Week van de francophonie

1handclapping · 19 maart 2007, 15:13

[SIZE=2]Vooral in Franstalige landen wordt het deze week gevierd: van 17 tot 25 maart is het de Internationale Week van de Francofonie. Waarom een Franse week? "Het is alsof je aan de vissen vraagt het water in hun kom te vieren", zei enkele jaren geleden de taalkundige Bernard Cerquiglini, een belangrijk adviseur van de Zwitserse minister-president in taalzaken. "Zoals het water in hun kom voor de vissen, is de taal doorzichtig geworden, natuurlijk, vanzelfsprekend. Het is daarom nuttig om eenmaal per jaar die taal te vieren die ons gemeenschappelijk goed is, het cement van de maatschappij, het basiselement van de cultuur en van de toegang tot de cultuur." De Zwitserse krant Le Temps heeft er een achtergrondartikel over.

Du 17 au 25 mars, 68 pays dans le monde célèbrent la langue française �* travers une série de manifestations qui culminent le 20 mars, traditionnellement «Journée internationale de la Francophonie». En Suisse, une cinquantaine de manifestations sont prévues (lire ci-dessous). Mais pourquoi une Semaine de la langue française? «Autant demander aux poissons rouges de fêter l'eau de leur bocal.» A cette question, Bernard Cerquiglini répondait en 2003 (le linguiste était alors délégué général �* la langue française auprès du premier ministre): «Comme l'eau du bocal pour les poissons, leur langue est devenue transparente, naturelle, évidente. Il est opportun, une fois par an, de célébrer cette langue qui est devenue notre bien commun, le ciment de la vie civique, la langue de la République, l'élément de base de la culture et de l'accès �* la culture.»
Sans oublier que le bocal est immergé dans un océan où nagent des millions de poissons de toutes les couleurs �* qui il est bon de rappeler que le français est aussi leur environnement «naturel». Il suffit pour s'en convaincre d'observer le plateau de Questions pour un champion. Lors des finales francophones, lundi dernier, sur le plateau de France 3, ils étaient six �* honorer le français: Russe et Québécoise, Cubain, Libanais, Irlandais et Béninois, chacun brandissant son drapeau national sous la bannière bienveillante de la France, «mère des arts, des armes et des lois». Au bout d'un duel serré, c'est le Béninois qui l'a emporté sur la Québécoise avec la bénédiction du Sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.
Victoire bienvenue: qu'il soit «butin de guerre», comme le revendiquait l'Algérien Kateb Yacine, héritage répudié ou modèle contraignant, le français a partie liée avec l'histoire coloniale. Et auparavant, déj�*, avec la politique et la diplomatie. Le terme de «francophonie» a été employé pour la première fois par Onésime Reclus, frère d'Elisée et géographe lui aussi, vers 1880, dans France, Algérie et colonies. Il y manifestait cette tranquille assurance qui n'est plus de mise aujourd'hui: «Nos grands écrivains n'ont été dépassés nulle part, ni dans l'Antiquité, ni dans les temps modernes; leur influence, leur gloire sont universelles.»
Le savant craignait quand même qu'il ne se forme, avec le temps, «un patois sans harmonie, sans poésie, sans noblesse, sans flexibilité, sans grâce, une langue franque, un sabir, un papiamento nés du concours de tous les commerçants et de tous les marins du Globe!» Un siècle plus tard, nous y sommes avec le triomphe d'un anglais véhiculaire mondial. C'est aussi contre cet impérialisme que se dresse la francophonie, particulièrement dans les pays de l'Est et au Moyen-Orient, où le français était langue de culture, marque de distinction sociale. Ce n'est pas par hasard que les sommets de la Francophonie se sont tenus �* Bucarest (2006), �* Beyrouth (2002), et en 2004 �* Ouagadougou.
Plus près du centre, dans les marges, les zones limitrophes entretiennent un rapport trouble d'amour et d'hostilité avec la France. Rien d'étonnant donc �* ce que les «Documents pour l'histoire des francophonies» soient publiés par Archives et musée de la littérature, une institution sise �* Bruxelles, soutenue par la Communauté française de Belgique. L'Europe et les Francophonies, ouvrage collectif qui vient de sortir, est dirigé par une Algérienne, un Suisse, un Belge et un Français. Il reprend un colloque tenu �* Strasbourg en 2001 alors que Les Ecrivains francophones interprètes de l'histoire. Entre filiation et dissidence, qui sort en même temps, se fait l'écho du colloque de Cerisy en 2003. Les deux ouvrages offrent des entrées très intéressantes sur les enjeux politiques, économiques et, bien sûr, culturels, de la bonne santé du français.
Dans le premier volume, Noël Cordonier, de l'Université de Lausanne, dresse la typologie des représentations du français comme «universel»: «C'est la langue humaine», n'hésite pas Rivarol. «Fille aînée» de l'Eglise, mère de la République et de la philosophie, dotée d'une nature qui résume tous les paysages, la France a une vocation prométhéenne. Et quand l'effritement des colonies, le déclin de l'aura du français induisent une «déflation», la France devient la garante des valeurs du passé et sa langue, «la mieux faite et la mieux placée pour transmettre généralement le testament des civilisations disparues», selon Maurice Druon!
Des «contre-feux» se sont dressés contre cette surenchère nationaliste. Ramuz, déj�*, dit Cordonier, qui salue «la parfaite éclosion du génie français vers le général et l'universel» mais revendique l'enracinement national et même régional, et prend ses distances par rapport �* la norme parisienne. Par contre, une Dominique Rolin, romancière née en Belgique, enjoint vivement �* ses compatriotes d'émigrer �* Paris et de nettoyer leur langue. Belges et Romands souffrent souvent d'une insécurité langagière profondément ancrée.
Dans les anciennes colonies, le rapport au français est encore plus compliqué. L'Algérien Jean Amrouche le revendique: «Je n'accepte absolument pas que les Français considèrent que la langue française est leur propriété �* eux.» Faut-il faire fructifier cette propriété ou la renier pour en investir une autre, arabe, langue d'Afrique noire ou créole?
Kateb Yacine choisit d'exploiter ce «butin de guerre». Léopold S. Senghor et Aimé Césaire commencent par rendre hommage, dans leurs œuvres, au français dans ce qu'il a de plus «correct», tout en se réclamant d'une «négritude» qui parfume leur langue d'exotisme. Si leur langue paraît souvent aujourd'hui académique, désuète ou grandiloquente, ils ont ouvert la voie aux Africains (Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi...) et aux Antillais (Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau...) qui, dès les années 1980, se sont emparés du français pour se l'approprier.
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"Het frans is niet het eigendom van de fransen..."
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Lao Tzu · 19 maart 2007, 15:44

Kom allen naar de Vlaamse Week!

skaldis · 19 maart 2007, 15:47

Ik haat Frans en ga het binnenkort wel beginnen leren weeral. In heel Europa is Engels tweede taal, zelfs in Wallonië, en wij moeten hier Frans leren spreken of we geraken aan geen job. We moeten Frans leren spreken zodat wij Vlamingen op het werk naar elkaar kunnen bellen en dan in het Frans spreken. Ik haat Frans. Laatst hoorde ik een Gentenaar die nu in Brussel woont en ergens in een bandje speelt dat op niets trekt een interview geven op de radio. Man, die sprak Nederlands met een Parijse intonatie, zo hautain en bekakt. Hij zei dat we in Vlaanderen wel kleinkunst hadden maar dat dat niets was ivm de Franse Chanson waarop zijn Franse Chanson in het Engels door de baffels braakte. Ik gaf over op het radiotoestel en toen kreeg ik nog een draai om de oren ook. Ik haat Frans. Of op reis, jonge Fransen die pogen Engels tegen me te praten, en ik kan me gewoon niet inhouden en trek een vieze bek en spuw op de grond waarna ik hen de rug toedraai. Bij koppels moeten steeds de vrouwen het woord voeren want de gasten lukt het niet iets anders te spreken dan Frans. Ik haat Frans. Dag van de Francofonie. Daarmee dat ik al een hele dag hartkloppingen heb en me maar raar voel. Oh nee, week van de kakafonie. Dat overleef ik waarschijnlijk niet. Een hele week het zuur en braakneigingen. Goed van Chirac dat ze daar nog kerncentrales gaan bijbouwen. Dan moeten wij dat niet doen. Kunnen we met alle Vlamingen eens alle elektriciteit afzetten en dan blaast Frankrijk zichzelf op. Haha. Mijn buikpijn zal dan wel over zijn. Schuddebuiken zal ik. En dat is gezond. Ale a toujours. Ik ga voort etudier la langue Francais.

Kay_ · 19 maart 2007, 15:53

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door skaldis

... Of op reis, jonge Fransen die pogen Engels tegen me te praten, en ik kan me gewoon niet inhouden en trek een vieze bek en spuw op de grond waarna ik hen de rug toedraai. ...

Respectvol,omdat die Fransen niet zo goed Engels kunnen als jou (ik neem dan ook maar aan dat u perfect engels kan) gedraag je je zo

Citaat:

...Dag van de Francofonie...

Gelukkig dat jij ook onberispelijk Nederlands kan lezen *kuch*. Zie titel.

skaldis · 19 maart 2007, 15:59

Eet nooit frieten zonder zout.

Lao Tzu · 19 maart 2007, 16:00

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door skaldis

Eet nooit frieten zonder zout.

Doe ik lekker wel!

Kay_ · 19 maart 2007, 16:03

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Lao Tzu

Doe ik lekker wel!

Ik ook,nah!

Jazeker · 19 maart 2007, 16:37

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door skaldis

Ik haat Frans en ga het binnenkort wel beginnen leren weeral. In heel Europa is Engels tweede taal, zelfs in Wallonië, en wij moeten hier Frans leren spreken of we geraken aan geen job. We moeten Frans leren spreken zodat wij Vlamingen op het werk naar elkaar kunnen bellen en dan in het Frans spreken. Ik haat Frans. Laatst hoorde ik een Gentenaar die nu in Brussel woont en ergens in een bandje speelt dat op niets trekt een interview geven op de radio. Man, die sprak Nederlands met een Parijse intonatie, zo hautain en bekakt. Hij zei dat we in Vlaanderen wel kleinkunst hadden maar dat dat niets was ivm de Franse Chanson waarop zijn Franse Chanson in het Engels door de baffels braakte. Ik gaf over op het radiotoestel en toen kreeg ik nog een draai om de oren ook. Ik haat Frans. Of op reis, jonge Fransen die pogen Engels tegen me te praten, en ik kan me gewoon niet inhouden en trek een vieze bek en spuw op de grond waarna ik hen de rug toedraai. Bij koppels moeten steeds de vrouwen het woord voeren want de gasten lukt het niet iets anders te spreken dan Frans. Ik haat Frans. Dag van de Francofonie. Daarmee dat ik al een hele dag hartkloppingen heb en me maar raar voel. Oh nee, week van de kakafonie. Dat overleef ik waarschijnlijk niet. Een hele week het zuur en braakneigingen. Goed van Chirac dat ze daar nog kerncentrales gaan bijbouwen. Dan moeten wij dat niet doen. Kunnen we met alle Vlamingen eens alle elektriciteit afzetten en dan blaast Frankrijk zichzelf op. Haha. Mijn buikpijn zal dan wel over zijn. Schuddebuiken zal ik. En dat is gezond. Ale a toujours. Ik ga voort etudier la langue Francais.

Dat is nog eens nen echte blokstressrant.

drosophila · 19 maart 2007, 18:24

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Lao Tzu

Kom allen naar de Vlaamse Week!

Vlaamse week in Antwerpen? Is dat dan geen Brabantse stad?

liberalist_NL · 19 maart 2007, 19:22

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door skaldis

Ik haat Frans en ga het binnenkort wel beginnen leren weeral. In heel Europa is Engels tweede taal, zelfs in Wallonië, en wij moeten hier Frans leren spreken of we geraken aan geen job.

In Nederland hoef je zelfs bij de meest internationale baan geen Frans te kunnen. Waarom kom je niet naar hier? De arbeidsmarkt snakt weer naar nieuwe mensen.

skaldis · 19 maart 2007, 20:00

Ja maar daar moeten ge binnenkort 24 op 24 met katsjoe bottekes aanlopen.

liberalist_NL · 19 maart 2007, 20:04

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door skaldis

Ja maar daar moeten ge binnenkort 24 op 24 met katsjoe bottekes aanlopen.

Ik snap je niet, kan je 't even uitleggen?

jurgen79 · 19 maart 2007, 20:08

Aah, ist week van de kakkefonie? Nou, leuk toch?!

jurgen79 · 19 maart 2007, 20:08

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door liberalist_NL

Ik snap je niet, kan je 't even uitleggen?

katsjoe bottekes = rubber laarzen

liberalist_NL · 19 maart 2007, 20:57

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door jurgen79

katsjoe bottekes = rubber laarzen

Ah zo, kan je misschien ook de achterliggende betekenis van de zin uitleggen, ik mis een beetje de strekking.

Fozzie · 20 maart 2007, 01:03

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door liberalist_NL

Ah zo, kan je misschien ook de achterliggende betekenis van de zin uitleggen, ik mis een beetje de strekking.

Ik denk dat het een verwijzing is naar de opwarming van de aarde en het stijgen van de zeespiegel indien de poolkappen zouden smelten door het broeikaseffect. Nu ja, in het ergste geval kan je nog steeds op woonboten gaan wonen

Dan kan je ook goedkoop op reis...

liberalist_NL · 20 maart 2007, 15:38

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Fozzie

Ik denk dat het een verwijzing is naar de opwarming van de aarde en het stijgen van de zeespiegel indien de poolkappen zouden smelten door het broeikaseffect. Nu ja, in het ergste geval kan je nog steeds op woonboten gaan wonen

Dan kan je ook goedkoop op reis...

Ah zo, ach in Vlaanderland moet dat binnenkort net zo hoor!

Lao Tzu · 20 maart 2007, 15:59

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door drosophila

Vlaamse week in Antwerpen? Is dat dan geen Brabantse stad?

Desalniettemin...

drosophila · 20 maart 2007, 17:02

Citaat:

Oorspronkelijk geplaatst door Lao Tzu

Desalniettemin...

Allez bon. Binnenkort kunnen we een Bretonse week gaan organiseren in Kathmandu.

Bovenbuur · 20 maart 2007, 17:14

Misschien moet ik maar eens een Lage landse eeuw organiseren ofzo...

19 maart 2007, 15:13	#1
1handclapping Europees Commissaris Geregistreerd: 3 juli 2003 Locatie: Antwerpen-Deurne Berichten: 7.132	Week van de francophonie [SIZE=2]Vooral in Franstalige landen wordt het deze week gevierd: van 17 tot 25 maart is het de Internationale Week van de Francofonie. Waarom een Franse week? "Het is alsof je aan de vissen vraagt het water in hun kom te vieren", zei enkele jaren geleden de taalkundige Bernard Cerquiglini, een belangrijk adviseur van de Zwitserse minister-president in taalzaken. "Zoals het water in hun kom voor de vissen, is de taal doorzichtig geworden, natuurlijk, vanzelfsprekend. Het is daarom nuttig om eenmaal per jaar die taal te vieren die ons gemeenschappelijk goed is, het cement van de maatschappij, het basiselement van de cultuur en van de toegang tot de cultuur." De Zwitserse krant Le Temps heeft er een achtergrondartikel over. Du 17 au 25 mars, 68 pays dans le monde célèbrent la langue française �* travers une série de manifestations qui culminent le 20 mars, traditionnellement «Journée internationale de la Francophonie». En Suisse, une cinquantaine de manifestations sont prévues (lire ci-dessous). Mais pourquoi une Semaine de la langue française? «Autant demander aux poissons rouges de fêter l'eau de leur bocal.» A cette question, Bernard Cerquiglini répondait en 2003 (le linguiste était alors délégué général �* la langue française auprès du premier ministre): «Comme l'eau du bocal pour les poissons, leur langue est devenue transparente, naturelle, évidente. Il est opportun, une fois par an, de célébrer cette langue qui est devenue notre bien commun, le ciment de la vie civique, la langue de la République, l'élément de base de la culture et de l'accès �* la culture.» Sans oublier que le bocal est immergé dans un océan où nagent des millions de poissons de toutes les couleurs �* qui il est bon de rappeler que le français est aussi leur environnement «naturel». Il suffit pour s'en convaincre d'observer le plateau de Questions pour un champion. Lors des finales francophones, lundi dernier, sur le plateau de France 3, ils étaient six �* honorer le français: Russe et Québécoise, Cubain, Libanais, Irlandais et Béninois, chacun brandissant son drapeau national sous la bannière bienveillante de la France, «mère des arts, des armes et des lois». Au bout d'un duel serré, c'est le Béninois qui l'a emporté sur la Québécoise avec la bénédiction du Sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie. Victoire bienvenue: qu'il soit «butin de guerre», comme le revendiquait l'Algérien Kateb Yacine, héritage répudié ou modèle contraignant, le français a partie liée avec l'histoire coloniale. Et auparavant, déj�, avec la politique et la diplomatie. Le terme de «francophonie» a été employé pour la première fois par Onésime Reclus, frère d'Elisée et géographe lui aussi, vers 1880, dans France, Algérie et colonies. Il y manifestait cette tranquille assurance qui n'est plus de mise aujourd'hui: «Nos grands écrivains n'ont été dépassés nulle part, ni dans l'Antiquité, ni dans les temps modernes; leur influence, leur gloire sont universelles.» Le savant craignait quand même qu'il ne se forme, avec le temps, «un patois sans harmonie, sans poésie, sans noblesse, sans flexibilité, sans grâce, une langue franque, un sabir, un papiamento nés du concours de tous les commerçants et de tous les marins du Globe!» Un siècle plus tard, nous y sommes avec le triomphe d'un anglais véhiculaire mondial. C'est aussi contre cet impérialisme que se dresse la francophonie, particulièrement dans les pays de l'Est et au Moyen-Orient, où le français était langue de culture, marque de distinction sociale. Ce n'est pas par hasard que les sommets de la Francophonie se sont tenus � Bucarest (2006), �* Beyrouth (2002), et en 2004 �* Ouagadougou. Plus près du centre, dans les marges, les zones limitrophes entretiennent un rapport trouble d'amour et d'hostilité avec la France. Rien d'étonnant donc �* ce que les «Documents pour l'histoire des francophonies» soient publiés par Archives et musée de la littérature, une institution sise �* Bruxelles, soutenue par la Communauté française de Belgique. L'Europe et les Francophonies, ouvrage collectif qui vient de sortir, est dirigé par une Algérienne, un Suisse, un Belge et un Français. Il reprend un colloque tenu �* Strasbourg en 2001 alors que Les Ecrivains francophones interprètes de l'histoire. Entre filiation et dissidence, qui sort en même temps, se fait l'écho du colloque de Cerisy en 2003. Les deux ouvrages offrent des entrées très intéressantes sur les enjeux politiques, économiques et, bien sûr, culturels, de la bonne santé du français. Dans le premier volume, Noël Cordonier, de l'Université de Lausanne, dresse la typologie des représentations du français comme «universel»: «C'est la langue humaine», n'hésite pas Rivarol. «Fille aînée» de l'Eglise, mère de la République et de la philosophie, dotée d'une nature qui résume tous les paysages, la France a une vocation prométhéenne. Et quand l'effritement des colonies, le déclin de l'aura du français induisent une «déflation», la France devient la garante des valeurs du passé et sa langue, «la mieux faite et la mieux placée pour transmettre généralement le testament des civilisations disparues», selon Maurice Druon! Des «contre-feux» se sont dressés contre cette surenchère nationaliste. Ramuz, déj�, dit Cordonier, qui salue «la parfaite éclosion du génie français vers le général et l'universel» mais revendique l'enracinement national et même régional, et prend ses distances par rapport � la norme parisienne. Par contre, une Dominique Rolin, romancière née en Belgique, enjoint vivement �* ses compatriotes d'émigrer �* Paris et de nettoyer leur langue. Belges et Romands souffrent souvent d'une insécurité langagière profondément ancrée. Dans les anciennes colonies, le rapport au français est encore plus compliqué. L'Algérien Jean Amrouche le revendique: «Je n'accepte absolument pas que les Français considèrent que la langue française est leur propriété �* eux.» Faut-il faire fructifier cette propriété ou la renier pour en investir une autre, arabe, langue d'Afrique noire ou créole? Kateb Yacine choisit d'exploiter ce «butin de guerre». Léopold S. Senghor et Aimé Césaire commencent par rendre hommage, dans leurs œuvres, au français dans ce qu'il a de plus «correct», tout en se réclamant d'une «négritude» qui parfume leur langue d'exotisme. Si leur langue paraît souvent aujourd'hui académique, désuète ou grandiloquente, ils ont ouvert la voie aux Africains (Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi...) et aux Antillais (Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau...) qui, dès les années 1980, se sont emparés du français pour se l'approprier. ------- "Het frans is niet het eigendom van de fransen..." [/SIZE] __________________ Deze gebruikersnaam wordt niet meer benut - maar wel mijn werkelijke naam : Roger Verhiest

19 maart 2007, 15:44	#2
Lao Tzu Provinciaal Gedeputeerde Geregistreerd: 9 februari 2007 Locatie: Antwerpen Berichten: 825	Kom allen naar de Vlaamse Week! __________________ Laatst gewijzigd door Lao Tzu : 19 maart 2007 om 15:44.

20 maart 2007, 17:14	#20
Bovenbuur Perm. Vertegenwoordiger VN Geregistreerd: 16 oktober 2006 Locatie: Stiekem toch weer bovenbuur Berichten: 15.050	Misschien moet ik maar eens een Lage landse eeuw organiseren ofzo... __________________ Waarschuwing: Dit onderschrift is pretentieus en kan (soms) bekend overkomen!

19 maart 2007, 15:47	#3
skaldis Banneling Geregistreerd: 22 maart 2004 Berichten: 3.520	Ik haat Frans en ga het binnenkort wel beginnen leren weeral. In heel Europa is Engels tweede taal, zelfs in Wallonië, en wij moeten hier Frans leren spreken of we geraken aan geen job. We moeten Frans leren spreken zodat wij Vlamingen op het werk naar elkaar kunnen bellen en dan in het Frans spreken. Ik haat Frans. Laatst hoorde ik een Gentenaar die nu in Brussel woont en ergens in een bandje speelt dat op niets trekt een interview geven op de radio. Man, die sprak Nederlands met een Parijse intonatie, zo hautain en bekakt. Hij zei dat we in Vlaanderen wel kleinkunst hadden maar dat dat niets was ivm de Franse Chanson waarop zijn Franse Chanson in het Engels door de baffels braakte. Ik gaf over op het radiotoestel en toen kreeg ik nog een draai om de oren ook. Ik haat Frans. Of op reis, jonge Fransen die pogen Engels tegen me te praten, en ik kan me gewoon niet inhouden en trek een vieze bek en spuw op de grond waarna ik hen de rug toedraai. Bij koppels moeten steeds de vrouwen het woord voeren want de gasten lukt het niet iets anders te spreken dan Frans. Ik haat Frans. Dag van de Francofonie. Daarmee dat ik al een hele dag hartkloppingen heb en me maar raar voel. Oh nee, week van de kakafonie. Dat overleef ik waarschijnlijk niet. Een hele week het zuur en braakneigingen. Goed van Chirac dat ze daar nog kerncentrales gaan bijbouwen. Dan moeten wij dat niet doen. Kunnen we met alle Vlamingen eens alle elektriciteit afzetten en dan blaast Frankrijk zichzelf op. Haha. Mijn buikpijn zal dan wel over zijn. Schuddebuiken zal ik. En dat is gezond. Ale a toujours. Ik ga voort etudier la langue Francais.

19 maart 2007, 15:59	#5
skaldis Banneling Geregistreerd: 22 maart 2004 Berichten: 3.520	Eet nooit frieten zonder zout.

19 maart 2007, 20:00	#11
skaldis Banneling Geregistreerd: 22 maart 2004 Berichten: 3.520	Ja maar daar moeten ge binnenkort 24 op 24 met katsjoe bottekes aanlopen.

19 maart 2007, 20:08	#13
jurgen79 Banneling Geregistreerd: 4 oktober 2006 Locatie: Berlaar Berichten: 2.951	Aah, ist week van de kakkefonie? Nou, leuk toch?!