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#1 |
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![]() Saignant !... Celui-l�*, je me l'archive. Merci Hervé George Orwell wrote: > La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana > > (Par Omar Said Al-Kani) > > Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge > moulante elle avait magistralement interprété Brahms... (...) |
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#2 |
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![]() La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana (Par Omar Said Al-Kani) Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge moulante elle avait magistralement interprété Brahms… Elle aussi était ravie. Elle avait l’habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches en égrenant des notes tellement romantiques. House nigger : nègre domestique, c’est comme ça qu’Harry Belafonte, le chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur Rice au Département d’Etat. Du temps de l’esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d’eux-mêmes et qui singeaient les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d’entrer dans la maison des maîtres et de servir. Sous les décombres fumant d’une note sublime de la Miss de Bush �* Cana, les libanais ne détesteront jamais Brahms. Mais n’oublient pas Fanon. Qu’y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ? Hitler aimait son chien, l’humanité n’en a pas tenu rigueur pour autant �* l’espèce canine. Les officiers SS d’Auschwitz connaissaient Schopenhauer et Mozart. Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller. Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique. Et dans cette composition glaciale, Cana n’est pas une fausse note. Cana est la quintessence de l’art Bushien. Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils. Air connu. Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et rien appris. De Ghaza �* Cana. Cana, c’est la démocratie de l’empire en action, la paix des riches sur les cadavres des pauvres. Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy. Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans limites. Il regarde les cadavres d’enfants nécessaires �* l’accouchement du Proche-Orient américain, celui de l’énergie fossile et de la domination. Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les dépouilles des innocents. Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des immeubles. Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note. Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de Bolivar. Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d’enfants endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister Blair. Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses indignations sélectives. La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête, de la dixième division parachutiste. Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte : aimez-vous Brahms ? Il n’aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative. Ce petit Liban est décidément bien trop grand. Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ». Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l’oppression. Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission. Il est la foi du combattant. Il est ce peuple uni derrière les résistants. Il est cette clameur qui monte du temps. Il est la civilisation, la vraie, celle de l’humanisme, de la tolérance et de la justice. Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la mort. Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée. N’en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de Himmler. Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman. Il n’appartient pas aux assassins. Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle musical. Elle n’effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos combats. Malgré les hyènes pétrolières. Et d’ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d’états et nos généraux…Même si ceux-l�* ne savent jouer d’aucun instrument. Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens. Le Liban est patient et endurant. Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu’�* leur défaite. Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu’�* s’en user les doigts, elle ne sera jamais rien d’autre qu’une esclave… -- G.O. |
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#3 |
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![]() "Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la
mort" Désolé , il a laisser passer le hezbollah. Guére mieux que bartez �* la dernière coupe du monde . "George Orwell" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > > La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana > > (Par Omar Said Al-Kani) > > Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge > moulante elle avait magistralement interprété Brahms. > Elle aussi était ravie. > Elle avait l'habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image > apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa > condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches > en égrenant des notes tellement romantiques. > House nigger : nègre domestique, c'est comme ça qu'Harry Belafonte, le > chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur > Rice au Département d'Etat. > Du temps de l'esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux > catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house > niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d'eux-mêmes et qui singeaient > les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d'entrer dans la maison des maîtres > et de servir. > Sous les décombres fumant d'une note sublime de la Miss de Bush �* Cana, > les libanais ne détesteront jamais Brahms. > Mais n'oublient pas Fanon. > Qu'y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ? > Hitler aimait son chien, l'humanité n'en a pas tenu rigueur pour autant �* > l'espèce canine. Les officiers SS d'Auschwitz connaissaient Schopenhauer > et Mozart. > Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller. > Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique. > Et dans cette composition glaciale, Cana n'est pas une fausse note. > Cana est la quintessence de l'art Bushien. > Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils. > Air connu. > Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et > rien appris. De Ghaza �* Cana. > Cana, c'est la démocratie de l'empire en action, la paix des riches sur > les cadavres des pauvres. > Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy. > Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans > limites. > Il regarde les cadavres d'enfants nécessaires �* l'accouchement du > Proche-Orient américain, celui de l'énergie fossile et de la domination. > Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les > dépouilles des innocents. > Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des > immeubles. > Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note. > Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate > Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de > Bolivar. > Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d'enfants > endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister > Blair. > Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses > indignations sélectives. > La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête, > de la dixième division parachutiste. > Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte : > aimez-vous Brahms ? > Il n'aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative. > Ce petit Liban est décidément bien trop grand. > Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ». > Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l'oppression. > Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission. > Il est la foi du combattant. > Il est ce peuple uni derrière les résistants. > Il est cette clameur qui monte du temps. > Il est la civilisation, la vraie, celle de l'humanisme, de la tolérance et > de la justice. > Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la > mort. > Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée. > N'en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de > Himmler. > Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman. > Il n'appartient pas aux assassins. > Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle > musical. Elle n'effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos > combats. > Malgré les hyènes pétrolières. > Et d'ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de > traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d'états et nos > généraux.Même si ceux-l�* ne savent jouer d'aucun instrument. > Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens. > Le Liban est patient et endurant. > Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite. > Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu'�* s'en user les > doigts, elle ne sera jamais rien d'autre qu'une esclave. > > -- > G.O. > |
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#4 |
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![]() A la date du Wed, 2 Aug 2006 21:15:33 +0200 (CEST), George Orwell
<[email protected]> écrivait: >La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana >(Par Omar Said Al-Kani) >apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa >niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d?eux-mêmes et qui singeaient >les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d?entrer dans la maison des maîtres >et de servir. >Qu?y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ? >Hitler aimait son chien, l?humanité n?en a pas tenu rigueur pour autant �* >l?espèce canine. Les officiers SS d?Auschwitz connaissaient Schopenhauer >et Mozart. Pour vous être black n'est acceptable qu'en portant la casquette de travers et en rappant �* la "Wazaaa" ? Une black en tailleur, est une black qui SINGE les blancs ??? Et puis la comparaison avec les chiens (d'infidèles ?) d'hitler est très révélatrice... C'est probablement ici le message le plus _profondément_ RACISTE (au sens premier du terme) que j'ai vu passer. -- = Le Ch'Ti Guévara = |
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#5 |
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![]() <snip>
> C'est probablement ici le message le plus _profondément_ RACISTE (au sens > premier du terme) que j'ai vu passer. </snip> Certainement pas. Regardez autour de vous ou consultez fréquemment fsp pour voir ce qu'est un message raçiste. Rice (le Docteur Rice, pardon) est comme les nouveaux riches. Je me "donne l'air de", en essayant d'oublier que je ne suis pas. Elle n'assume pas sa négritude (ce qui dans ma bouche est loin d'être une insulte), mais pense qu'en singeant son culcul de président, elle arrivera �* se faire une place dans l'histoire, si ce n'est par ses talents diplomatiques (ridicules) ou par ses talents musicaux (indéniables). La question posée est: aimez-vous Brahms ? A quoi je répond, parfois, en fonction du moment. Mais j'aime encore plus le respect des différences, et abhore l'hyprocrisie. -- J.Philippe - Vivre et laisser vivre |
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#6 |
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![]() > Le Liban est patient et endurant.
> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu’�* leur défaite. L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement, éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens; il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui. Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �* la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti noir qui n'ose pas dire son nom. Juve |
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#7 |
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![]() juvenal a écrit : > > Le Liban est patient et endurant. > > Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite. > > L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement, > éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens; > il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui. > > Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �* > la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti > noir qui n'ose pas dire son nom. > > Juve Jolie Condi au piano c'est que du bonheur. Elle oublie sa lourde tache et se laisse gagner par sa passion première: la musique. Une femme étonnante qui savait lire des partitions et les jouer avant de savoir lire tout court. Nul doute que depuis elle a appris �* lire les partitions souvent minables des hommes et �* s'en protéger. Je comprend mieux pourquoi elle a préféré rester célibataire. Cette femme, c'est avant tout une grande âme. les êtres vulgaires sont comme les pourceaux que décrit Jésus. Il ne faut pas leur montrer les plus belles perles , surtout les plus rares et les plus précieuses: les perles noires. |
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#8 |
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> *Réplique terriblement juive, rien d'autre ! > Zut alors, je ne savais pas que j'étais juif...merci de m'avoir ouvert les yeux ! Juve |
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#9 |
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![]() juvenal a écrit :
>> Le Liban est patient et endurant. >> Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite. >> > > L'auteur parle bien du Hezbollah, ici ? Il aurait dû, effectivement, > éradiquer lui-même le Hezbollah, créature des Syriens et Iraniens; > il ne l'a pas fait : il en paie le prix aujourd'hui. > > Très bien écrit, il faut vous accorder ça, mais c'est tout : c'est �* > la fois creux et avec quelques relents d'un subtil racisme anti > noir qui n'ose pas dire son nom. > > Juve *Réplique terriblement juive, rien d'autre ! !! Gilmo * |
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#10 |
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![]() juvenal wrote:
>> *Réplique terriblement juive, rien d'autre ! >> > > Zut alors, je ne savais pas que j'étais juif...merci de m'avoir > ouvert les yeux ! > > Juve Kesse tu fais ici ? T pas parti tuer du terroriste ? |
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#11 |
Berichten: n/a
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![]() C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de
musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush, Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est aujourd'hui... |
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#12 |
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![]() l'emmerdeur a écrit : > > On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> : > > >Moi je crois > >plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de > >manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est > >aujourd'hui... > > Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans > un état pas possible :-) Pas comme Dick Cheney qui tire en visant les copains :-) -- Driss |
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#13 |
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![]() On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> :
>Moi je crois >plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de >manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est >aujourd'hui... Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans un état pas possible :-) |
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#14 |
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![]() On Fri, 04 Aug 2006 10:09:44 +0200, Driss <[email protected]> :
> > >l'emmerdeur a écrit : >> >> On 4 Aug 2006 00:52:44 -0700, "bterbter" <[email protected]> : >> >> >Moi je crois >> >plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de >> >manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est >> >aujourd'hui... >> >> Regarde Driss, il manie son instrument tous les jours et ça le met dans >> un état pas possible :-) > >Pas comme Dick Cheney qui tire en visant les copains :-) :-) |
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#15 |
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![]() bterbter a écrit : > C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de > musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush, > Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois > plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de > manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est > aujourd'hui... Vous avez raison, la leçon de piano de Condoleezza Rice est un apparté de paix véritable dans un monde impitoyable. Un moment de bonheur et de partage pour rappeler que ce pourquoi les hommes sont fait vraiment. |
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#16 |
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![]() *WoW, quel beau texte, que j'ai lu et relu et qui me fait apprécier que son auteur non seulement sait superbement écrire mais le fait avec une certaine forte cadence, démontrant �* la fois une rage controllée et, comme tous les siens, un coeur débordant de rage, qui n'en peut plus des souffrances qui lui sont imposées par les guerriers-frères que sont depuis longtemps les USA et Israel ! Merci, Omar Said Al-Kani et (encore... une autre fois ) courage, Merci aussi �* George Orwell pour nous l'avoir fait lire ! !! Gilmo * George Orwell a écrit : > > La leçon de piano de Madame Rice au peuple de Cana > > (Par Omar Said Al-Kani) > > Ils étaient ravis ses auditeurs �* Kuala Lumpur, dans sa robe rouge > moulante elle avait magistralement interprété Brahms... > Elle aussi était ravie. > Elle avait l'habitude mais cela la réjouissait toujours : cette image > apaisante de la house nigger bien élevée qui a réussi �* sortir de sa > condition et qui exhibe son exquise intégration dans le monde des riches > en égrenant des notes tellement romantiques. > House nigger : nègre domestique, c'est comme ça qu'Harry Belafonte, le > chantre de la liberté, avait désigné le misérable prédécesseur du docteur > Rice au Département d'Etat. > Du temps de l'esclavage, les maîtres classaient leurs victimes en deux > catégories, les fields niggers, les rebelles irréductibles et les house > niggers, les soumis, ceux qui avaient honte d'eux-mêmes et qui singeaient > les blancs. Ceux-l�* avaient le droit d'entrer dans la maison des maîtres > et de servir. > Sous les décombres fumant d'une note sublime de la Miss de Bush �* Cana, > les libanais ne détesteront jamais Brahms. > Mais n'oublient pas Fanon. > Qu'y a-t-il sous le masque blanc du faucon �* la peau noire ? > Hitler aimait son chien, l'humanité n'en a pas tenu rigueur pour autant �* > l'espèce canine. Les officiers SS d'Auschwitz connaissaient Schopenhauer > et Mozart. > Le Liban sauvera Brahms des mains qui voudraient le souiller. > Le Liban connaît la partition de la Docteur domestique. > Et dans cette composition glaciale, Cana n'est pas une fausse note. > Cana est la quintessence de l'art Bushien. > Les combattants ne sont pas vaincus, tuons donc les civils. > Air connu. > Ainsi donc, les petits-enfants du ghetto de Varsovie ont tout oublié et > rien appris. De Ghaza �* Cana. > Cana, c'est la démocratie de l'empire en action, la paix des riches sur > les cadavres des pauvres. > Le pays du cèdre connaît bien la partition de Miss Condy. > Il connaît sa brutalité ontologique. Il connaît son impudence sans limites. > Il regarde les cadavres d'enfants nécessaires �* l'accouchement du > Proche-Orient américain, celui de l'énergie fossile et de la domination. > Il voit ses calculs barbares, tenter la division des libanais sur les > dépouilles des innocents. > Il voit les notes fumantes de la bête immonde monter des décombres des > immeubles. > Il voit interpréter la barbarie sans aucune fausse note. > Il voit les Guernica et les Oradour de la civilisation de la très délicate > Docteur Condoléances comme la nomme justement Hugo Chavez, le fils de Bolivar. > Il voit les bombes intelligentes qui arrivent sur les têtes d'enfants > endormis après un passage au pays raciste et hypocrite du grimaçant Mister > Blair. > Il voit et apprécie, il entend et comprend les sinuosités de Chirac et ses > indignations sélectives. > La musique haineuse du fascisme impérial et les défilés, chèvre en tête, > de la dixième division parachutiste. > Mais posez-lui donc la question �* ce Liban de douleur et de la révolte : > aimez-vous Brahms ? > Il n'aimera pas pour autant Hitler et son héritière putative. > Ce petit Liban est décidément bien trop grand. > Il est cet endroit où le « destin du monde saigne ». > Il est le lieu du bras de fer permanent entre la liberté et l'oppression. > Il est cette ardente passion des hommes libres �* refuser la soumission. > Il est la foi du combattant. > Il est ce peuple uni derrière les résistants. > Il est cette clameur qui monte du temps. > Il est la civilisation, la vraie, celle de l'humanisme, de la tolérance et > de la justice. > Il est ce grain de sable qui répète « no Pasaran » �* tous les armées de la > mort. > Il est la culture la plus élégante et le plus raffinée. > N'en déplaise aux authentiques barbares, aux bâtards de Goebbels et de > Himmler. > Brahms est libanais, palestinien, arabe et musulman. > Il n'appartient pas aux assassins. > Rice peut jouer de son sourire de carnassier et se donner en spectacle > musical. Elle n'effacera pas Malcom X et Luther King de la mémoire de nos > combats. > Malgré les hyènes pétrolières. > Et d'ailleurs nous les arabes, avons fournit plus que notre quote-part de > traitres et de félons. Il suffit de regarder nos chefs d'états et nos > généraux...Même si ceux-l�* ne savent jouer d'aucun instrument. > Le Liban ne déteste pas Brahms, la démocratie et les chiens. > Le Liban est patient et endurant. > Il combattra les néo-fascistes et les racistes jusqu'�* leur défaite. > Et la house nigger pourra continuer �* jouer du piano jusqu'�* s'en user les > doigts, elle ne sera jamais rien d'autre qu'une esclave... > > -- > G.O. > > |
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#17 |
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![]() > Svp relis et commente sur ce que l'auteur > a écrit, et ne tente pas de réécrire son texte > tu en as aucunement le talent ! je n'ai aucune prétention a égaliser le talent du texte pour lequel je réagis... pourquoi faudrait-il le faire? c'est un forum non? chacun peut s'exprimer même s'il n'a pas le talent littéraire pour écrire un roman... c'est simplement mon avis �* propos de cette affaire musicale qui fait couler beaucoup de texte... |
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#18 |
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![]() bterbter a écrit :
> C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de > musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush, > Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois > plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de > manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est > aujourd'hui... > *J'pense que t'en a manqué un boutte toutte un crisse de boutte ! Svp relis et commente sur ce que l'auteur a écrit, et ne tente pas de réécrire son texte tu en as aucunement le talent ! !! Gilmo* |
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#19 |
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![]() "ExtremeAchilles" <[email protected]> wrote in message news:[email protected] oups.com... bterbter a écrit : > C'est terrible ce que ça choque les esprits, un moment apaisant de > musique joué par une personnalité politique... C'est pas de Bush, > Chirac ou Verhofstad qu'il faut attendre ça en effet... Moi je crois > plutôt que si tout les hommes et femmes d'état seraient capables de > manier un instrument, le monde ne serait pas où il en est > aujourd'hui... Vous avez raison, la leçon de piano de Condoleezza Rice est un apparté de paix véritable dans un monde impitoyable. Un moment de bonheur et de partage pour rappeler que ce pourquoi les hommes sont fait vraiment. ===> Esk'elle a vraiment bien joué, ou c'était encore un numéro de cirque? Y en a des *vrais* pianistes... |