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#1 |
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![]() Les mécanismes de "corruption" étaient bien plus importants il y a 25 ans
qu'ils ne le sont aujourd'hui ... on en arrivait �* des barèmes de reversement, en terme de construction publique ... quasi-officiels . Dans les années 70, on écrivait encore �* son député pour "faire avoir le diplôme au petit" ... On écrivait �* son sénateur pour faire affecter le petit dans le régiment voisin ... L'explication est surement �* trouver ailleurs, du côté de la médiatisation �* outrance des affaires de corruption, mais peut être surtout dans le sentiment diffus, mais tenace, chez les "moins favorisés", que le système ne "fonctionne" plus pour eux ... plus du tout ... qu'ils n'y ont plus leur place ... 25 ans de course vers plus de néo-libéralisme, d'abandon de tous les outils d'intervention de l'Etat sur l'économie, la course éffrénée �* la privatisation des services publics, et donc �* leur disparition pour les moins "solvables", un système d'éducation érigé en machine �* exclure les "parents qui peuvent pas se payer le bon dico pour décrypter le verbiage pédagogisant qui est devenu la langue officielle de l'éducation". La vraie corruption, elle est plus une corruption du sens de certains mots ... socialisme ... changement ... progrés ... etc ... que du coté de quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg aux Iles Caïman . La vraie corruption, elle est plus dans cette connivence, cette proximité / complicité entre professionnels de la politique et professionnels de l'entreprise ( même formation, même moule idéologique ) que sur quelques comptes numérotés en helvétie . La vraie corruption, elle est dans l'abolition de la lutte de classe, et son remplacement par la lutte de places ... En ce sens, oui, la société de 2006 est infiniement plus corrompue que celle de 1977. -- G.O. |
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#2 |
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![]() Le Mon, 23 Oct 2006 08:17:44 +0200, George Orwell a écrit�*:
> quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg > aux Iles Caïman . Jaloux ? |
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#3 |
Berichten: n/a
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![]() On Mon, 23 Oct 2006 08:17:44 +0200 (CEST), George Orwell
<[email protected]> wrote: >Les mécanismes de "corruption" étaient bien plus importants il y a 25 ans >qu'ils ne le sont aujourd'hui ... on en arrivait �* des barèmes de >reversement, en terme de construction publique ... quasi-officiels . Je te signale que les ps est en place depuis plus longtemps que cela ! les guillemets autour de la corruption ça aide ? >Dans les années 70, on écrivait encore �* son député pour "faire avoir le >diplôme au petit" ... On écrivait �* son sénateur pour faire affecter le >petit dans le régiment voisin ... Et... comme on devient assisté de père en fils comme on devient "élu" de père en fils, rien n'a changé mon "brave".... En tous cas, merci de nous apprendre comment ces chers petits qui ont reçu leur diplôme en son temps sont devenus pontes du parti... Ca éclaircit pas mal la vue .... >L'explication est surement �* trouver ailleurs, du côté de la médiatisation >�* outrance des affaires de corruption, mais peut être surtout dans le >sentiment diffus, mais tenace, chez les "moins favorisés", que le système >ne "fonctionne" plus pour eux ... plus du tout ... qu'ils n'y ont plus >leur place ... Au contraire, les assistés sont de plus en plus en place dans le système PS , comment pourrait-il en être autrement pour ces particrates imbus de pouvoir qui n'ont aucun intéret �* voir les gens dans de meilleures condition �* moins de voir leur électorat fondre comme neige ! > >25 ans de course vers plus de néo-libéralisme, ben oui, serait temps que la wallonie rapporte quelque chose.... > d'abandon de tous les >outils d'intervention de l'Etat sur l'économie, Vous voulez parler des subsides �* fonds perdus chers aux "socialsites" , mais surtout CHERS aux contribuables, qui s'érigent en prompts défenseurs de l'assistanat avec les deniers de tiers ?! > la course éffrénée �* la >privatisation des services publics Comme la reprise de la dette de la sncb ? pas de coimmentaires, je gerbe déj�* ! > et donc �* leur disparition pour les >moins "solvables" Prenez le train, mon "brave" et vous verrez si celui-ci est disparu pour les moins solvables... Le seule solde qui existe encore c'est de racquetter les travailleurs pour pourvoir l'électorat "fidèle". >, un système d'éducation érigé en machine �* exclure les >"parents qui peuvent pas se payer le bon dico pour décrypter le verbiage >pédagogisant qui est devenu la langue officielle de l'éducation". Qu'ils apprennent le belge..... le néerlandais, le français ou l'allemand.... >La vraie corruption, elle est plus une corruption du sens de certains mots > ... socialisme ... changement ... progrés ... etc ... que du coté de >quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg >aux Iles Caïman . Le jour ou les gens donneront leur vrai sens aux mots, prévenez-moi. .... >La vraie corruption, elle est plus dans cette connivence, cette proximité >/ complicité entre professionnels de la politique et professionnels de >l'entreprise ( même formation, même moule idéologique ) que sur quelques >comptes numérotés en helvétie . Tout lmer monde sait que tous les belges ont un compte en suisse.... >La vraie corruption, elle est dans l'abolition de la lutte de classe, et >son remplacement par la lutte de places ... >En ce sens, oui, la société de 2006 est infiniement plus corrompue que >celle de 1977. L�* j'ai pas compris.... La réponse est fonction du texte, pas de l'auteur ! |
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#4 |
Berichten: n/a
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![]() On Mon, 23 Oct 2006 08:45:53 +0200, erak <[email protected]> wrote:
>Le Mon, 23 Oct 2006 08:17:44 +0200, George Orwell a écrit�*: > >> quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg >> aux Iles Caïman . > >Jaloux ? question du veau ? |
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#5 |
Berichten: n/a
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![]() J'adhère pleinement �* cette analyse lucide ! Nous sommes au moins
deux �* révéler ici le jeu malsain des entreprises et le pouvoir exorbitant qu'elles possèdent désormais grâce �* la complicité pas toujour consciente de nos hommes politiques. Je ne crois pas que le "sentiment diffus, mais tenace" (j'apprécie l'expression) que vous évoquez, soit un simple épiphénomène socio-économique. Ou, si vous préférez, je ne crois pas qu'il soit une conséquence "passive" de l'abandon progressif de notre modèle social. Je ne crois pas que nos "pauvres" soient simplement déçus d'une système qui en vient �* les négliger crûment. A mon sens, et sans verser pour autant dans la psychose du complot, cette "déception" est entretenue, sciemment, par un certain ultra-libéralisme. Elle sert trop les intérêts subjectifs illégitimes des grandes entreprises pour qu'il en aille autrement ! Car cette déception-l�* permet aux ultra-libéraux de "prouver" l'échec de l'Etat et d'obtenir �* peu de frais un vote populaire manifestement anti-étatique. De la même manière que les "affaires" (dont les libéraux ne sont pas, eux non plus, innocents quand ils participent au pouvoir...) sont un argument fort prisé des adversaires de notre modèle social (ou socio-économique). On relève sans peine des traces très nettes de cette manipulation de l'opinion publique. Le principe de la "bonne gouvernance", par exemple, en est une parfaite illustration. Originellement, c'est �* dire depuis 1937 (Ronald Coase) avec une précision du concept dans les années 70, la "governance" est un ensemble de mesures et de dispositifs qui devaient permettre aux entreprises de réduire les coûts de transaction... Dans les années 80, apparaît la "good governance" appliquée aux administrations et je ne réiste pas au plaisir de citer cet extrait du site suisse de la coopération au développement qui définit la "bonne gouvernance" �* l'usage des pays en voie de développement. ( http://www.seco-cooperation.ch/entwi...sarbeit/00464/ ) "(...) Le manque de transparence et d'efficacité dans la gestion des affaires publiques, le poids de la bureaucratie et des réglementations ou le mauvais fonctionnement des systèmes judiciaire sont d'autant de facteurs qui conduisent en une perte de crédibilité et �* un affaiblissement de l'Etat et ce, au détriment de l'exercice de ses fonctions primordiales." C'est effarant ! Et le reste du texte mériterait une analyse sémantique exhaustive, tant il est bourré d'enseignements inquiétants. On trouve dans ces quelques lignes, �* la fois le discours ultra-libéral classique contre l'Etat et les principaux reproches que le peuple déçu adresse �* ce même Etat. De l�* �* croire qu'il existe une relation causale de l'un �* l'autre, il n'y a qu'un pas que je franchis volontiers. L'arnaque est trop grosse. Tout d'abord on prive l'Etat de ses moyens financiers et, donc, on "fabrique" un Etat qui ne peut plus assumer ses focntions sociales de base et, donc, qui déçoit les citoyens les moins favorisés. Ensuite, on crie bien haut que l'Etat n'est pas capable d'assumer ses devoirs envers le citoyen, ou qu'il les assume mal, ou qu'il le fait moins bien que ne le feraient les entreprises (candidates, bien sûr, �* la reprise des secteurs rentables de l'activité publique...). On récolte alors les voix de l'électorat déçus et le mandat politique qui va permettre de continuer �* dépecer l'Etat. Ce n'est pas la seule source de la déception populaire. Mais c'en est une qui m'inquiète parce qu'elle est insidieuse et efficace ! George Orwell wrote: > Les mécanismes de "corruption" étaient bien plus importants il y a 25ans > qu'ils ne le sont aujourd'hui ... on en arrivait �* des barèmes de > reversement, en terme de construction publique ... quasi-officiels . > > Dans les années 70, on écrivait encore �* son député pour "faireavoir le > diplôme au petit" ... On écrivait �* son sénateur pour faire affecter le > petit dans le régiment voisin ... > > L'explication est surement �* trouver ailleurs, du côté de la médiatisation > �* outrance des affaires de corruption, mais peut être surtout dans le > sentiment diffus, mais tenace, chez les "moins favorisés", que le système > ne "fonctionne" plus pour eux ... plus du tout ... qu'ils n'y ont plus > leur place ... > > 25 ans de course vers plus de néo-libéralisme, d'abandon de tous les > outils d'intervention de l'Etat sur l'économie, la course éffrénée �* la > privatisation des services publics, et donc �* leur disparition pour les > moins "solvables", un système d'éducation érigé en machine �* exclure les > "parents qui peuvent pas se payer le bon dico pour décrypter le verbiage > pédagogisant qui est devenu la langue officielle de l'éducation". > > > > La vraie corruption, elle est plus une corruption du sens de certains mots > ... socialisme ... changement ... progrés ... etc ... que du coté de > quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg > aux Iles Caïman . > > La vraie corruption, elle est plus dans cette connivence, cette proximité > / complicité entre professionnels de la politique et professionnels de > l'entreprise ( même formation, même moule idéologique ) que sur quelques > comptes numérotés en helvétie . > > La vraie corruption, elle est dans l'abolition de la lutte de classe, et > son remplacement par la lutte de places ... > En ce sens, oui, la société de 2006 est infiniement plus corrompue que > celle de 1977. > > -- > G.O. |
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#6 |
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![]() Belgique@bananes a écrit :
> On Mon, 23 Oct 2006 08:45:53 +0200, erak <[email protected]> wrote: > >> Le Mon, 23 Oct 2006 08:17:44 +0200, George Orwell a écrit : >> >>> quelques valoches de billets qui se balladent virtuellement de Luxembourg >>> aux Iles Caïman . >> Jaloux ? > > question du veau ? > Non, juste celle du "Petit qui t'en.." |