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#1 |
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![]() .... dès le début de la guerre, Hitler
(http://bp2.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/...0-h/hitler.jpg) s'était progressivement soustrait aux regards du peuple allemand. Le Führer passait désormais l'essentiel de son temps au Wolfschanze de Rastenburg, en Prusse orientale, dont l'ambiance quasi-monacale n'était pas sans lui rappeler la "période la plus heureuse de sa vie", lorsqu'il servait comme estafette sur le Front, lors de la Première Guerre mondiale. Dans ce QG de campagne bâti au milieu des bois, et où le colonel Stauffenberg tenterait un jour de l'assassiner, Hitler, rendu insomniaque, épuisait ses généraux et ses secrétaires par d'interminables monologues qui duraient jusque très tard dans la nuit. Lorsqu'il en sortait - ce qui devenait de moins en moins fréquent - c'était presque toujours pour rejoindre sa résidence de Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises. Après Stalingrad, Hitler cessa pratiquement de se rendre �* Munich ou �* Berlin, sauf �* l'occasion de quelques rares cérémonies commémoratives. Pour le peuple allemand, il devint le grand absent, celui dont le nom restait sur toutes les lèvres mais que seuls quelques privilégiés avaient encore la possibilité d'apercevoir. D'innombrables rumeurs couraient �* présent sur son compte. Certains le disaient malade, prisonnier de son entourage, ou carrément décédé. Mais ce retrait volontaire de la vie publique lui offrait néanmoins un avantage : celui d'échapper �* l'essentiel des critiques, qui s'adressaient plutôt �* l'armée, �* la SS, �* l'un ou l'autre ministre et, surtout, �* Goering, que chacun rendait responsable des bombardements alliés de plus en plus nombreux sur les villes allemandes... -- Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...", sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/ "Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau". |