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Oud 26 november 2006, 20:45   #1
Bertrand
 
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Standaard Entretien =?windows-1252?Q?=E9crit_de_Pierre_P=E9an_avec?==?windows-1252?Q?_l=27Express_sur_les_g=E9nocides_du_Rwanda? =

Noires Fureurs, Blancs menteurs
Edition Mille et Une Nuits

Pierre Péan propose une relecture troublante de la «vérité officielle»
qui a cours depuis onze ans sur le génocide de 1994. Il s'en explique :
Le 6 avril 1994, un missile sol-air pulvérise le Falcon 50 du président
rwandais Juvénal Habyarimana. L'attentat, qui lui coûtera la vie ainsi
qu'�* son homologue burundais, déclenche un génocide fatal �* près de 1
million de Tutsi et de Hutu réfractaires �* la dérive ethnique du régime.
Dans un livre enquête iconoclaste, Pierre Péan s'efforce d'éclairer les
zones d'ombre de la vérité officielle. Il souligne la responsabilité des
rebelles tutsi du Front patriotique rwandais (FPR) et de leur chef, Paul
Kagamé, dans le crash, l'ampleur des représailles exercées par le
nouveau pouvoir contre les Hutu, et dénonce le «mauvais procès» fait �*
la France, accusée, �* tort selon lui, de complicité.

"Il fallait quelqu'un comme Péan, qui est farouchement indépendant, qui
n'a peur de personne, pour rétablir faits et vérité" Hubert Védrine -
Le Journal du Mardi (Bruxelles).

++ Que vous le vouliez ou non, cet ouvrage vous vaudra de figurer dans
les rangs des «révisionnistes» du génocide, en exécrable compagnie.
Comment sortir du piège?

Je l'indique dans un avertissement au lecteur, non publié: je sais que
je serai classé, au mieux parmi les révisionnistes, au pire chez les
négationnistes. Mon espoir étant de ne figurer que dans la première
catégorie. Ce que j'assume, car, lorsque l'Histoire est �* ce point
truquée, la seule façon de reprendre le chemin de la vérité, c'est de la
réviser. Mon intention est bien de procéder �* une relecture des faits.
Je ne nie pas ce qui s'est passé. Je ne remets pas en question le
génocide des Tutsi. Je le replace dans une histoire dont j'explore la
face cachée.

++ La vérité officielle serait-elle pur mensonge?

Mon but est de rééquilibrer la vision de cette tragédie. Si ce livre
peut déclencher de nouvelles enquêtes �* partir de l'attentat qui fut
fatal au président rwandais Juvénal Habyarimana et �* son homologue
burundais, tant mieux. Je veux aussi montrer que cet attentat n'est que
l'un des épisodes du processus de conquête du pouvoir amorcé dès 1990
par le Front patriotique rwandais de Paul Kagamé.

++ Pourquoi vous attardez-vous tant sur Jean Carbonare, ancien président
de l'association Survie?

Parce que son impact, celui de ses larmes télévisées au 20 Heures, a été
bien plus important qu'on ne l'imagine. Jusqu'�* déstabiliser alors
l'entourage de François Mitterrand. Car, au début de 1993, c'est fini.
La France a décidé de quitter le Rwanda et de passer le relais �* l'ONU.
Elle y reviendra dans un autre contexte. En France, le mot «génocide»,
dès qu'il apparaît, tétanise bien des acteurs clefs du dossier.

«Par sa volonté d'accéder au pouvoir, Paul
Kagamé est le premier responsable» Pierre Péan

++ Vous dénoncez aussi le chercheur Jean-Pierre Chrétien.

Lui m'importe dès lors qu'il passe pour la référence absolue, invoquée
dans tous les rapports de toutes les missions. Depuis onze ans, pas un
livre sur le sujet qui ne s'inspire des travaux de cet universitaire
militant, enclin �* mélanger les casquettes.

++ Vous traitez de façon minimaliste les Interahamwe, ces miliciens hutu
qui ont fourni le gros de la troupe des massacreurs. Pourquoi?

Je les inscris dans le phénomène plus général des milices dont se dotent
tous les partis. Je relativise leur spécificité. L�* encore, il s'agit
d'une remise en perspective.

++ Selon vous, il y a eu, depuis 1990, plus de Hutu que de Tutsi
assassinés. Sur quoi repose cette conviction?

Je la maintiens. Elle repose notamment sur les études de l'ancien
ministre de la Défense de Paul Kagamé, Emmanuel Habyarimana, et sur les
recherches de Joseph Matata, militant des droits de l'homme. De même,
des documents du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
[UNHCR] et des dépêches émanant de divers ambassadeurs attestent que le
FPR a fait passer pour des victimes tutsi des Hutu massacrés par ses hommes.

++ Vos témoignages sont pour le moins sélectifs.

Ils le sont par définition, puisque je les sélectionne. Voil�* onze ans
que règne la vérité dominante. il est normal d'éclairer l'autre face de
la pièce. Jamais, dans aucun écrit, je n'ai prétendu �* l'objectivité.
Mieux, je revendique ma subjectivité.

++ A vous lire, le bras de fer a opposé Habyarimana, le saint homme, �*
Kagamé, l'incarnation du mal. Un peu simpliste, non?

A partir d'avril 1992, et jusqu'�* l'assassinat du président burundais
Melchior Ndadaye, en octobre 1993, il est clair que le président
rwandais est dépouillé de l'essentiel de ses pouvoirs. Après, il y a
scission dans son entourage et restauration d'un système Habyarimana.
S'agissant de Paul Kagamé, j'estime que, par sa volonté d'accéder au
pouvoir, il est le premier responsable d'une authentique tragédie. Pour
trois raisons: il attaque par les armes �* l'automne 1990; il manipule
opinions et décideurs en commanditant des actions terroristes attribuées
aux miliciens hutu; il orchestre l'attentat contre le Falcon 50
d'Habyarimana, sachant pertinemment que l'événement déclenchera des
massacres dans son propre camp, aux dépens de Tutsi de l'intérieur qu'il
tient pour des «collabos». En revanche, je ne dis pas qu'il savait
l'ampleur que prendraient les représailles. Je ne vois pas un personnage
en Afrique �* qui l'on peut imputer une telle hécatombe.

++ Vous évoquez de «prétendus escadrons de la mort». Pourquoi «prétendus»?

J'affirme ceci: il n'y a pas eu d'escadrons de la mort tels que décrits
par le témoin Janvier Afrika, souvent cité par les adeptes de la vérité
officielle. En clair, il s'agit de phalanges de tueurs téléguidés par la
présidence �* la faveur de réunions tenues dans une synagogue de Kigali
en présence d'Agathe, l'épouse d'Habyarimana.

++ Comment pouvez-vous nier que le génocide était planifié?

Il y avait des deux côtés des listes d'ennemis �* liquider. Je n'appelle
pas cela une planification.

++ Lancée par Paris, l'opération Turquoise reste pour le moins
controversée. Quelle était sa véritable vocation?

Mon enquête montre que l'opération, lancée notamment �* l'initiative
d'Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, obéissait �* un
dessein humanitaire. Et que, globalement, l'armée française ne peut être
accusée de complicité de génocide. C'est un procès ignominieux.
L'attitude de la France a été respectable. Elle a légitimé le FPR comme
force politique et a vraiment pesé sur Habyarimana dans le sens de
l'ouverture et de la démocratisation. Voil�* au moins ce qu'était sa
stratégie.

++ Vous écrivez que, avant Turquoise, les conseillers militaires
français des Forces armées rwandaises (FAR) ont «frôlé» l'engagement
direct contre le FPR.

Le mot est faible… J'écris aussi qu'il s'agit d'un understatement, une
litote. En 1992-1993, par exemple, des militaires français assurent
pendant des semaines tous les réglages de deux batteries d'artillerie,
l'une venue d'Egypte, l'autre de Bangui [République centrafricaine].
Leurs partenaires rwandais n'ont qu'�* appuyer sur le bouton.

++ Pourquoi le rapport du juge Jean-Louis Bruguière, bouclé depuis près
de deux ans et qui conclut �* la responsabilité du FPR dans l'assassinat
d'Habyarimana, ne sort-il pas?

C'est une question centrale �* laquelle je ne peux répondre. Le document
est finalisé, et on l'attend toujours. Difficile de ne pas s'interroger.

++ Vous décrivez une «étrange mission» accomplie par des soldats belges
�* la veille de l'attentat du 6 avril 1994. Pensez-vous qu'ils sont
impliqués dans ses préparatifs?

Bizarrement, personne n'est allé au bout de cette histoire. Pas même la
commission d'enquête du Sénat belge. Pourquoi? Mystère. On sait que tous
les cadres du FPR étaient informés de la date de l'attentat; on sait
aussi qu'�* cette époque le contingent belge convoyait certains d'entre
eux dans ses véhicules. S'il y a suspicion, elle naît du traitement
réservé �* ces informations.

++ A vos yeux, la presse, française ou belge, a péché par candeur ou par
parti pris. Facile �* dire, une décennie plus tard et de Paris.

Je ne jette pas la pierre �* ceux qui ont vécu l'horreur et ont alors été
emportés par l'émotion. Mais je m'interroge sur ceux qui, onze ans
après, refusent de se remettre en question.

++ De nombreux prêtres catholiques ont été accusés de complicité de
génocide. Ils ont parfois été poursuivis. Méritent-ils tous ce sort?

Je ne peux me prononcer sur tous les cas. J'en ai étudié un �* fond. J'ai
la conviction absolue que les accusations portées contre le père
Wenceslas, réfugié en France, sont honteuses et inadmissibles. Les
procédés employés par ses procureurs - calomnie, harcèlement jusque dans
son église en plein baptême - rappellent de très mauvais souvenirs. Que
des universitaires ou des avocats de renom se prêtent �* ce genre de
montage est intolérable.
 
 



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