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Oud 27 oktober 2006, 02:15   #1
Dlink
 
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Standaard Anniversaires d'octobre

1 octobre 1793. À paris la Convention décrète:

« Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin
du mois d'octobre ». L'objectif étant de transformer en « cimetière
national », les troupes ne devront épargner ni les femmes, en tant que «
sillons reproducteurs », ni les enfants, « car brigands ou en passe de
le devenir».

10 octobre 1942 : On lit en URSS, dans l'Outchitelskaïa Gazeta ("Journal
de l'Enseignement") : « Beaucoup de nos écoles sont envahies par une
explicable peur de prendre des mesures contre ceux qui violent l'ordre».


11 octobre 1899 En Afrique du Sud, début de la guerre de Boers. Elle
durera jusqu'�* 1902. En plus des tués, 27 927 hommes, femmes et enfants
mourront dans les camps de concentration britanniques.

http://www.youtube.com/watch?v=UGh4lA1S7yc (Delarey est un général boer,
appel �* se battre héroïquement pour la patrie, rappel des camps de
concentration britannique, vidéo passée sur Kyk TV, une chaîne de télé
payante afrikaans)

24 octobre 1648 Signature du traité de Westphalie qui marque la fin de
la guerre de Trente ans

25 octobre 1415 Bataille d'Azincourt

28 octobre 1468 Six cents Franchimontois décident de se sacrifier pour
sauver la ville de Liège, assiégée par le roi de France Louis XI et par
le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Ils adoptent un mot d'ordre :
« Si nous n'avons pas belle victoire, aurons au moins glorieuse mort ».
 
Oud 27 oktober 2006, 02:25   #2
P@lp@tine
 
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Standaard Re: Anniversaires d'octobre


Dlink a écrit :

> 1 octobre 1793. À paris la Convention décrète:
>
> « Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin
> du mois d'octobre ». L'objectif étant de transformer en « cimetière
> national », les troupes ne devront épargner ni les femmes, en tant que «
> sillons reproducteurs », ni les enfants, « car brigands ou en passe de
> le devenir».
>
> 10 octobre 1942 : On lit en URSS, dans l'Outchitelskaïa Gazeta ("Journal
> de l'Enseignement") : « Beaucoup de nos écoles sont envahies par une
> explicable peur de prendre des mesures contre ceux qui violent l'ordre».
>
>
> 11 octobre 1899 En Afrique du Sud, début de la guerre de Boers. Elle
> durera jusqu'�* 1902. En plus des tués, 27 927 hommes, femmes et enfants
> mourront dans les camps de concentration britanniques.
>
> http://www.youtube.com/watch?v=UGh4lA1S7yc (Delarey est un général boer,
> appel �* se battre héroïquement pour la patrie, rappel des camps de
> concentration britannique, vidéo passée sur Kyk TV, une chaîne de télé
> payante afrikaans)
>
> 24 octobre 1648 Signature du traité de Westphalie qui marque la fin de
> la guerre de Trente ans
>
> 25 octobre 1415 Bataille d'Azincourt
>
> 28 octobre 1468 Six cents Franchimontois décident de se sacrifier pour
> sauver la ville de Liège, assiégée par le roi de France Louis XI etpar
> le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Ils adoptent un mot d'ordre:
> « Si nous n'avons pas belle victoire, aurons au moins glorieuse mort ».


31 octobre 1952 , le Gouvernement Bolivien MNR ( Movimiento
Nacionalista Revolucionario ) nationalise les Mines en Bolivie .
31 octobre 2006 , Evo Morales va fouttre �* la porte ceux qui ont
essayé de revenir par la fenêtre en 1964 !

 
Oud 27 oktober 2006, 16:55   #3
UBUjean-jacques viala
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Anniversaires d'octobre

On 26 Oct 2006 18:23:08 -0700, "P@lp@tine" <[email protected]>
wrote:

>
>Dlink a écrit :
>
>> 1 octobre 1793. À paris la Convention décrète:
>>
>> « Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin
>> du mois d'octobre ». L'objectif étant de transformer en « cimetière
>> national », les troupes ne devront épargner ni les femmes, en tant que «
>> sillons reproducteurs », ni les enfants, « car brigands ou en passe de
>> le devenir».
>>
>> 10 octobre 1942 : On lit en URSS, dans l'Outchitelskaïa Gazeta ("Journal
>> de l'Enseignement") : « Beaucoup de nos écoles sont envahies par une
>> explicable peur de prendre des mesures contre ceux qui violent l'ordre».
>>
>>
>> 11 octobre 1899 En Afrique du Sud, début de la guerre de Boers. Elle
>> durera jusqu'�* 1902. En plus des tués, 27 927 hommes, femmes et enfants
>> mourront dans les camps de concentration britanniques.
>>
>> http://www.youtube.com/watch?v=UGh4lA1S7yc (Delarey est un général boer,
>> appel �* se battre héroïquement pour la patrie, rappel des camps de
>> concentration britannique, vidéo passée sur Kyk TV, une chaîne de télé
>> payante afrikaans)
>>
>> 24 octobre 1648 Signature du traité de Westphalie qui marque la fin de
>> la guerre de Trente ans
>>
>> 25 octobre 1415 Bataille d'Azincourt
>>
>> 28 octobre 1468 Six cents Franchimontois décident de se sacrifier pour
>> sauver la ville de Liège, assiégée par le roi de France Louis XI et par
>> le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Ils adoptent un mot d'ordre :
>> « Si nous n'avons pas belle victoire, aurons au moins glorieuse mort ».

>
>31 octobre 1952 , le Gouvernement Bolivien MNR ( Movimiento
>Nacionalista Revolucionario ) nationalise les Mines en Bolivie .
>31 octobre 2006 , Evo Morales va fouttre �* la porte ceux qui ont
>essayé de revenir par la fenêtre en 1964 !


31 Octobre 1954 :

Une réunion a lieu �* Alger, dans les locaux d'une confédération générale
de travailleurs, il y a l�* Belkacem et Ouamrane, qui tiennent le maquis
depuis sept ans, dans la tradition des bandits d'honneur kabyle,
Ouezzegane, qui fut le secrétaire général du parti communiste algérien
avant de s'en faire virer pour déviationnisme (il accusait l'U.R.S.S.
d'attitude impérialiste vis �* vis des pays arabes).

Les deux premiers ont organisé les attentats qui éclateront le
lendemain. Le troisième a fait la liaison avec les deux européens qui
sont l�*, Benoît Frachon, Dufrèche, membres du bureau politique du parti
communiste français. Les trois révolutionnaires algériens veulent du
parti communiste plus de paroles, des actes, ils obtiennent des demi
promesses. Un des militants communiste qui a aidé �* l'organisation de la
réunion, qui a déj�* averti la police quand on lui a demandé de fabriquer
des bombes, informe les autorités de cette réunion.

Dans le même état d'esprit (préparer l'avenir) Khidder �* Genève avait
obtenu du syndicat dominé par les américains (CISL) un chèque de 250000
$ pour "financer la lutte anti colonialiste". C'est le secrétaire de la
CISL, un américain converti �* l'islam qui a pris le nom de Ahmed Ramal,
et accessoirement le meilleur agent de la C.I.A. pour les affaires
arabes qui signe le chèque. (Henri Jacquin, la guerre secrète en
algérie, Olivier Orban 1977, ISBN 2-85565-055-0)



22 Octobre 1.956:

Quatre des historiques du F.L.N., accompagné du professeur de français
dans un lycée parisien, Lacheraf, chef du FLN métropolitain, qui se
rendaient du Maroc en Tunisie dans un avion d'air France spécialement
affrété piloté par un équipage français se posent sans l'avoir voulu �*
Alger. Les militaires français savaient que l'avion avait ces passagers,
Lorillot, géné chef de l'époque téléphone �* neuf heures du matin au
socialiste Max Lejeune, secrétaire d'état �* la guerre, pour lui demander
son autorisation, il l'obtient.

Le général Frandon, commandant l'armée de l'air, recevant l'ordre
d'arraisonner l'avion, exige un ordre écrit, il obtient un document anti
daté du secrétaire général du gouverneur général. Lacoste, le gouverneur
général, de retour �* Alger �* 19 heures, alors que l'avion est dans les
airs et qu'il est encore temps de tout annuler, approuve aussi. Les
militaires ont donné l'ordre �* l'équipage de poser l'avion �* Alger. Pour
ne pas donner l'alerte, l'avion a volé sur la Méditerranée jusqu'�*
l'heure prévue de l'atterrissage �* Tunis, 21 heures 27. Les passagers
n'ont pas vu la lune changer de bord, en plein jour le comportement du
soleil aurait paru curieux. Ce sera une chance immense pour Ben Bella,
Khidder, Aït Ahmed, Boudiaf, qui ainsi échapperont aux risques du métier
de chef terroriste, en particulier aux purges internes. Il faudra leur
libération en 62 pour qu'ils se fassent (enfin, pour le moment, pas
tous) assassiner �* leur tour, non sans avoir fourni deux présidents �*
l'algérie

22 Octobre 1.959:

La france s'étouffe de rire, l'ancien député poujadiste Pesquet révèle
qu'il est l'auteur de l'attentat contre Mitterand. Il prouve, grâce �*
une lettre en poste restante qu'il s'était adressée �* lui même et qu'il
a retiré et fait lire en présence d'un huissier, de journalistes et d'un
commissaire de police que tous les détails rocambolesque qui avaient
hissé François au rang de leader de l'opposition étaient soigneusement
prévus entre eux.

Mendés France qui était monté au créneau ne le lui pardonnera jamais, il
sera bien le seul.

Le 25 Novembre l'assemblée votera la levée de son immunité parlementaire
�* une écrasante majorité, bien que Mitterand ait tenté de faire chanter
les gaullistes en racontant comment Debré était venu, alors qu'il était
garde des sceaux, le supplier d'enterrer l'affaire du bazooka au niveau
des exécutants. Et qu'il l'avait fait. Rien n'y fait il est inculpé, le
juge d'instruction racontera qu'il pleurait dans son bureau en disant
"je suis fini, je suis fini" et qu'il lui fallut lui faire des
remontrances "enfin, un peu de dignité, monsieur le ministre".

toute l'histoire: Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, François
Mitterrand, ancien ministre de l'Intérieur et de la Justice sous la
quatrième République devenu sénateur de la Nièvre, porte plainte auprès
de la police: il vient d'être victime d'un attentat. Selon sa
déposition, sortant de la brasserie Lipp où il vient de dîner avec son
ami Dayan, boulevard Saint-Germain, vers minuit et demi, et regagnant au
volant de sa Peugeot 403 bleue son domicile du 4 rue Guynemer, il a
remarqué qu'une 4CV Renault le suivait.

Les événements d'Algérie rendant le climat explosif, cette situation
l'inquiète et il tente de semer son suiveur puis, n'y parvenant pas,
saute de son véhicule qui heurte les grilles des jardins de
l'Observatoire, et bondissant dans un bosquet, évite de justesse une
rafale de pistolet-mitrailleur dont on retrouvera sept impacts sur sa
voiture. Le lendemain, l'affaire est �* la une de tous les journaux.
L'Huma demande la dissolution des "bandes fascistes" , la SFlO est
solidaire, Mitterrand est un héros.

A quarante-trois ans, l'adversaire du gaullisme devient le héros de la
lutte contre les ultras d'Alger, qualifiés de facistes. Le juge
d'instruction Braunschweig ouvre une information contre x pour tentative
d'assassinat, et confie l'enquête au commissaire Clot, chef de la
brigade criminelle de la police judiciaire, et vedette des mêdias. Clot
lance aussitôt ses limiers sur l'affaire non sans un certain
scepticisme: l'examen de la voiture montre en effet que, la ligne des
impacts de balles, parfaitement régulière, exclut un tir au jugé sur un
objet mobile. Détail qui implique que la voiture était vide et �* l'arrêt
au moment du tir. Alors que le commissaire s'interroge, le 22 octobre
1959 Rivarol lance une bombe dans le marigot politique en accusant
Mitterrand d'être non pas la victime de l'attentat mais son
organisateur.

Un certain Robert Pesquet, ancien menuisier devenu député RPF puis battu
parce qu'il avait déplu �* Chaban-Delmas, a en effet confié aux
journalistes de Rivarol la primeur de ce qu'il se prépare �* déclarer au
juge Braunschweig. Pesquet affirme en effet que, le 7 octobre précédent,
croisant Mitterrand au Palais de Justice, ce dernier lui aurait demandé
"au nom de la solidarité maçonnique" d'exécuter "certaine mission
dangereuse". Pesquet n'ayant pas refusé, Mitterrand lui aurait alors
proposé de simuler un attentat destiné �* restaurer sa popularité et �*
lui rendre une importance politique obscurcie par l'ombre gaullienne.
"Tous les détails de l'opération, heures, itinéraires, ont été mis au
point ce jour-l�* par Mitterrand et moi ., raconte Pesquet. La voiture
suiveuse sera donc conduite par lui, Pesquet, le pistolet-mitrailleur
étant tenu par Abel Dahuron, une espèce de Gros-Jean un peu bécasson
qu'il emploie comme garde-chasse, et tous deux attendront que Mitterrand
soit aplati dans les bosquets pour tirer sur sa voiture vide.

Ainsi se sont passées les choses. Dahuron le confirme.

- J'y criais: étes-vous bien �* l'abri, M'sieur l'sénateur?
précisera-t-il, hilare.

C'est la ruée des médias. Mitterrand, assommé, crie au complot et �* la
diffamation.

Pesquet réplique alors en produisant une lettre cachetée dans laquelle
il expose tous les détails du complot mis au point avec Mitterrand et
qu'il s'est adressée �* lui-même la veille de l'auto-attentat. Se
souvenant qu'il fut garde des Sceaux, et comptant sur ses réseaux au
sein de la magistrature, le sénateur tente de museler son accusateur par
une double plainte: tentative d'assassinat, et diffamation. Selon lui,
c'est Pesquet qui se serait manifesté en lui révélant que des ultras de
l'Algérie Française lui avaient demandé de monter un attentat et en lui
proposant d'organiser une fausse opération. Et Mitterrand conclut qu'il
n'a accepté cette guignolade que pour protéger Pesquet �* qui les ultras
avaient promis la mort s'il refusait la mission.

Le juge Braunschweig va donc inculper Pesquet et Dahuron mais pas pour
tentative d'assassinat. Il se borne �* une imputation assez dérisoire de
détention illégale d'armes de guerre. Dans la foulée, il inculpe aussi
un comparse, André Péquignot, qui a fourni le P.-M., un "souvenir de la
Résistance", sans avoir la moindre idée de ce �* quoi il devait servir.

Et puis tout de même, comme il découle de l'examen des faits que, dans
le meilleur des cas, Mitterrand a omis de prévenir l'Autorité de ce qui
se tramait et a déposé une plainte sans motif, Braunschweig l'inculpe
d'outrage �* magistrat, délit finalement mineur et dont on peut compter
qu'il sera enterré. Le Sénat, où le politicien recru de combines qu'est
Mitterrand compte d'innombrables amis, obligés et complices, doit en
effet accepter la levée de l'immunité parlementaire et personne n'y
croit vraiment.

Or, le 25 novembre 1959, contre toute attente, les pères conscrits
bottent les fesses de leur pair par 175 voix contre 27.

Reste �* attendre le procès, qui promet d'être un morceau de choix pour
les amateurs. Sept ans plus tard, le dossier n'est toujours pas clos.

En 1965, De Gaulle se représente �* l'élection présidentielle. En face de
lui: Mitterrand et Tixier-Vignancourt, avocat de Pesquet.

Pendant la campagne, l'affaire du faux attentat de l'Observatoire ne
sera même pas évoquée par les gaullistes. Finalement, De Gaulle réélu,
une loi d'amnistie effaça le délit de port d'armes de Pesquet et Dahuron
et, pour la première fois dans l'Histoire, cette amnistie fut étendue au
délit d'outrage �* magistrat. Mitterrand se trouva donc lavé lui aussi de
toute accusation.

Le 8 août 1966, deux mois après cette amnistie, le juge Sablayrolle, qui
avait remplacé Braunschweig, renvoyait Pesquet et Dahuron devant la
Justice (mesure de pure forme, puisque l'amnistie était passée) et un
autre magistrat, le juge Alain Simon, fut prié de signer pour l'outrage
�* magistrat un non-lieu, purement formel lui aussi, puisque le délit
avait été amnistié.

Mitterrand fit appel du non-lieu rendu en faveur de Pesquet qui revenait
en fait �* officialiser sa complicité avec son "assassin".

Le 28 novembre 1966, la Chambre d'Accusation de Paris lui donna tort, et
le condamna aux frais et dépens.

Apparemment résolu �* "obtenir justice", il décida alors de se pourvoir
en Cassation. L�*, la Chancellerie considéra que la plaisanterie
commençait �* durer et fit savoir au requérant que les magistrats de
l'instance suprême pourraient bien se lasser �* leur tour. Il se désista
donc discrètement et, le 30 mai 1967, dix ans après l'entrée de clown de
l'Observatoire, la Cour de Cassation prit acte de ce désistement.
Etablissant une fois pour toute que Mitterrand avait fabriqué de toutes
pièces, avec la complicité de Pesquet et les gros bras de Dahuron, un
faux attentats contre lui-même. Et la Cour, condamna une fois de plus le
plaignant aux dépens.

Repris dans le libre journal http://www.francecourtoise.info/



17 Octobre 1.961:

Ratonnade �* Oran, 4 tués.

Un représentant officiel du président Kennedy rencontre officiellement
des membres du GPRA �* Tunis.

A Paris, date mythique: Le 6 Octobre est décrété un couvre-feu pour les
travailleurs immigrés nord-africains de la région parisienne. Cette
mesure est prise en raison de la recrudescence du terrorisme FLN, qui
vient d'assassiner son 61éme policier depuis le début de l'année. Elle
va servir de prétexte �* d'importantes manifestations de masse organisées
par les tenants de la subversion.

Depuis Tunis, le GPRA de Ben Khedda donne ses directives �* la Fédération
de France du FLN. Prenant prétexte de la mesure qui interdit la
circulation des musulmans de la région parisienne, sauf munis de
laissez-passer, entre 20 heures et 5 h 30, jugée discriminatoire,
raciste, contraire aux droits de l'homme, l'organisation politique du
FLN prépare soigneusement une opération qu'elle veut déterminante du
point de vue psychologique.

En fait, l'application du couvre-feu approuvée par le Premier ministre
est techniquement d'un mince intérêt. Les saboteurs, les tueurs et les
agents de liaison du FLN peuvent sans difficulté, grâce �* des
complicités avérées, se procurer les documents nécessaires, vrais ou
faux, �* tous leurs déplacements. Mais le couvre-feu va provoquer une
levée de boucliers de la part de l'intelligentsia et des partis dévoués
au FLN, et il fragilisera la police et les forces de l'ordre par
l'utilisation médiatique des heurts consécutifs aux manifestations.

Le 16 octobre, des informations parviennent au Service de coordination
des affaires musulmanes: �* partir du 17 jusqu'au 20 octobre, le FLN
organisera des manifestations de masse dans toute la france, une grève
générale des commerçants musulmans, des rassemblements de femmes.
Avertie au dernier moment, le matin du 17 octobre, la population
musulmane de la région parisienne tout entière, y compris femmes et
enfants, reçoit l'ordre impératif de se rendre �* Paris après 20 heures
pour y manifester en masse contre le couvre-feu et exiger l'indépendance
de l'Algérie. L'emprise du FLN sur cette population est quasi totale car
ce dernier emploie ses arguments habituels: ceux qui tenteront de rester
chez eux ou essaieront d'échapper au rassemblement seront exécutés. Les
manifestants ne porteront ni armes ni drapeaux, la peine de mort est
promise aux contrevenants éventuels. L'organisation révolutionnaire
entend prouver ainsi son autorité sans partage sur la population
immigrée, impressionner la population métropolitaine déj�* passablement
traumatisée par les attentats antérieurs. Elle espère bien que la masse
des manifestants débordera les moyens mis en place par les pouvoirs
publics, affirmant ainsi l'incapacité de ces derniers. Elle ne se fait
pas d'illusion sur la violence des réactions de la police déj�*
exaspérée, traumatisée par les attaques systématiques subies depuis
longtemps. Elle sait que la répression provoquera des victimes, mais la
cause a besoin de martyrs.

Sans doute �* la suite d'une erreur de transmission 100 �* 200 Algériens
entament la manifestation �* huit heures dans la matinée du 17 entre
Madeleine et Opéra. Ils sont arrêtés ou dispersés. Il pleut depuis le
matin, il pleuvra toute la journée. La police met en place un dispositif
de sécurité aux accès nord de la ville, ayant pour but l'interception
des manifestants venant des banlieues; les forces de l'ordre occupent
également certains quartiers comme les Champs Elysées, l'Etoile,
Matignon. Pour ce faire le Préfet de police dispose de 7 000 gardiens de
la paix, dont les compagnies de district spécialement chargées des
opérations anti FLN, et de 1400 CRS et gardes mobiles. A partir de
dix-neuf heures une marée humaine déferle sur la capitale. 30000
musulmans arrivent par le métro, les bus, �* pied, avec l'intention de se
rassembler �* la Concorde. Les forces de l'ordre sont bousculées, il s'en
faut de peu qu'elles soient submergées. L'intervention de renforts
sauvera la situation de justesse. Des engagements sérieux ont lieu au
pont de Neuilly, boulevard Saint- Germain, sur les grands boulevards. A
vingt-deux heures, 7500 musulmans sont appréhendés, il y aura finalement
11730 arrestations.

Il est indéniable que, devant la menace représentée par cette foule
énorme, théoriquement pacifique mais encadrée par les responsables de
l'organisation politico- administrative du FLN, la police a réagi avec
une extrême violence. A la perspective d'une submersion aux conséquences
imprévisibles s'ajoute la colère, les policiers en ont assez d'être des
cibles reconnues depuis des mois. Les accrochages sont particulièrement
violents entre leurs représentants sur le point d'être balayés et
certains groupes de manifestants particulièrement déterminés. Par la
suite, des brutalités injustifiables ont eu lieu dans certains centres
de rassemblement. Les chiffres officiels font état de 2 policiers
blessés par balles, de 13 autres qui ont dû être hospitalisés. Pour les
Algériens le nombre des victimes reste imprécis.(voir ci-dessous).

Cette situation quasi insurrectionnelle qui débute le 17 octobre est
confortée, comme par hasard, par des grèves des services publics (SNCF,
EDF, etc.) organisées par les syndicats pour des revendications
salariales. Elle prend fin le 20 octobre par l'échec d'une manifestation
de femmes musulmanes réclamant la fin de la guerre d'Algérie et
l'indépendance pour ce pays. Cinq cents d'entre elles sont dispersées
sans heurts dans le quartier de l'Opéra. Des tentatives de
manifestations analogues, en province, le 17 Octobre, en particulier
dans l'est, avortent sans violences.

La classe politique française favorable aux exigences du FLN se déchaîne
et les étudiants du PS, les "non-violents", organisent des
rassemblements �* Paris. Frey, ministre de l'intérieur, Papon, Préfet de
police, sont rendus responsables des ratonnades. Dans le secteur
Puteaux- Neuilly, une trentaine de corps de Nord- Africains sont
découverts dans les jours qui suivent ces événements; des informations
judiciaires sont ouvertes sans qu'on puisse préciser s'il s'agit de
manifestants victimes de la police ou de réfractaires auxquels le FLN a
appliqué ses menaces. Pour la Fédération de France, l'affaire va se
solder par des pertes importantes. Les arrestations opérées sur le
terrain des émeutes provoquent des réactions en chaîne bien que, par
prudence et sur ordre, les responsables importants du FLN se soient
gardés de participer directement aux affrontements. Les renseignements
obtenus, l'action continue des divers services de police amènent, le 31
octobre, la découverte de 9 dépôts d'armes et 210 arrestations dans
Paris et en banlieue. Les manifestations FLN, prévues pour le 1er
novembre, anniversaire du déclenchement de l'insurrection, n'ont pas
lieu.

Autre version, par un témoin, harki de la FAP. Début de citation La
sonnerie du téléphone interrompt les retours en arrière ;le capitaine,
l'écouteur �* l'oreille, pose une seule question: "La source ?" et repose
le combiné après avoir dit :"Merci." De Rxx l'interroge du regard : Le
Front met sur pied une manifestation monstre des musulmans dans Paris,
sous prétexte de protester contre le couvre-feu ; ses responsables
veulent rassembler toute la population immigrée de Paris et des
banlieues et la faire déferler sur la capitale. La date n'est pas encore
connue, mais elle est sûrement très proche. Branchez immédiatement vos
informateurs; le premier secteur paraît bien renseigné mais il faut
recouper ses derniers tuyaux. L'ordre est venu de Tunis dans les
premiers jours d'octobre, ensuite il a pris le cheminement classique
pour ce genre de directives. Le dimanche, il passe de la région aux
secteurs, le lundi du secteur aux kasmas. De la sorte il arrive aux
cellules le jeudi 12 octobre. Les renseignements qui parviennent au
Service de coordination des affaires musulmanes ne concordent pas
toujours. Certains font état de trois ou quatre jours de manifestations.
Pour les uns c'est une protestation contre le couvre-feu; pour les
autres il s'agit de l'anniversaire du 1er novembre 1954. Tous sont
d'accord pour faire état de la volonté du FLN d'impressionner ces chiens
de roumis. Les informations confirment la présence des femmes et des
enfants, la fermeture des cafés et des magasins algériens. On parle d'un
rendez-vous principal �* la Défense ou �* l'Etoile. Le lieutenant de Rxx
tente de cerner le problème, �* coups de rendez-vous mystérieux, d'appels
téléphoniques sibyllins et de lettres aux écritures maladroites.

Le 15 octobre un hors -cadre de la FAP assiste �* la réunion des
responsables de l'O.P.A. du principal bidonville de Nanterre, rue de la
Garenne. Il rend compte aussitôt. A vingt heures, le mardi 17 octobre,
il ne doit plus y avoir personne, sauf les malades alités, dans la
médina de Nanterre. Les responsables vérifieront l'exécution des ordres
tant pour le bidonville que pour les familles de la rue des Pâquerettes
et de la rue Dequeant. Les présents seront exécutés. Les "chocquistes"
armés canaliseront tout le monde mais resteront en retrait après les
rassemblements. Le mardi, dès neuf heures du matin, des petits groupes
d'Algériens se forment entre la place de la Madeleine et celle de
l'Opéra. A midi ils sont près de 200 entassés au Centre d'identification
du 3e arrondissement. Plusieurs sont porteurs d'un tract non signé :
"Riposte générale de tous les Algériens accompagnés de leurs épouses et
de leurs enfants, mardi 17 et mercredi 18 octobre. Les frères
commerçants auront �* observer une journée de grève, le 18. Les frères se
trouveront présents �* l'heure et aux lieux prévus. Ils doivent déserter
leur domicile." Interdit �* quiconque de porter une arme quelle qu'elle
soit : "Tout se déroulera pacifiquement et dignement dans un calme
absolu." Les services de la Préfecture de police sont en alerte mais
sans faire preuve d'inquiétude. Ceux de la place de l'Opéra ont dû
confondre huit heures du matin et huit heures du soir, plaisante un
policier.

Dans l'après-midi, �* Nanterre, ils sont déj�* des centaines qui
vocifèrent: "Vive l'Algérie algérienne" et entament leur marche en
direction du carrefour de la Boule. Le barrage établi par la police au
pont de Neuilly est renforcé. Vers dix-neuf heures trente, dans Paris,
se constituent des rassemblements de plus en plus importants qui
provoquent l'inquiétude. Des Algériens sortent de partout. Brusquement
ils sont des centaines, des milliers sur les grands boulevards, sur les
Champs Elysées. C'est l�* que cette foule devient folle tout d'un coup.
Sans aucun signal, sans avertissement tout s'enflamme comme une
poussière de paille sèche. Les youyous stridents, les cris déchirants
des femmes hystériques se mêlent brusquement au fracas des vitrines
brisées, des voitures renversées. Les hommes s'excitent en hurlant. La
police charge. Il y a comme un reflux dans les clameurs mais la foule
reste sur place, oscillante. Les femmes et les enfants portés dans les
bras ou tenus par la main tentent de reculer, mais des milliers d'hommes
les poussent vers l'avant. La mêlée se met �* tourbillonner lentement
sous les coups de matraques. Le spectacle est le même boulevard Bonne
Nouvelle, �* Saint Michel et �* Saint Germain. A l'ouest de Paris, de
véritables combats s'engagent �* Puteaux, au pont de Neuilly, avenue du
Général de Gaulle. L�*, dix mille manifestants au moins se heurtent aux
policiers. Au début la masse humaine est restée immobile et silencieuse
devant les uniformes et puis un grondement de bête furieuse est venu de
l'arrière. L'Organisation a bien sûr poussé les femmes et les enfants au
contact des forces de l'ordre.

Bien que menacés d'être débordés par les harpies enragées, les policiers
hésitent �* frapper. Puis la peur et la folie gagnent tout le monde, les
hommes s'agrippent, cognent les uns sur les autres avec des "hans" de
bûcherons. Des groupes de policiers sont encerclés, malmenés, certains
tirent pour se dégager. La bête grondante reflue, revient comme une
marée, reflue encore. Il y a des blessés étendus, du sang, des lambeaux
de vêtements, des chaussures sur l'asphalte. Plusieurs corps ont été
projetés par-dessus le parapet du pont; ils ont disparu dans l'eau sale
du fleuve. Des renforts de police parviennent, rudement, �* rétablir la
situation. Vers vingt-deux heures, seulement, les responsables de la
Préfecture commencent �* respirer; la masse des manifestants de la place
de l'Opéra reflue en désordre vers la porte Saint Martin. Le repli
s'accentue aussi vers la République, et la pluie, une pluie diluvienne,
noie la ville. Des policiers ruisselants et enragés traquent les petits
groupes et les isolés autour et �* l'intérieur des stations de métro
restées ouvertes. Des centaines de vitrines ont été brisées. Boulevard
Bonne Nouvelle un passant européen, pris dans le tourbillon, a été
poignardé. Au petit jour la police chiffre �* 30000 le nombre des
manifestants dont 11538 ont été appréhendés; des responsables de la
police prétendent que la plupart Algériens ne demandaient pas mieux.

D'autres reconnaissent que leurs hommes ont eu la main lourde dans les
centres de regroupement. Une quinzaine de policiers et de CRS sont
hospitalisés. Pour les Algériens officiellement et provisoirement, les
services officiels annoncent trois morts et soixante-treize blessés
recensés. Les comptes seront vérifiés plus tard car le FLN annonce la
poursuite de son mouvement pour le lendemain.

Le mercredi 19 octobre, la Préfecture fait état de 5 100 nouvelles
arrestations. Il n'y a pas eu de débordements spectaculaires. Le FLN
baisse les bras. La haine entre les deux communautés s'est accrue de
plusieurs degrés et la fureur des policiers est aussi montée d'un cran.
Chez les militants du Front les avis sont partagés. Certains parlent
d'échec et en rejettent la responsabilité sur ceux de Tunis. La
manifestation parisienne n'a pas donné les résultats escomptés et celles
de province ont lamentablement échoué. Il a souvent fallu user de
menaces et de persuasion active pour lancer la foule dans la rue. Les
morts sont bien plus nombreux que l'indiquent les chiffres officiels;
quant aux disparus ils n'ont peut-être pas tous été expédiés manu
militari en Algérie. Mais le plus grave est certainement la
désorganisation de l'O.P.A. et des diverses structures d'encadrement; il
faudra du temps et des efforts pour y remédier.

La police déj�* traumatisée par les risques encourus depuis des années a
manifestement eu peur et sa réaction a été démultipliée. A l'avenir elle
ne peut qu'être encore plus impitoyable �* l'égard des frontistes et même
de toute la population immigrée. Après cette alerte les métropolitains
ne demandent qu'�* voir les Algériens rentrer chez eux. - Qu'on leur
donne leur Algérie et qu'ils s'en aillent !

fin de citation. (Raymond Muelle, 7 ans de guerre en france, (quand le
FLN frappait en métropole) ISBN 2-914185-04-9).

Alors finalement quel bilan? Le député Sanmarcelli parle de 92 morts. J.
L. Einaudi qu'on peut difficilement classer parmi les thuriféraires de
M. Papon indique dans son livre la Bataille de Paris: 74 Nord Africains
tués entre septembre et novembre et 68 disparus en octobre, sans faire
de distinction pour le seul 17 Octobre. Vidal-Naquet cite le chiffre de
140 tués. Ali Haroun et Omar Boudaoud de la Fédération de France parlent
de 200 tués et disparus. Mahomedi Sadek atteint 327 tués ou disparus.

Plus récemment, pour essayer d'apporter une réponse objective �* la
propagande pro-FLN, et pour aider aux charges retenues (médiatiquement)
contre Papon, les socialistes ont demandés des rapports. Le premier
(Rapport Mandelkern), commandé par le ministre de l'Intérieur,
M.Jean-Pierre Chevènement, intitulé "Rapport sur les archives de la
préfecture de police relatives �* la manifestation organisée par le FLN
le 17 octobre 1961", a été rendu le 6 janvier 1998 par une mission
dirigée par M. Dieudonné Mandelkern, Président de section au Conseil
d'Etat. Le second, commandé par le Garde des Sceaux, ministre de la
Justice, Mme Elisabeth Guigou, intitulé "Recensement des archives
judiciaires relatives �* la manifestation organisée par le FLN le 17
octobre 1961 et, plus généralement, aux faits commis �* Paris �*
l'encontre des français musulmans d'Algérie durant l'année 1961", a été
rendu en mai 1999 par une mission dirigée par M. Jean Geromini, Avocat
général �* la Cour de Cassation.

L'un et l'autre ne sont suspects ni d'amour de la police, ni de
convictions algérie française, bien au contraire. Après avoir étudié des
centaines de pièces administratives, Mandelkern concluait que la
"répression très dure" de la manifestation avait fait "plusieurs
dizaines" de morts. M. Geronimi estime que l' "on peut évaluer �*
quarante-huit" le nombre de personnes tuées dans la nuit du 17 au 18
octobre 1961. Il ne donne pas semble-t-il la part due aux manifestants
et celle due �* la police. Les rapports n'ayant pas été livrés au public,
il est difficile de s'en faire une idée personnelle, mais de toute façon
on est loin des chiffres cataclysmique de la propagande F.L.N.



Accdeptons la conclusion du livre "Police contre F.L.N." ISBN
2-08-067691-1 de Jean Paul Brunet (Information sur ce livre, ici); "Si
l'on considérait comme certaine l'attribution �* la police des 25 morts
dont on a parlé (en fait 13 nous semblent certains ou quasi certains, 8
vraisemblables, 4 probables), et si on leur ajoutait les six �* la
rigueur possibles de ce groupe de 15 indéterminé, on arriverait �* un
chiffre de 31 morts légalement enregistrés.

Sans être notablement surévalué, ce chiffre constituerait un double
maximum: du point de vue des homicides commis par la police, du point de
vue de la répression des manifestations. Mais il faut tenir compte de la
sous-estimation des morts dans les registres de l'IML. Sur le plan
administratif, nous avons dit que, pour des raisons qui tiennent �* des
décisions de justice sur lesquelles nous ne sommes pas éclairés, des
cadavres trouvés dans le département de la Seine pouvaient avoir été
transférés ailleurs, par exemple dans d'autres Instituts médico-légaux,
ou avoir été autopsiés dans tel ou tel hôpital sans être transférés �*
l'IML de Paris. En l'état actuel de la documentation, nous ne pouvons
évaluer cette perte d'information qui nous semble cependant peu
importante. Reste la grave question de la dissimulation de cadavres par
des forces de police. Le lecteur qui nous aura suivi attentivement se
rappellera nos réticences �* admettre comme fondées nombre de rumeurs
auxquelles nous avons fait écho - et d'ailleurs de quelques autres. Mais
même si nous persistons �* tenir comme peu probable et statistiquement
marginale la découverte d'un certain nombre de cadavres dans d'éventuels
charniers, le chiffre haut de l'évaluation doit être encore repoussé
quelque peu. Au total, l'ordre d'idée qu'on peut retenir comme hypothèse
provisoire varierait entre une trentaine - chiffre qui nous semble le
plus vraisemblable - et une cinquantaine de morts, la probabilité
diminuant �* nos yeux �* mesure que l'on monte entre les deux limites de
la "fourchette".

Les évaluations auxquelles est parvenu l'avocat général Jean Géronimi, �*
partir de sources qui ne coïncident pas totalement avec les nôtres, sont
très voisines de celles qui viennent d'être avancées."



On notera �* titre de gaieté pour essayer de rendre plus rose ces
horreurs que si quiconque voulait clouer au pilori la police parisienne,
il ferait mieux de mettre une plaque au pont de Neuilly où ont eu lieu
les plus gros affrontements qu'au pont saint Michel. Mais bon le maire
de Neuilly voudrait pas, et �* saint Michel il y a toujours des policiers
de faction en face qui empêchent qu'on aille la conchier, méthode
aragonesque.



--

UBU.

L�*, orgueil, ici superstition, et partout vanité.

Augustin.
 
 



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