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![]() Chacun a en mémoire les graves difficultés rencontrées depuis deux ou
trois ans par plusieurs grandes sociétés américaines, dont l’emblématique General Motors, face �* l’obligation de provisionner leurs engagements en matière d’assurance-santé de leur retraités. Après avoir précédemment subi les avanies des fonds de pensions, pour des raisons voisines, ces entreprises, qui n’avaient absolument pas anticipé que le vieillissement coûte aussi, et d’abord, en matière de soins et de traitements divers, ont désormais tiré la sonnette d’alarme. Même le très libéral gouverneur Schwarzenegger vient de se convertir bruyamment �* la « protection santé universelle », déclenchant un beau tollé dans son camp. Comme le rappelle Laetitia Maelhes dans un excellent article des Echos datés du 25 janvier, il n’est jusqu’�* George W. Bush qui ne déclare sa volonté d’augmenter les crédits fédéraux destinés au systèmes sociaux, dans son dernier discours sur l’Etat de l’Union. Même sous le sourcilleux regard de Nancy Pellosi, pareil revirement peut surprendre. Il y a donc bien le feu �* la maison américaine. Effectivement, près de la moitié des citoyens se trouvent dépourvus d’une assurance-maladie au moins temporairement sur une année, tandis que 15% en sont privés de manière permanente. Les primes s’envolent, pouvant représenter jusqu’�* une année de salaire pour un salarié ayant �* couvrir un ménage de quatre personnes. Outre une désocialisation massive des dépenses, on constate que les employeurs se désengagent aussi quand ils le peuvent encore, les plus petits étant les premiers touchés, avec une recrudescence massive des faillites pour ce motif. Quant aux gros, on l’a vu, ils s’enfoncent dans le rouge, sous le coup de cette tendance conjuguée du vieillissement de la population et de la croissance des coûts. On se souvient qu’Hillary Clinton, chargée par son président et mari de traiter ce dossier, dut y renoncer en 1994, face au poids des oppositions, notamment républicaine, qui se firent alors jour. Le paradoxe serait évidemment qu’elle y parvienne dans un avenir proche, comme Chef de l’Etat �* son tour, et aille même au devant d’un fort inattendu consensus politique, tant le désarroi de la droite américaine est abyssal et les attentes des employeurs angoissées. Sur cette voie, il n’est pas exclu que notre bon vieux modèle de sécurité sociale, tant décrié par quelques visiteurs furtifs de l’actuel hôte de la Maison-Blanche, ne retrouve un lustre réel outre-atlantique, au point de renforcer plus encore la communauté des enjeux présidentiels actuels entre la France et les Etats-Unis. |