On mange bien =?ISO-8859-1?Q?=E0_la_Maison_Blanche?=

"Les experts n'ont pas pu goûter les plats, mais la plupart ont jugé les
menus bien conçus, avec des ingrédients équilibrés, des grands vins et
un recours judicieux aux produits américains. Tim Zagat, auteur de
guides de restaurants, évoque toutefois des menus "un peu étranges"
émaillés de "combinaisons incongrues". "Je serais très heureux de
manger un plat de crabe bleu du Maryland ou bien une soupe au citron
Meyer ou encore des spaetzels (pâtes aux oeufs, ndlr) aux épinards, mais
les trois en même temps, c'est un peu inhabituel!", remarque-t-il,
commentant l'entrée d'un dîner officiel de février 2006.

La chef de la Maison Blanche, Cristeta Comerford, a cuisiné pour au
moins 33 chefs d'Etat depuis sa prise de fonctions en août 2005. Ses
menus révèlent une utilisation massive d'ingrédients américains, des
notes occasionnelles d'exotisme comme ce melon charentais servi pour la
venue du Premier ministre australien, et un net penchant pour le crabe
du Maryland, le boeuf de Kobé, les crevettes et l'agneau, déj�* servis
deux ou trois fois chacun.

Autres tendances lourdes: les légumes. Asperges, panais, céleri et
avocat ont ainsi fait des apparitions répétées. En revanche, le poulet,
pourtant omniprésent dans les restaurants de la capitale, figure aux
abonnés absents. "Les menus sont vraiment bien pensés et réalisés. On
s'attend au meilleur de la part de la Maison Blanche", juge Susan Lacz,
du traiteur Ridgewells �* Bethesda, Maryland.

Autre observateur, le chef Henry Dinardo évoque un "bon équilibre entre
les fruits de mer (...) et la viande, des condiments appropriés et une
grande utilisation des produits américains". "La cuisine américaine a
tellement évolué qu'il n'est plus nécessaire de faire de la cuisine
française �* la Maison Blanche, �* moins de recevoir l'ambassadeur de
France", ajoute-t-il.

Par le passé, les fourneaux étaient tenus par des chefs tricolores ou
formés �* l'école de la gastronomie française, qui servaient de la
cuisine française. Même les menus étaient écrits dans la langue de
Molière. Hillary Clinton a mis fin �* cette tradition en 1994 en
recrutant Walter Scheib pour servir des plats régionaux américains, et
l'actuelle Première Dame, Laura Bush, a maintenu le cap.

M. Scheib a rendu son tablier en 2005 et a été remplacé par Mme
Comerford, son adjointe pendant dix ans. Elle inaugura ses nouvelles
fonctions en novembre de cette année-l�* avec un dîner très médiatisé de
130 personnes en l'honneur du prince Charles et de son épouse Camilla.
"Elle a réalisé un travail formidable avec la nourriture américaine",
souligne Ris Lacoste, ancienne chef d'un restaurant huppé de Washington,
qui salue en particulier la carte des vins et la soupe en entrée: "Un
moyen très séduisant d'ouvrir un repas." Tim Zagat déplore quant �* lui
le langage "fleuri" des menus, comme par exemple ce "poivron taxi jaune"
servi en l'honneur d'un hôte new-yorkais. Mais il apprécie la mention de
l'origine des vins et souhaite que les mêmes précisions accompagnent les
aliments sur la carte. "Ce serait, dit-il, un moyen formidable de
promouvoir la nourriture américaine."<
http://www.lesoir.be/channels/restos..._blanche.shtml


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

"D'Iberville"

> "Ce serait, dit-il, un moyen formidable de promouvoir la nourriture
> américaine."<

ce qui serait encore plus formidable c'est qu'ils se soucient d'avantage et
ce chaque jour que des soldats meurent pour une guerre qui ne mènera �*
rien!

"Lucille" <LucilledeLavercantiè[email protected]> a écrit dans le message de
news: [email protected]...
>
> "D'Iberville"
>
> > "Ce serait, dit-il, un moyen formidable de promouvoir la nourriture
> > américaine."<
>
> ce qui serait encore plus formidable c'est qu'ils se soucient d'avantage
et
> ce chaque jour que des soldats meurent pour une guerre qui ne mènera �*
> rien!
>

Ca m'étonne qu'il n'y a pas de sauce au pétrole au menu,

Gilles

On Tue, 23 Jan 2007 19:15:44 -0500, D'Iberville <[email protected]>
wrote:

>"Les experts n'ont pas pu goûter les plats, mais la plupart ont jugé les
>menus bien conçus, avec des ingrédients équilibrés, des grands vins et
>un recours judicieux aux produits américains.

J'espère qu'on a banni les bretzels...

Gilles a exprimé avec précision :
> "Lucille" <LucilledeLavercantiè[email protected]> a écrit dans le message de
> news: [email protected]...
>>
>> "D'Iberville"
>>
>>> "Ce serait, dit-il, un moyen formidable de promouvoir la nourriture
>>> américaine."<
>>
>> ce qui serait encore plus formidable c'est qu'ils se soucient d'avantage et
>> ce chaque jour que des soldats meurent pour une guerre qui ne mènera �*
>> rien!
>>
>
> Ca m'étonne qu'il n'y a pas de sauce au pétrole au menu,
>
> Gilles

ça doit être amer non ?

--
Nicole ni cravate :-)

Mon meilleur repas, c'etait �* l'Hotel de Paris! Mais c'est une autre histoire.

--
JiMMs

"Bartleby" <[email protected]> a écrit dans le message de
news:[email protected]...
> On Tue, 23 Jan 2007 19:15:44 -0500, D'Iberville <[email protected]>
> wrote:
>
> >"Les experts n'ont pas pu goûter les plats, mais la plupart ont jugé les
> >menus bien conçus, avec des ingrédients équilibrés, des grands vins et
> >un recours judicieux aux produits américains.
>
> J'espère qu'on a banni les bretzels...

On Tue, 23 Jan 2007 19:15:44 -0500, D'Iberville <[email protected]>
wrote:

(...)

>servi en l'honneur d'un hôte new-yorkais. Mais il apprécie la mention de
>l'origine des vins et souhaite que les mêmes précisions accompagnent les
>aliments sur la carte. "Ce serait, dit-il, un moyen formidable de
>promouvoir la nourriture américaine."<
>http://www.lesoir.be/channels/restos..._blanche.shtml


les socialo-communistes sont heureux de cet exemple formidable de
nationalisme.

comme toujours.

sauf le nationalisme français.

--

UBU

"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement"
"Et les mots pour le dire arrivent aisément"
(Boileau, Art poétique)