Saviez-vous que... - 1442 - =?windows-1252?Q?=E0_jamais_Geli?=

… Hitler ne serait pas Hitler, et ne continuerait pas �* fasciner par
del�* les décennies, s'il ne s'avérait paradoxe par excellence.

Alors que sa relation avec Geli
(http://bp2.blogger.com/_VsNSi_tHDW4/...600-h/1442.jpg)

constitue assurément pour lui celle qui ressemble le plus �* l'Amour
véritable, elle n'en est pas moins totalement déséquilibrée et promise
dès le départ �* une fin abrupte.

Même s'il se plaît �* apparaître �* son bras, Hitler n'en délaisse pas ses
autres admiratrices pour autant, et n'entend certes offrir �* aucune le
mariage et une place déterminante dans sa vie.

Vouant un amour pour le moins pervers �* sa nièce, Hitler n'annule
pourtant aucun de ses meetings dans les jours suivants le suicide de
celle-ci, et dépense �* vrai dire bien plus d'énergie �* combattre la
Presse et les ennemis politiques qui se sont emparés de l'affaire plutôt
qu'�* se recueillir sur sa dépouille.

Prétextant son statut d'apatride et de persona non grata en Autriche
(1), Hitler refuse d'y accompagner le corps de Geli, qui demeurera même
dans un caveau d'attente, privé de sépulture, jusqu'en 1946

Mais, comme le souligne François Delpla, "l’absence de Hitler aux
obsèques (…) est suivie d’un voyage discret sur la tombe, une semaine
plus tard, et s’explique très bien par le souci que son deuil ne soit
pas mitraillé par les photographes. Enfin, l’absence d’un monument
funéraire pourrait, au moins �* titre d’hypothèse, être rapportée aux
projets architecturaux que Hitler nourrissait pour l’après-guerre,
particulièrement en Autriche. Ce n’est d’ailleurs pas seulement dans la
pierre qu’il entendait graver son épopée mais sur tous les supports, en
particulier le livre et le cinéma. Il n’est guère douteux que Geli, dans
un Reich victorieux, aurait eu une place de choix".

(1) après avoir condamné Hitler �* cinq ans de prison pour sa
participation au "putsch de la Brasserie", le gouvernement allemand,
pour s'en débarrasser, voulut l'expulser en Autriche. Mais les autorités
autrichiennes refusèrent, arguant du fait qu'ayant refusé de servir dans
l'armée autrichienne, et combattu pendant quatre ans dans l'armée
allemande en 1914-1918, Hitler n'était plus Autrichien. Un an plus tard,
en mars 1925, Hitler rédigea d'ailleurs une demande formelle d'abandon
de la nationalité autrichienne, qui lui fut accordée sans difficulté le
30 avril 1925. Il resta alors apatride pendant sept ans, n'obtenant la
nationalité allemande qu'en février 1932, suite �* sa nomination comme
conseiller ministériel...

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Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".