Vous avez dit Kyoto ?

lucie f.r. a écrit:
> "Anne" <[email protected]> wrote in message
> news:[email protected]...
>
>>Étienne a écrit:
>>
>>>Fastload wrote:
>>>
>>>>"Anne" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
>>>>
>>>>>Réjean Laflamme a écrit:
>>>>
>>>>>>J'habite �* 1h30 �* l'Est de Montréal,
>>>>>
>>>>>C'est vraiment ridicule.
>>>>
>>>>>Quand on habite �* 1h30 d'une ville, on se cherche du travail dans son
>>>>>coin. Ou on en crée.
>>>>
>>>>La je suis d'accord..
>>>
>>>Bref, ce que tous les deux vous êtes en train de dire, c'est que ceux
>>>qui prennent le transport en commun et se tapent un trajet de 90
>>>minutes devraient aussi rester chez eux? Intéressant.
>>
>>Il y a des gens qui font 130 km en transport en commun pour venir
>>travailler �* Montréal ?
>>
>
>
> Je connais qqu'un qui fait le trajet Montreal-Ottawa TOUS les jours pour le
> travail. Y en a qui sont dingues.
>
>

Je connais un prof qui enseigne �* Montréal, �* Ottawa et �* 3-R. Pas les
mêmes jours.

Où devrait-il loger pour être intelligent?


--
Thibaud

Réjean Laflamme a écrit:
> Thibaud a écrit :
>
>> Si j'avais un carrosse, j'aurais sans doute un cocher. Ce n'est pas le
>> cas.
>>
>> Et je doute que R.L. veuille m'inviter, je suis probablement trop
>> subversif.
>
>
> Ah, non ! Trop prévisible ! ;-)
>

Cette erreur ne peut être due qu'�* l'inattention :-)

--
Thibaud

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> Anne a écrit:
>
>
>>> C'est quand même étrange que ce pays, construit par le train, le
>>> néglige tellement aujourd'hui.
>>
>
>> Il y a bien d'autres choses qui sont négligées. Le modèle de
>> développement de l'Amérique n'est pas celui de l'Europe.
>
>
> L'Amérique a quand même été développée grâce au train.
>
> Qu'elle le néglige �* ce point aujourd'hui, alors que ce pourrait être un
> élément d'unité, de fierté et même d'identité, m'a toujours désolée.
>
>> À propos, ce vendredi sans voiture, quelles conséquences?
>
>
> Pfffrrrttt !
>
>
>

Le transcontinental, aux USA et au Canada, soit. Mais les trains de
banlieue ne sont pas très courants en Amérique. Je me rappelle avoir pris
un train très rétro �* Boston, et un plus antique encore �* Laval.

--
Thibaud

Thibaud a écrit:
> Anne a écrit:

>> C'est ridicule. D'une part de faire 50 km pour aller travailler;
>> d'autre part de mettre 1 h 30 si c'est en voiture.

> C'est ridicule de n'avoir pas les moyens de vivre sur l'île de Montréal.

Il y a moyen de vivre en dehors de l'île sans que ce soit �* 50 km.

> Mais ça existe.

Qu'ils se cherchent un emploi dans leur coin. Ou qu'ils en créent.

Il n'en reste pas moins qu'il est stupide de faire 3 heures de trajet
pour prester 8 jeures de travail.

--
Anne
L'intérêt d'un message
dans un forum donné
est inversement proportionnel
au nombre de forums multipostés.

Réjean Laflamme a écrit:
> Thibaud a écrit :
>
>>
>> Plutôt que de pénaliser les automobilistes, ne serait-il pas plus
>> correct de leur fournir des alternatives vivables?
>
>
> Mon point de vue aussi : de bons trains de banlieue ainsi qu'un train
> vraiment rapide toutes les heures (au moins) vers Ottawa et vers Québec,
> peut-être aussi vers Toronto.
>
> Mettez un TGV entre Montréal et Québec (avec peut-être un arrêt �*
> Drummondville ou Trois-Rivières selon le tracé) toutes les heures et il
> n'y aurait plus sur les routes beaucoup de ces bus Orléans qui
> appartenaient �* notre PM Paul Martine et nettement moins de voitures.
>
> Mais bon les trains c'est fédéral (il y a déj�* eu une dispute �* ce
> sujet, il y a au moins 15 ans, quand le Gouv. du Québec a voulu
> reprendre des voies pour augmenter la desserte, la reprise fut
> interdite) et il n'y a absolument aucune volonté �* Ottawa et en Ontario
> de pousser le secteur ferroviaire qui est au mains d'une société
> québécoise (Bombardier) alors que l'Ontario contrôle l'industrie
> automobile et la plaque tournante aéronautique canadienne est Toronto.

J'entends déj�* D'Ib demander d,où viendrait le financement.

Le fait est que cela ne s'est pas fait, et que les raisons demeurent.

Le TGV dont on a longtemps parlé enjtre Ottawa, Montréal et Québec ne s'est
pas fait parce que pas rentable (ET français). Celui entre Montréal et N-Y
non plus.

Cela deviendra peut-être intéressant quand il n'y aura plus
d'hydrocarbures, si nous possédons encore la technologie pour les faire.

--
Thibaud

D'Iberville a écrit:
> Thibaud a écrit :
>
>> D'Iberville a écrit:
>>
>>> Réjean Laflamme a écrit :
>>
>>
>>>> Vous êtes une exception statistique très rare
>>>
>>>
>>>
>>> Je survis ;-)
>>>
>>>> (il y a d'ailleurs de plus en plus de voitures sur les ponts et �*
>>>> Montréal, +50 000 nouvelles voitures par an ces 4 dernières années �*
>>>> Montréal).
>>>
>>>
>>>
>>> Ah ça, tant que le gouvernement du Québec laissera l'essence �* un
>>> dollar le litre et autorisera des centaines de milliers de voitures �*
>>> entrer et �* sortir tous les jours de Montréal, il y a peu de chances
>>> que cela change...
>>>
>>>
>>
>> Plutôt que de pénaliser les automobilistes, ne serait-il pas plus
>> correct de leur fournir des alternatives vivables?
>
>
> Certes, mais comment entendez-vous les financer ?
>
>

La première question �* poser est donc: est-ce économiquement sensé de
vouloir promouvoir les transports en commun en Amérique?

Autrement dit: pourquoi y en a-t-il si peu?

Si la seule solution est de pénaliser et d'apauvrir les navetteurs, ça
risque de se passer assez mal.

Autre question: pourquoi faut-il toujours déplacer physiquement les employés?
N'y aurait-il pas aussi d'autres solutions?


--
Thibaud

Thibaud a écrit:
> Anne a écrit:

>> L'Amérique a quand même été développée grâce au train.

>> Qu'elle le néglige �* ce point aujourd'hui, alors que ce pourrait être
>> un élément d'unité, de fierté et même d'identité, m'a toujours désolée.

> Le transcontinental, aux USA et au Canada, soit. Mais les trains de
> banlieue ne sont pas très courants en Amérique. Je me rappelle avoir
> pris un train très rétro �* Boston, et un plus antique encore �* Laval.

Je vais me répéter, je sais.

Un continent qui existe grâce au train est bien ingrat de le mépriser tant.
De ne pas en faire une priorité, de ne pas le développer.

Un continent qui renie son identité.

--
Anne
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Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> D'Iberville a écrit:
>
>
>>> Ah ça, tant que le gouvernement du Québec laissera l'essence �* un
>>> dollar le litre et autorisera des centaines de milliers de voitures �*
>>> entrer et �* sortir tous les jours de Montréal, il y a peu de chances
>>> que cela change...
>>
>
>> Plutôt que de pénaliser les automobilistes, ne serait-il pas plus
>> correct de leur fournir des alternatives vivables?
>
>
> Ben justement. Ça prend des moyens.
> Comme les automobilistes semblent en avoir, servons-nous dans leurs poches.
>

Mauvais calcul.

Plein de gens ne pourront tout simplement plus aller travailler.

--
Thibaud

Thibaud a écrit:

> Le TGV dont on a longtemps parlé enjtre Ottawa, Montréal et Québec ne
> s'est pas fait parce que pas rentable (ET français). Celui entre
> Montréal et N-Y non plus.

Pour la bonne raison que cela n'a rien �* voir avec les transports
quotidiens de travailleurs.

--
Anne
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est inversement proportionnel
au nombre de forums multipostés.

Thibaud a écrit:

> La première question �* poser est donc: est-ce économiquement sensé de
> vouloir promouvoir les transports en commun en Amérique?

Oui.

> Autrement dit: pourquoi y en a-t-il si peu?

Par manque de volonté et de moyens.

> Si la seule solution est de pénaliser et d'apauvrir les navetteurs, ça
> risque de se passer assez mal.

Mais non. L'humain est un mamifère adaptable. Et avare.

> Autre question: pourquoi faut-il toujours déplacer physiquement les
> employés?
> N'y aurait-il pas aussi d'autres solutions?

C'est ce que j'entendais par « ridicule ».

--
Anne
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au nombre de forums multipostés.

Thibaud a écrit:
> Anne a écrit:

>> Ben justement. Ça prend des moyens.
>> Comme les automobilistes semblent en avoir, servons-nous dans leurs
>> poches.

> Mauvais calcul.
>
> Plein de gens ne pourront tout simplement plus aller travailler.

Cela obligera les gouvernements �* revoir leur organisation du travail.

Il est contre-productif de faire travailler des gens 8 heures par jour
au prix de les faire voyager 3 heures.

--
Anne
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est inversement proportionnel
au nombre de forums multipostés.

Vitae forma vocatur Thibaud <[email protected]>, die Fri, 22
Sep 2006 23:59:51 -0400, in littera <[email protected]> in
foro soc.culture.belgium(et aliis) vere scripsit quod sequitur:

>Anne a écrit:
>> D'Iberville a écrit:
>>
>>> Anne a écrit :
>>>
>>>> Thibaud a écrit:
>>>
>>
>>>>> 1 h 30 de transport, cela n'équivaut pas �* 130 km...
>>>>
>>
>>>> En voiture ? Pratiquement, oui.
>>>
>>
>>> Je connais des gens qui mettent une heure trente pour faire 50kms
>>> chaque matin.
>>
>>
>> C'est ridicule. D'une part de faire 50 km pour aller travailler; d'autre
>> part de mettre 1 h 30 si c'est en voiture.
>>
>
>C'est ridicule de n'avoir pas les moyens de vivre sur l'île de Montréal.

J'avoue préférer celle de Tahiti.

>Mais ça existe.

Bien sûr...
--
Fusti

Thibaud a écrit :
> D'Iberville a écrit:
>> Thibaud a écrit :

>>> Plutôt que de pénaliser les automobilistes, ne serait-il pas plus
>>> correct de leur fournir des alternatives vivables?
>> Certes, mais comment entendez-vous les financer ?
> La première question �* poser est donc: est-ce économiquement sensé de
> vouloir promouvoir les transports en commun en Amérique?

Le transport en commun n'est jamais rentable économiquement : partout
dans le monde, il est financé peu ou prou par le contribuable.
Mais il y a d'autre raisons pour le promouvoir

> Autrement dit: pourquoi y en a-t-il si peu?

On peut évidemment souligner le manque de transports en commun, ou leur
piètre qualité, mais le vrai problème est ailleurs : le citoyen normal,
s'il a le choix, préfère et préférera toujours se déplacer seul dans sa
voiture plutôt qu'�* soixante dans un autobus. Tant que le coût du
déplacement individuel lui restera supportable, ou tant qu'il restera
autorisé, le citoyen normal continuera de bouder les transports en commun

> Si la seule solution est de pénaliser et d'apauvrir les navetteurs, ça
> risque de se passer assez mal.

Je suis bien d'accord avec vous. Mais c'est une utopie de croire qu'on
pourra développer les transports en commun sans recourir �* l'impôt ou
aux taxes,... ou qu'on pourra satisfaire aux normes de Kyoto et lutter
contre la pollution si tout le monde continue de ne vouloir circuler que
tout seul, dans sa petite (ou très grosse) boîte �* quatre roues...

> Autre question: pourquoi faut-il toujours déplacer physiquement les
> employés?
> N'y aurait-il pas aussi d'autres solutions?

Si vous parlez du télétravail, ça reste très embryonnaire et le restera
sans doute pour très longtemps...


--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"Davon geht die Welt nicht unter, sieht man sie manchmal auch grau".

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> La première question �* poser est donc: est-ce économiquement sensé de
>> vouloir promouvoir les transports en commun en Amérique?
>
>
> Oui.
>
>> Autrement dit: pourquoi y en a-t-il si peu?
>
>
> Par manque de volonté et de moyens.

Je dirais, plus par manque de moyens que de volonté. La moindre densité
humaine, et l'importance moindre de l'État et du secteur public.

>
>> Si la seule solution est de pénaliser et d'apauvrir les navetteurs, ça
>> risque de se passer assez mal.
>
>
> Mais non. L'humain est un mamifère adaptable. Et avare.

Et pas infiniment riche.

>
>> Autre question: pourquoi faut-il toujours déplacer physiquement les
>> employés?
>> N'y aurait-il pas aussi d'autres solutions?
>
>
> C'est ce que j'entendais par « ridicule ».
>

Euh?


--
Thibaud

D'Iberville a écrit:
> Thibaud a écrit :
>
>> D'Iberville a écrit:
>>
>>> Thibaud a écrit :
>>
>
>>>> Plutôt que de pénaliser les automobilistes, ne serait-il pas plus
>>>> correct de leur fournir des alternatives vivables?
>>>
>>> Certes, mais comment entendez-vous les financer ?
>>
>> La première question �* poser est donc: est-ce économiquement sensé de
>> vouloir promouvoir les transports en commun en Amérique?
>
>
> Le transport en commun n'est jamais rentable économiquement : partout
> dans le monde, il est financé peu ou prou par le contribuable.

D'ac. Mais pas �* 100%.

> Mais il y a d'autre raisons pour le promouvoir

Certes, mais les trains de banlieue se justifient plus facilement dans
l'agglomération parisienne que dans celle de Montréal, densité oblige.

>
>> Autrement dit: pourquoi y en a-t-il si peu?
>
>
> On peut évidemment souligner le manque de transports en commun, ou leur
> piètre qualité, mais le vrai problème est ailleurs : le citoyen normal,
> s'il a le choix, préfère et préférera toujours se déplacer seul dans sa
> voiture plutôt qu'�* soixante dans un autobus. Tant que le coût du
> déplacement individuel lui restera supportable, ou tant qu'il restera
> autorisé, le citoyen normal continuera de bouder les transports en commun

Pourquoi n'est-ce pas le cas en banlieue parisienne?

Pour prendre les transports en commun, beaucoup de banlieusards doivent
marcher 20 mn (ou aller �* la gare routière en voiture), attendre facilement
30 mn (irrégularité), attendre aux correspondances et passer beaucoup,
beaucoup de temps en transports. S'il y avait une gare de RER �* 10 mn de
marche, qui mène directement au métro de Montréal, le calcul serait différent.

>
>> Si la seule solution est de pénaliser et d'apauvrir les navetteurs, ça
>> risque de se passer assez mal.
>
>
> Je suis bien d'accord avec vous. Mais c'est une utopie de croire qu'on
> pourra développer les transports en commun sans recourir �* l'impôt ou
> aux taxes,... ou qu'on pourra satisfaire aux normes de Kyoto et lutter
> contre la pollution si tout le monde continue de ne vouloir circuler que
> tout seul, dans sa petite (ou très grosse) boîte �* quatre roues...

La mode étant au rétrécissement de l'État et du secteur public, et �* la
diminution de l'impôt, cela ne me semble pas trop d'actualité.

Cela dit, les hydrocarbures finiront bien par manquer un jour, et les
données du problème seront alors très différentes.

Par ailleurs, développer des véhicules individuels qui fonctionnent �* autre
chose qu'�* l'essence ne serait pas non plus une mauvaise idée. Mais le
moteur-roue a été définitivement enterré et les véhicules �* énergie
alternative ne sont que des curiosités technologiques sans grande réalité
économique. Ce n'est pas par conservatisme que je me suis résigné �* acheter
une voiture �* essence; la Toyota hybride m'ntéressait, mais ce n'était pas
réaliste.

>
>> Autre question: pourquoi faut-il toujours déplacer physiquement les
>> employés?
>> N'y aurait-il pas aussi d'autres solutions?
>
>
> Si vous parlez du télétravail, ça reste très embryonnaire et le restera
> sans doute pour très longtemps...
> >

Je le pense aussi, mais c'est dommage. Les NTIC permettent de faire bien
des choses �* distance, pour peu qu'on le veuille.

Si l'on peut installer des centres d'appel aux Indes ou au Sénégal,
pourquoi par des bureaux en banlieue? Ou en Gaspésie?
Une société californienne avait fonctionné ainsi après le tremblement de
terre il y a quelques années, cela semblait aller bien.




--
Thibaud

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> Anne a écrit:
>
>
>>> Ben justement. Ça prend des moyens.
>>> Comme les automobilistes semblent en avoir, servons-nous dans leurs
>>> poches.
>>
>
>> Mauvais calcul.
>>
>> Plein de gens ne pourront tout simplement plus aller travailler.
>
>
> Cela obligera les gouvernements �* revoir leur organisation du travail.
>
> Il est contre-productif de faire travailler des gens 8 heures par jour
> au prix de les faire voyager 3 heures.
>

Je suis bien d'accord, mais ce ne sont pas les gouvernements qui décident,
surtout pas ici.



--
Thibaud

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> Le TGV dont on a longtemps parlé enjtre Ottawa, Montréal et Québec ne
>> s'est pas fait parce que pas rentable (ET français). Celui entre
>> Montréal et N-Y non plus.
>
>
> Pour la bonne raison que cela n'a rien �* voir avec les transports
> quotidiens de travailleurs.
>

Il y a des profs qui habitent en région parisienne et qui enseignent �*
Orléans. On les appelle «turbo-profs».

Mais de toute façon, les raisons qui ont fait capoter le TGV interdisent
aussi l'implantation ici de trains de banlieue �* l'européenne. C'est
dommage, mais pour le moment c'est ainsi.

--
Thibaud

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> Anne a écrit:
>
>
>>> L'Amérique a quand même été développée grâce au train.
>>
>
>>> Qu'elle le néglige �* ce point aujourd'hui, alors que ce pourrait être
>>> un élément d'unité, de fierté et même d'identité, m'a toujours désolée.
>>
>
>> Le transcontinental, aux USA et au Canada, soit. Mais les trains de
>> banlieue ne sont pas très courants en Amérique. Je me rappelle avoir
>> pris un train très rétro �* Boston, et un plus antique encore �* Laval.
>
>
> Je vais me répéter, je sais.
>
> Un continent qui existe grâce au train est bien ingrat de le mépriser tant.
> De ne pas en faire une priorité, de ne pas le développer.
>
> Un continent qui renie son identité.
>

Que pèse la gratitude face au réalisme économique?

D'ailleurs, cela existe-t-il ailleurs que dans l'esprit de passéistes comme
nous? :-]



--
Thibaud

Anne a écrit:
> Thibaud a écrit:
>
>> Anne a écrit:
>
>
>>> C'est ridicule. D'une part de faire 50 km pour aller travailler;
>>> d'autre part de mettre 1 h 30 si c'est en voiture.
>>
>
>> C'est ridicule de n'avoir pas les moyens de vivre sur l'île de Montréal.
>
>
> Il y a moyen de vivre en dehors de l'île sans que ce soit �* 50 km.

Je ne sais pas trop. J'observe que des lotissements se font de plus en plus
loin, dans le nord de Lanaudière par exemple. Il doit y avoir des raisons
pour cela.

>
>> Mais ça existe.
>
>
> Qu'ils se cherchent un emploi dans leur coin. Ou qu'ils en créent.

Nyaka... je suis sûr que plein de gens aimeraient soit déménager près de
leur emploi, travailler près de chez eux, ou se créer un job proche et �*
leur convenance. Cela ne semble pas si facile, hélas.

>
> Il n'en reste pas moins qu'il est stupide de faire 3 heures de trajet
> pour prester 8 jeures de travail.
>

C'est pourtant assez courant.

Beaucoup d'aspects de nos sociétés sont stupides.
Ça ne les empêche pas de perdurer.



--
Thibaud

Fustigator a écrit:
> Vitae forma vocatur Thibaud <[email protected]>, die Fri, 22
> Sep 2006 23:59:51 -0400, in littera <[email protected]> in
> foro soc.culture.belgium(et aliis) vere scripsit quod sequitur:
>
>
>>Anne a écrit:
>>
>>>D'Iberville a écrit:
>>>
>>>
>>>>Anne a écrit :
>>>>
>>>>
>>>>>Thibaud a écrit:
>>>>
>>>>>>1 h 30 de transport, cela n'équivaut pas �* 130 km...
>>>>>
>>>>>En voiture ? Pratiquement, oui.
>>>>
>>>>Je connais des gens qui mettent une heure trente pour faire 50kms
>>>>chaque matin.
>>>
>>>
>>>C'est ridicule. D'une part de faire 50 km pour aller travailler; d'autre
>>>part de mettre 1 h 30 si c'est en voiture.
>>>
>>
>>C'est ridicule de n'avoir pas les moyens de vivre sur l'île de Montréal.
>
>
> J'avoue préférer celle de Tahiti.

Pas trop facile de trouver un bon boulot l�*...

J'y ai une nièce.

>
>
>>Mais ça existe.
>
>
> Bien sûr...



--
Thibaud