, du droit �* chacun �* exister dans la dignité. Et je peux vous dire que j'en ai quitté des postes. Du grand théâtre et leurs mines penaudes d'enfanteaux pris en flagrand délit de saloperie. Ils se sentent puissants jusqu'�* ce qu'on leur démontre leur lâcheté, et l�*, ils s'écroulent comme des merdes molles, et se vengent, c'est tout ce qu'ils peuvent faire pour se rassurer d'être les vecteurs de la merde, car au fond, bien entendu, ils savent. C'est toute la signification du bisutage. Le bisutage est général, quotidien, entre gens de la même espèce, contre les autres. Ils sont les ordures flamboyantes légitimées par leur fric et je suis l'imbé |