PS : Les socialistes se veulent moteurs de la relance économique face �* la crise lib

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Le Président du PS, Elio Di Rupo, prend acte avec satisfaction de l’accord intervenu au sein du Gouvernement fédéral pour mettre sur pied un plan de relance économique.Les mesures prévues dans le cadre de ce plan conjuguent un effort réel pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens d’une part, et la compétitivité des entreprises d’autre part. Et cela, dès le début de l’année prochaine.

Il y a effectivement urgence �* agir. Le Président du PS et la vice-première ministre Laurette Onkelinx ont été les premiers �* exiger un plan de relance pour faire face �* la crise libérale et aux conséquences dramatiques qu’elle entraîne pour les citoyens. Pour les socialistes, le Gouvernement ne pouvait rester sans réponse.

Fermement opposé au mythe libéral du « laisser-faire », le PS s’est voulu dès le début moteur de la relance économique : en affirmant le caractère indispensable d’une intervention publique pour relancer l’économie et en avançant des propositions concrètes et ambitieuses.

Ainsi, le PS retrouve dans le plan de relance du Gouvernement fédéral des mesures qu’il a lui-même appelées avec insistance :

Ø L’augmentation des allocations de chômage économique, pour soutenir le pouvoir d’achat des milliers de travailleurs qui risquent de se retrouver au chômage économique �* cause de la crise : grâce �* l’intervention du Gouvernement, l’allocation sera désormais calculée sur base d’un plafond salarial plus élevé (2.200 euros au lieu de 1.906 euros) et le taux d’indemnisation sera augmenté pour atteindre 70% (pour les cohabitants) ou 75% (pour les isolés et les chefs de ménages) du plafond salarial ;

Ø Un soutien réel au pouvoir d’achat des citoyens, notamment en diminuant le coût de l’énergie. Les socialistes l’ont répété �* plusieurs reprises : les Belges paient trop cher leur facture d’énergie. C’est pourquoi Paul Magnette s’est battu pour obtenir une diminution de la facture d’électricité qui équivaut �* une diminution de TVA de 21 �* 6% sur environ le tiers de la consommation moyenne (soit une réduction environ 30 euros). Cette réduction directe viendra s’ajouter �* la diminution globale du prix de l’électricité que le Gouvernement a négocié avec les producteurs, pour atteindre une réduction de l’ordre de 75 euros ;

Ø L’augmentation du salaire des travailleurs (125 euros en 2009, qui deviendront 250 euros en 2010), en plus de l’indexation qui doit bien entendu être maintenue et l’intégration de l’accord interprofessionnel pour soutenir les mesures prévues par les partenaires sociaux pour surmonter la crise ;

Ø Un soutien public �* l’investissement public et privé, �* la fois par de grands travaux publics et par un soutien �* la construction (diminution de la TVA sur la construction d’une première habitation, diminution de la TVA sur les logements publics) ;

Ø Un plan « environnement – emploi » car l’environnement représente pour le PS un gisement d’emplois qu’il faut soutenir et encourager. Cela passe notamment par la création de prêts « verts » pour la rénovation (avec une bonification et une déduction fiscale des intérêts), ainsi que l’augmentation de certaines déductions fiscales pour les travaux économiseurs d’énergie ;

Ø Et bien entendu un soutien �* la compétitivité des entreprises, qui font face �* des difficultés énormes suite �* la crise (diminutions de charges ciblées, accélération du remboursement TVA et du paiement des factures par l’Etat, etc.).

Face �* la crise économique et sociale, tous les pouvoirs publics doivent conjuguer leurs efforts pour limiter au maximum les dégâts, �* la fois en soutenant le pouvoir d’achat et en encourageant la création d’emplois. Après le plan anti-crise du Gouvernement wallon, le Gouvernement fédéral a montré aujourd’hui sa capacité �* faire front et �* soutenir les citoyens dans une période particulièrement difficile.





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