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Oud 16 oktober 2005, 01:25   #1
Fabuluc
 
Berichten: n/a
Standaard Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?

Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
justice �* Pie XII : The Myth of Hitler's Pope qui, comme son nom l'indique,
présente comme un "mythe" la thèse de Cornwell (Le Pape et Hitler, Hitler's
Pope en anglais) d'une complicité de Pie XII avec Hitler et, partant, avec
la Shoah. Cornwell lui-même s'était rétracté avec discrétion et désinvolture
de sa propre thèse l'année dernière. Le père Blet l'avait torpillée en
s'appuyant sur des archives que Cornwell avait trouvé commode d'ignorer.

Remarqué dès sa sortie, le livre du rabbin Dalin semble avoir un réel impact
: le journaliste David Frum (qui se trouve être juif pratiquant) le commente
dans son "blog" de National Review :

[...] Dalin prouve, et fait plus que prouver, que :

1) Pie XII et son prédécesseur Pie XI abhorraient et ont condamné la
doctrine nazie �* répétition;

2) Pie XII a utilisé son pouvoir diplomatique pour protéger les
communautés juives de pays catholiques tels que la Hongrie et la Slovaquie -
avec un impact mesurable sur le taux de survie des Juifs dans ces pays;

3) Pie XII a fait face au risque très réel de sa propre arrestation et de
son propre enlèvement par les nazis [voir ici, NDR] en protnautés juives de
Rome et d'Italie, y compris en hébergeant 3000 Juifs de Rome dans sa
résidence d'été �* Castel Gandolfo pendant l'occupation allemande de Rome en
1943;

4) de nombreux membres du clergé catholique, parmi ceux qui ont risqué
leur vie en secourant des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont
témoigné �* de nombreuses reprises qu'ils agissaient sur ordre du pape - et
des lettres écrites de la main même de Pie XII confirment cette assertion;

5) d'après les estimations les plus prudentes sur les effets de ses
actions, les interventions personnelles de Pie XII ont sauvé les vies de
plus de Juifs européens que celles de n'importe qui d'autre, �* part les
gouvernement et les forces armées alliées - plus qu'Oskar Schindler, plus
que Raoul Wallenberg.

Encore cette année, la mémoire du pape a été attaquée avec une nouvelle
histoire : la prétention que les institutions catholiques qui avaient
accueilli des orphelins juifs refusèrent de remettre �* leur famille les
enfants sauvés une fois la guerre finie, mais tentèrent de les garder pour
les élever dans le catholicisme. Dalin démontre de manière convaincante que
les documents sur lesquels l'histoire était basée étaient des faux


 
Oud 16 oktober 2005, 01:25   #2
Fabuluc
 
Berichten: n/a
Standaard Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?

Tiré du blog "Le salon beige"


 
Oud 16 oktober 2005, 09:05   #3
MH
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?

"Fabuluc" a écrit dans le message de news:
> Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
> justice �* Pie XII : The Myth of Hitler's Pope qui, comme son nom

l'indique,
> présente comme un "mythe" la thèse de Cornwell (Le Pape et Hitler,

Hitler's
> Pope en anglais) d'une complicité de Pie XII avec Hitler et, partant, avec
> la Shoah. Cornwell lui-même s'était rétracté avec discrétion et

désinvolture
> de sa propre thèse l'année dernière. Le père Blet l'avait torpillée en
> s'appuyant sur des archives que Cornwell avait trouvé commode d'ignorer.
>
> Remarqué dès sa sortie, le livre du rabbin Dalin semble avoir un réel

impact
> : le journaliste David Frum (qui se trouve être juif pratiquant) le

commente
> dans son "blog" de National Review :
>
> [...] Dalin prouve, et fait plus que prouver, que :
>
> 1) Pie XII et son prédécesseur Pie XI abhorraient et ont condamné la
> doctrine nazie �* répétition;
>
> 2) Pie XII a utilisé son pouvoir diplomatique pour protéger les
> communautés juives de pays catholiques tels que la Hongrie et la

Slovaquie -
> avec un impact mesurable sur le taux de survie des Juifs dans ces pays;
>
> 3) Pie XII a fait face au risque très réel de sa propre arrestation et

de
> son propre enlèvement par les nazis [voir ici, NDR] en protnautés juives

de
> Rome et d'Italie, y compris en hébergeant 3000 Juifs de Rome dans sa
> résidence d'été �* Castel Gandolfo pendant l'occupation allemande de Rome

en
> 1943;
>
> 4) de nombreux membres du clergé catholique, parmi ceux qui ont risqué
> leur vie en secourant des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont
> témoigné �* de nombreuses reprises qu'ils agissaient sur ordre du pape - et
> des lettres écrites de la main même de Pie XII confirment cette assertion;
>
> 5) d'après les estimations les plus prudentes sur les effets de ses
> actions, les interventions personnelles de Pie XII ont sauvé les vies de
> plus de Juifs européens que celles de n'importe qui d'autre, �* part les
> gouvernement et les forces armées alliées - plus qu'Oskar Schindler, plus
> que Raoul Wallenberg.
>
> Encore cette année, la mémoire du pape a été attaquée avec une nouvelle
> histoire : la prétention que les institutions catholiques qui avaient
> accueilli des orphelins juifs refusèrent de remettre �* leur famille les
> enfants sauvés une fois la guerre finie, mais tentèrent de les garder pour
> les élever dans le catholicisme. Dalin démontre de manière convaincante

que
> les documents sur lesquels l'histoire était basée étaient des faux.


Pie XII ne disposait d'aucun mandat politique ou administratif en
Allemagne... Il était romain.

Moi j'aimerai connaître tous ceux qui ont, de près ou de loin,
collaboré �* la shoah palestinienne de 1947 �* aujourd'hui.
MH

 
Oud 16 oktober 2005, 11:25   #4
Strixbubo
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la =?ISO-8859-1?Q?v=E9rit=E9?==?ISO-8859-1?Q?_sur_Pie_XII_=3F?=

MH wrote:
> "Fabuluc" a écrit dans le message de news:
>
>>Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
>>justice �* Pie XII : The Myth of Hitler's Pope qui, comme son nom

>
> l'indique,
>
>>présente comme un "mythe" la thèse de Cornwell (Le Pape et Hitler,

>
> Hitler's
>
>>Pope en anglais) d'une complicité de Pie XII avec Hitler et, partant, avec
>>la Shoah. Cornwell lui-même s'était rétracté avec discrétion et

>
> désinvolture
>
>>de sa propre thèse l'année dernière. Le père Blet l'avait torpillée en
>>s'appuyant sur des archives que Cornwell avait trouvé commode d'ignorer.
>>
>>Remarqué dès sa sortie, le livre du rabbin Dalin semble avoir un réel

>
> impact
>
>>: le journaliste David Frum (qui se trouve être juif pratiquant) le

>
> commente
>
>>dans son "blog" de National Review :
>>
>> [...] Dalin prouve, et fait plus que prouver, que :
>>
>> 1) Pie XII et son prédécesseur Pie XI abhorraient et ont condamné la
>>doctrine nazie �* répétition;
>>
>> 2) Pie XII a utilisé son pouvoir diplomatique pour protéger les
>>communautés juives de pays catholiques tels que la Hongrie et la

>
> Slovaquie -
>
>>avec un impact mesurable sur le taux de survie des Juifs dans ces pays;
>>
>> 3) Pie XII a fait face au risque très réel de sa propre arrestation et

>
> de
>
>>son propre enlèvement par les nazis [voir ici, NDR] en protnautés juives

>
> de
>
>>Rome et d'Italie, y compris en hébergeant 3000 Juifs de Rome dans sa
>>résidence d'été �* Castel Gandolfo pendant l'occupation allemande de Rome

>
> en
>
>>1943;
>>
>> 4) de nombreux membres du clergé catholique, parmi ceux qui ont risqué
>>leur vie en secourant des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont
>>témoigné �* de nombreuses reprises qu'ils agissaient sur ordre du pape - et
>>des lettres écrites de la main même de Pie XII confirment cette assertion;
>>
>> 5) d'après les estimations les plus prudentes sur les effets de ses
>>actions, les interventions personnelles de Pie XII ont sauvé les vies de
>>plus de Juifs européens que celles de n'importe qui d'autre, �* part les
>>gouvernement et les forces armées alliées - plus qu'Oskar Schindler, plus
>>que Raoul Wallenberg.
>>
>> Encore cette année, la mémoire du pape a été attaquée avec une nouvelle
>>histoire : la prétention que les institutions catholiques qui avaient
>>accueilli des orphelins juifs refusèrent de remettre �* leur famille les
>>enfants sauvés une fois la guerre finie, mais tentèrent de les garder pour
>>les élever dans le catholicisme. Dalin démontre de manière convaincante

>
> que
>
>>les documents sur lesquels l'histoire était basée étaient des faux.

>
>
> Pie XII ne disposait d'aucun mandat politique ou administratif en
> Allemagne... Il était romain.
>
> Moi j'aimerai connaître tous ceux qui ont, de près ou de loin,
> collaboré �* la shoah palestinienne de 1947 �* aujourd'hui.


On dit la "Nakba" (la catastrophe, en arabe). Un terme plus approprié
que celui d'holocauste appliqué aux massacres de juifs et que j'ai
toujours trouvé abominable. Car la signification première du mot renvoie
�* un sacrifice religieux, l'animal sacrifié étant brûlé pour plaire �*
Dieu.
 
Oud 16 oktober 2005, 12:25   #5
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?


"MH" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...

> Moi j'aimerai connaître tous ceux qui ont, de près ou de loin,
> collaboré �* la shoah palestinienne de 1947 �* aujourd'hui.



Encore un mythe nazislamiste comme le prouve ce qui suit :





http://www.alliancefr.com/actualite/...estiniens2.htm

DOSSIER : LES LIENS PRIVILÉGIÉS ENTRE NAZIS ET PALESTINIENS



A. Historique des Liens ayant existé entre les Nazis et le terrorisme
musulman

On ne peut évoquer les liens entre les Musulmans et en particulier les
Palestiniens, sans évoquer la personnalité du Grand Mufti de Jérusalem et
ses liens avec le régime nazi, non pas seulement pour l'antériorité de ces
rapports sur ceux que nous souhaitons éclairer dans ce dossier, mais parce
que le Mufti Huseyni avait des liens de parenté directe avec de nombreux
leaders importants du monde palestinien, en commençant par Yasser Arafat,
dont il était l'oncle, et Fayçal Huseyni, dont il était l'aïeul. Cette
parenté n'est pas sans effet, puisqu'elle est revendiquée par Arafat, comme
elle est revendiquée par la famille Huseyni, et que les rapports de fidélité
et de liens familiaux gèrent encore la société et la politique
palestiniennes, où la logique des clans familiaux prévaut encore. Enfin, la
figure emblématique du Mufti est aujourd'hui revendiquée par l'idéologie
palestinienne comme celle d'un héros dont le modèle perdure en dépit ou en
raison de son engagement pro-nazi. Il faut donc rappeller l'idéologie et les
actions entreprises par le Mufti pour appréhender ce qu'un tel modèle
implique comme programme.



I. Pendant la seconde guerre mondiale

Pendant la seconde guerre mondiale, Hitler eut plusieurs projets de «
réserve de Juifs », selon lesquels les Juifs pourraient survivre �* la
solution finale, mais devraient quitter l'Allemagne pour rejoindre un
territoire où ils seraient « parqués », surveillés comme des animaux dans
une réserve naturelle, avec l'interdiction de quitter ce pays. On sait, par
exemple, par la correspondance privée de Goebbels (actuellement consultable
au musée de Yad Vashem), que Goebbels tenta de convaincre Hitler de renoncer
�* la solution finale et d'appliquer le plan « de l'Afrique du Nord », qui
prévoyait la mise en place de ce projet en Afrique du Nord,
vraisemblablement au Maroc. La seconde solution concernait Israël, en
profitant de l'existence d'un yishouv juif. Les exigences nazies
comportaient aussi le paiement d'une rançon par individu juif, qui rendit le
départ massif de Juifs vers Israël virtuellement impossible.

Cependant, ce furent les Arabes et non les Sionistes qui amenèrent les Nazis
�* revoir leur position « pro-sioniste ». Entre 1933 et 1936, 164 267
immigrants juifs arrivèrent en Palestine. dont 61 854 au cours de la seule
année 1935 . La minorité juive se développa jusqu'�* passer d'une proportion
de 18% de la population en 1931, �* 29,9% en décembre 1935, de sorte que les
Sionistes purent envisager qu'ils constitueraient la majorité de la
population dans un futur assez proche.

Les Arabes réagirent très vite face �* ces statistiques. Il n'avaient jamais
accepté le mandat britannique sur la Palestine et son but déclaré d'y créer
un foyer juif. Dès 1920 et 1921 eurent lieu des émeutes. En 1929, après une
série d'échauffourées entre Juifs et Arabs au Mur du Kotel, les musulmans
massacrèrent plus de 135 Juifs, les Britanniques faisant �* peu près autant
de victimes chez les Arabes. La politique des Arabes de Palestine suivait
une logique de clan. Le clan le plus nationaliste était celui des Husaynis,
sous l'égide du Mufti de Jérusalem, al-Hajj Amin al-Husayni. Très pieux, il
se méfiait aussi de toute réforme sociale qui pourrait mobiliser la masse
paysanne illettrée des paysans Arabes palestiniens.

Il se mit donc en quête d'un soutien extérieur pour contenir des
soulèvements internes. Son choix se porta sur l'Italie.

Cependant, le projet allemand pour créer une réserve de Juifs, ainsi que la
présence de troupes allemandes en Egypte, favorisèrent la prise de contact
des nazis avec le grand Mufti de Jérusalem pendant la guerre.


1. La rencontre d'intérêts
Le Mufti avait, quant �* lui, ses propres visées sur les possibilités
offertes par sa collaboration avec le régime nazi. La photo ci-contre le
montre lors de l'une de ses rencontres avec Hitler.

Le 21 Juillet 1937, il décida de reserrer ses liens avec l'Allemagne en
rendant une visite officielle au Consul général allemand Döhle en Palestine.

Il présenta son soutien en faveur de la politique menée par l'Allemagne, en
déclarant « qu'il voulait savoir jusqu'�* quel point le Troisième Reich était
prêt �* soutenir le mouvement arabe contre les Juifs ». Bien que les
Allemands aient officiellement refusé de changer leur politique, ils
décidèrent de porter plus d'attention �* la Palestine. La révolte arabe de
1936-1939 avait déj�* bénéficié de l'appui direct, financier et militaire, de
l'Allemagne et de l'Italie. Les Archives du Haut Commandement de l'armée
allemande saisies �* Flensburg après la deuxième Guerre Mondiale avaient
livré un rapport selon lequel "seuls les fonds mis �* la disposition du Grand
Mufti de Jérusalem par l'Allemagne lui avaient permis d'organiser la révolte
de Palestine."

En septembre 1937, deux jeunes officiers SS, Karl Adolf Eichmann et Herbert
Hagen, furent envoyés en Palestine, « afin de se familiariser avec le pays
et son mode de vie, et d'établir des contacts avec les gens », dont le
Mufti. Il y eut donc rencontre entre ces représentants du régime nazi et les
représentants du Mufti. Leurs tractations constituaient, en fait, les
préliminaires de la liquidation "�* l'allemande" du Foyer National Juif en
Palestine. La presse arabe de l'époque s'associait au "Martyre du peuple
allemand sous le joug de la juiverie internationale". Des portraits
d'Hitler,
Mussolini et des drapeaux nazis, étaient fréquemment arborés par les
populations arabes.


Bien que le Mufti ait échappé �* plusieurs arrestations des autorités
britanniques, il se refusa �* se réfugier parmi les Libanais musulmans, il se
trouva bientôt investi par le Reich de la fonction d'agent de l'Allemagne
nazie en Palestine. Ce rôle devait parfaitement lui convenir, car, selon
Brenner, un spécialiste de l'histoire de cette période, le Mufti figurait
parmi les bénéficiaires des salaires versés par Abwehr II, la division
allemande de sabotage et de la contre-intelligence. Yisraeli, quant �* lui,
estime que le Mufti commença �* percevoir de l'argent allemand dès 1936 (
David Yisraeli, 'Germany and zionism', Germany and the Middle East,
1835-1939). En 1938, Abwehr II avait pour plan de livrer des cargaisons
entières d'armes au Mufti, par le biais de l'Arabie saoudite et de l'Irak.
Les transferts furent annulés devant les vives protestations des
Britanniques.

Comme les forces de l'Axe ne pouvaient s'immiscer plus avant dans la
politique en Palestine, ce fut l'Irak qui devint victime de ces alliances �*
travers l'organisation massive du Mufti. Les Irakiens en firent un héros
national, et il établit son quartier général �* Bagdad. Le gouvernement
irakien finança ses activités, ainsi que ses nombreuses « oeuvres de
charité », établissant des taxes particulières touchant les officels
irakiens, ainsi que des donations aux Arabes palestiniens. S'ajoutaient �*
tout cela de très importantes contributions émanant de l'Allemagne, de
l'Italie,
de l'Arabie saoudite, et de l'Egypte. Tout cela permit au Mufti de vivre
très confortablement tout en menant sa propagande contre les Juifs et les
Anglais.

Sa propagande consistait �* établir un groupe d'officiels irakiens en faveur
de l'Axe. Au début de 1941, le Mufti et le « Cercle d'Or » d'officiers de
l'armée
irakienne pro-allemands, menés par Rashid Ali, forcèrent le premier ministre
irakien, Nuri Said Pasha, pro-britannique, �* démissionner. En mai, il
déclara le jihad contre la Grande Bretagne. Cela signifiait que les
Musulmans, ou du moins ceux qui décidaient de suivre son édit, étaient tenus
de combattre l'Angleterre, « ce grand ennemi de l'Islam. » Le coup en faveur
de l'Axe fut d'une efficacité limitée dans le temps. En quelques mois, les
troupes britanniques écrasèrent la rebellion, et le Mufti dut disparaître �*
nouveau, cette fois pour l'Allemagne, en passant par l'Iran, la Turquie, et
le bureau de Mussolini �* Rome.


2. Le Mufti �* Berlin

Le Mufti avait accusé les Juifs irakiens d'avoir été �* l'origine de l'échec
du coup d'État en Irak. Il traita les Juifs de « cinquième colonne de
l'rak », eux dont les ancêtres étaient installés dans ce pays depuis l'exil
de
Babylone. Des soldats irakiens et des civils convaincus par le Mufti,
attaquèrent les Juifs qui s'étaient rassemblés en public pour accueillir le
nouveau gouvernement. Les conséquences furent terribles : 600 Juifs furent
tués, des milliers blessés dans le Fahrud, et 586 magasins et hangars
vandalisés et pillés. Une commission d'enquête, nommée par le gouvernement
irakien, découvrit que Haj Amin avait été l'une des personnalités
instigatrices du pogrom. Comme sa politique avait progressivement consisté �*
accuser les Juifs des maux dont souffrait le pays, nulle surprise qu'il se
soit allié au gouvernement nazi �* Berlin.

Le 20 Novembre 1941, le ministre allemand des affaires étrangères, Joachim
von Ribbentrop, le reçut �* Berlin. Leur conversation fut un préalable �* la
conversation du Mufti avec Hitler. Les thèmes abordés furent rapportés
fidèlement dans le carnet de notes de Ribbentrop et dans le journal
personnel du Mufti :

« Le Mufti.... Les Arabes sont les amis naturels des Allemands... C'est
pourquoi ils sont prêts �* collaborer avec l'Allemagne de tout leur coeur et
�* participer �* une guerre, non seulement de façon négative, en commettant
des actes de sabotage et en instigant des révolutions, mais aussi
positivement, en formant une légion arabe. Dans cette lutte, les Arabes se
battent pour l'indépendance de la Palestine, de la Syrie, de l'Irak... Le
Führer avait, quant �* lui, l'intention de demander aux nations d' Europe de
régler l'une après l'autre leur propre « problème juif » et d'adresser le
temps venu le même message aux nations non-européennes...

L'échange était clair : une fois les armées entrées dans le Caucase, Hitler
se débarrasserait de tous les Juifs est-européens, et le Mufti devait quant
�* lui obtenir le soutien des Musulmans des Balkans, et des républiques
soviétiques où ils constituaient des groupes importants. Puis Hitler «
libèrerait » les peuples arabes qui souhaitaient leur indépendance et les
aiderait �* exterminer les Juifs du Moyen Orient.

En fait, des documents découverts récemment par la BBC montrent qu'un
parachutage de commando eut même lieu, devant aboutir �* l'établissement
d'une
base, espionnant, et travaillant au recrutement de combattants palestiniens
avec l'or nazi. Le groupe était sous le commandement du Colonel Kurt
Wieland, un arabisant qui connaissait bien la Palestine. Le projet échoua
après que le parachutage, en Octobre 44, ait eu lieu bien trop au Sud de
Jéricho (le pilote, perdu, parachuta les hommes d'une hauteur excessive) et
que deux des hommes de Wieland aient été capturés. Wieland resta caché dans
un village arabe avec deux de ses compagnons, puis dans une grotte, et,
enfin dans un monastère. Ils ne trouvèrent aucun soutien pour organiser un
soulèvement arabe, et une semaine plus tard, ils étaient faits prisonniers.
Les deux derniers hommes de la mission n'ont jamais été retrouvés.


3. Les activités du Mufti sous le troisième Reich

Le Mufti, sponsorisé par l'Allemagne nazie, étendit ses velléités vers le
Moyen Orient mais aussi vers les autres zones géographiques habitées par des
Juifs. Ses activités consistaient en 1) de la propagande radio 2) de
l'espionnage
3) l'organisation des Musulmans en unités militaires dans les pays occupés
par les forces de l'Axe 4) la mise en place de légions arabes contrôlées par
les Allemands ainsi que la Brigade arabe.

Sa plus grande réussite fut le recrutement de dizaines de milliers de
Musulmans en Bosnie-Herzégovine et en Albanie pour les Waffen SS. Ses
légions arabes participèrent plus tard au massacre de dizaines de milliers
de Serbes, de Juifs et de bohémiens. En 1943, il y avait 20 000 musulmans
sous les drapeaux allemands et sa « division » de Waffen SS, les Handshar
(voir George Lepre, Himmler's Bosnian Division. The Waffen-SSHandschar
Division 1943-1945, Schiffer Military History, Atglen, PA, 1997).

Mais l'aventure des Balkans ne constituait qu'une partie de l'activité du
Mufti, dont les préoccupations étaient centrées sur les Juifs de toute la
planète. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu'il
mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe �* Berlin en 1943, il
s'attaqua
�* « la conspiration anglo-saxonne et juive », et déclara que le traité de
Versailles était un désastre �* la fois pour les Allemands et les Arabes.
Mais les Allemands, dit-il, savaient se débarrasser des Juifs.

Le 1er mars 1944, il ajouta dans un bulletin radiophonique : « Arabes,
soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs l�* où
vous les trouverez. Cela est agréable �* Dieu, �* l'Histoire, et �* la
religion. Cela sauve votre honneur. » Le Mufti participait déj�* �* la
solution finale. Il rendit même visite �* Auschwitz où il admonesta les
gardes près des chambres �* gaz en leur enjoignant de travailler plus
diligemment.



II. Après la guerre : l'héritage du Mufti
Sami al-Joundi, l'un des fondateurs du parti Baath règnant sur la Syrie,
rappelle : « Nous étions racistes. Nous admirions les nazis. Nous étions
immergés dans la littérature nazie et ses livres... Nous fûmes les premiers
�* penser �* faire une traduction de Mein Kampf. Toute personne vivant �*
Damas, �* cette période, fut témoin de cette inclination arabe pour le
nazisme. »

Ces enseignements ne cessèrent jamais tout �* fait. Actuellement, Mein Kampf
tient la sixième place au palmarès des best sellers arabes palestiniens.
Luis Al-Haj, traducteur de l'édition arabe, écrit avec fierté dans la
préface comment l' »idéologie » d'Hitler et ses « théories du nationalisme,
de la dictature, et de la race sont en progression constante actuellement
dans 'nos' ([leurs]) états arabes. »

Dans leur article daté du 3 octobre « l'antisémitisme arabe » publié sur un
site allemand d'internet, Thomas von der Osten-Sacken et Thomas Uwer
mettaient en évidence les liens ayant existé entre le président égyptien
Anwar al-Saddat et d'un groupe d'officiers égyptiens auquel il avait
appartenu avec les nazis. Ce groupe était issu des fameuses « chemises
vertes », groupe nazi organisé pendant la guerre en Egypte par les nazis.
Gamad Abd al-Nasser quant �* lui, déclarait dans le Deutsche National Zeitung
du 1er mai 1964 que « pendant la seconde guerre mondiale, nos sympathies
allaient aux Allemands. » (« während des Zweiten Weltkrieges unsere
Sympathien den Deutschen gehörten »).

Dans la plupart des pays arabes, les anciens nazis trouvèrent un emploi �*
leur mesure après la guerre, un bon nombre d'entre eux en tant que
conseillers « aux questions juives », d'autres comme responsables de
questions touchant aux relations avec Israël.



Tableau des nazis devenus conseillers des pays arabes


(voir le tableau sur le site)


Ces conseillers et anciens nazis contribuèrent �* faire croître
l'antisémitisme
dans les pays arabes, et �* entretenir l'opposition des pays arabes �*
l'existence
de l'Etat d'Israël.

Ils entretinrent une tradition de haine envers les juifs, qui se poursuit
jusqu'�* aujourd'hui dans tous ces pays.

Enfin, c'est dans cette perspective que l'on doit lire les caricatures
éminemment antisémites encore si nombreuses dans la presse arabe,
égyptienne, et jordanienne, et qui sont tout droit inspirées par la
propagande nazie.


(voir sur le site la couverture d'un livre jordanien datant de 1991, et
montrant l'utilisation de la propagande nazie)

Un journal jordanien, Al-Sabil, écrivait par exemple en 1999, « nous devons
apprendre de nos modèles, et entreprendre ce qui est important pour nos
voeux d'Arabes. Hitler a atteint, ce qu'aucun Arabe n'est parvenu �* faire
jusqu'�* aujourd'hui : il a purifié son pays des Juifs. Considérez Hitler et
reprenez ainsi espoir d'une Jérusalem libérée. »

Lorsque la police palestinienne salua pour la première fois Arafat dans les
zones autonomes, elle lui offrit le tribut du salut Nazi, le bras droit
tendu et dressé vers le haut.

Enfin, en 1985, Arafat déclara qu'il était honoré de marcher dans les pas du
Mufti Huseyni, et il ne manque jamais une occasion de célébrer sa mémoire et
de revendiquer son lien de parenté avec ce personnage devenu héros national.

En 1951, un proche parent du Mufti, nommé Rahman Abdul Rauf el-Qudwa
el-Husseini, s'inscrivait �* l'Université du Caire. Cet étudiant décida alors
de cacher sa véritable identité et s'inscrit sous le nom de "Yasser
Arafat."[2]



IV. Les Partis arabes inspirés du nazisme
La collaboration arabo-nazie continua sous deux formes après la guerre. Il y
eut, d'une part, survivance de groupes nazis arabes fondés par les nazis ou
ex-nazis, comme les chemises vertes en Egypte. Il y eut, d'autre part, une
source d'inspiration directe des mouvements nationalistes arabes sur le
modèle nazi.

Le parti du "Hisb-el-qaumi-el-suri" (PPS) ou Parti National Socialiste en
Syrie en est un exemple. Son leader, Anton Saada a copié son style sur le
Führer de la nation syrienne, et Hitler devint connu dans ce pays sous le
nom de "Abu Ali" (En Egypte son nom était "Muhammed Haidar"). La bannière du
PPS portait la svastika sur un fond noir et blanc. Plus tard, une branche
libanaise du PPS, qui recevait encore ses ordres de Damas, fut impliquée
dans l'assassinat du président libanais Pierre Gemayel.

Le parti le plus influent qui s'inspira des nazis fut celui de la « Jeune
Egypte », fondé en octobre 1933. Il disposait de troupes de choc, organisait
des processions avec des torches, et utilisait des traductions littérales
extraites de Mein Kampf, telles que « un peuple, un parti, un leader. » Ce
parti prônait des actions héritières de l'antisémitisme nazi, dont des
appels �* boycotter les entreprises ou les commerces juifs et �* attaquer
physiquement des Juifs.

Après la guerre, un membre de la « Jeune Egypte », appellé Gamal Abdul
Nasser, fut parmi les officiers qui menèrent la révolution de juillet 1952
en Egypte. Leur première action politique, �* l'instar d'Hitler, fut
d'interdire
tous les autres partis politiques. L'Egypte de Nasser, de notoriété
publique, devint un havre de paix pour les ex-nazis, dont le Général SS qui
avait été chargé de l'élimination de la communauté juive ukrainienne. Il
devint le bras droit de Nasser, et son garde du corps. Alois Brunner, autre
ex-nazi connu, trouva refuge �* Damas, où il servit de nombreuses années de
conseiller en chef du l'Etat Major syrien. Il vit toujours �* Damas.





B. Les Liens particuliers des Palestiniens avec Les Nazis


V. Les liens financiers et militaires des néo-nazis et de l'OLP
Il est particulièrement important de rappeler les liens entretenus par les
mouvements palestiniens de l'OLP, du FDLP, et du NAYLP avec les mouvements
nazis.

Ces liens sont d'autant plus importants qu'ils éclairent d'une façon logique
les constantes et la continuité entre l'antisémitisme nazi et palestinien :
plus de surprise, en effet, au vu des caricatures antisémites et des
théories diffusées dans les livres scolaires palestiniens, si l'histoire
récente révéle des liens assidus entre mouvements nazi et palestinien.


1.. Les origines: une association très officielle

L'OLP est fondée par Yasser Arafat en 1968. Le 23 octobre 1970, le Nazional
Zeitung, journal nazi publié �* Münich, publie l'annonce suivante:

"On recherche! de courageux camarades prêts �* se joindre �* nous, un groupe
d'amis politiquement engagés, pour un voyage au Moyen Orient comme
correspondants de guerre pour étudier la GUERRE DE LIBERATION des réfugiés
palestiniens afin de reconquérir leur pays. Si vous avez une expérience des
tanks, présentez immédiatement vos candidatures. L'argent n'est pas un
obstacle. Seuls comptent l'esprit de camaraderie et le courage personnel.
Toute information sur l'Organisation de Libération de la Palestine sera
fournie sur demande."


(voir sur le site l'annonce originale du Nationalzeitung du 23 Octobre 1970,
« Freiheitskamp », republiée pendant environ cinq ans)


Lorsque George Habash lança son premier commando du FPLP sur Rome en 1968,
il était un fervent marxiste léniniste, et son engagement politique pourrait
paraître opposé �* cette alliance visible entre nazis et OLP. Néanmoins, nous
le verrons, les liens entre l'OLP et les mouvements d'extrême gauche
n'empêchèrent jamais l'existence de liens parallèles de l'OLP avec les
mouvements de l'extrême droite européenne. Feltrinelli lui-même (un des
leaders de l'extrême gauche révolutionnaire italienne de l'époque) lui avait
conseillé d'internationaliser le conflit et de "prendre contact avec
d'autres mouvements révolutionnaires"[3]. Habash n'avait pas besoin
d'adhérer �* toutes les idées de Feltrinelli pour embrasser le point central
de cette perspective, ainsi que le révèle l'une de ses déclarations: "Nous
pensons que tuer un Juif loin du champ de bataille est plus efficace que de
tuer cent Juifs sur le champ de bataille, parce que cela attire plus
l'attention."[4]

Les liens historiques entre Palestiniens remontent �* l'entente et aux
accords ayant existé entre le Mufti de Jérusalem et l'Allemagne nazie.
Néanmoins, on aurait pu penser que ces liens circonstanciels auraient changé
après la guerre et le procès de Nüremberg, qui avait abouti �* un consensus
mondial de l'opinion publique contre le nazisme.

En 1970, cependant, l'OLP est un mouvement nouveau-né, prêt �* toute alliance
lui procurant un soutien militaire et financier, et ce mouvement s'allie
avec l'internationale extrême droite sans se soucier du fait que les nazis
rejettaient autant les Arabes que les Juifs.


2. L'organisation de l'internationale fascisante

L'internationale de l'extrême droite néo-nazie opérait �* partir de Paris,
sous le nom d'Ordre Nouveau européen. Ce groupe était composé d'anciens
nazis et de sympatisants plus récents du nazisme, de fascistes, d'anciens
vichissois convaincus, de franquistes, et de partisans de Salazar au
Portugal, d'anciens fascistes de Mussolini, et de la junte militaire de la
Grèce des colonels. L'internationale rouge et l'internationale dite «
noire », d'extrême droite, opéraient parfois même ensemble, partageant des
buts communs de démantelement des démocraties. C'est ainsi que le prince
italien fasciste Valerio Borghese eut des rencontres répétées avec le
militant communiste Feltrinelli en Suisse en 1971.[5]

Le tableau se complique encore si l'on prend en compte les rapports très
récents de juges italiens concernant les résultats des enquêtes faites sur
les mouvements terroristes ayant opéré dans l'Italie des années 70. En
effet, leurs rapports ont mis en évidence le noyautage systématique de tous
ces mouvements par des agents provocateurs de la CIA dont le but évident a
consisté �* déstabiliser la démocratie italienne dans l'espoir que l'Italie
demande aide et support aux Etats-Unis, ce qui fut presque obtenu �* la fin
des années 70, lorsque l'Italie parvint �* se redresser in extremis de sa
situation de crise intérieure. En conséquence, il est clair que les USA, par
le biais de la CIA, étaient parfaitement au courant des liens existant entre
l'internationale néo-nazie et les Palestiniens.


3. L'aide néo-nazie et l'OLP

Le premier sommet de l'internationale néo-nazie eut lieu le 2 avril 1969 �*
Barcelone. Ce "congrès" très particulier bénéficia de toutes les
bénédictions du Général Franco. Deux représentants du Fatah, branche armée
de l'OLP de Yasser Arafat, étaient présents. Quelques mois plus tard, le
FPLP de Habash rejoignait l'OLP et le Fatah. Nul doute que le soutien obtenu
�* Barcelone avait convaincu Habash des chances de Yasser Arafat et avait
ainsi contribué �* ce rapprochement.

Lors du congrès de Barcelone, les délégués du Fatah traitèrent des levées de
fonds, des besoins d'organisation de trafic d'armes, et du besoin en
instructeurs militaires qu'ils trouvèrent, tout naturellement dans les
anciens officiers nazis. Un recrutement de la jeunesse arienne fut même mis
en place pour soutenir les forces du Fatah, ainsi que l'établissement d'un
réseau d'éléments prêts �* collaborer �* des actions terroristes en Europe.
Les premiers slogans de propagande furent mis au point, tels que "Vive les
glorieux combattants palestiniens s'opposant �* l'imperialsionisme !", et les
« classiques antisémites » comme le faux fameux des Sages de Sion
circulèrent, ainsi qu'un nouveau livre sur Israël, portant le titre
"L'ennemi de l'Homme".

Après la conférence de Barcelone plusieurs instructeurs militaires nazis
partirent immédiatement pour le Moyen-Orient pour former les Palestiniens,
dont Erich Altern, alias "Ali Bella", ancien dirigeant régional des Affaires
Juives de la Gestapo pour la région de la Galicie. [6]

Le 28 mars 1970, un autre sommet de l'Internationale néo-nazie se tint �*
Paris, où un ancien officier SS Belge mit son parti "totalement et
inconditionnellement au service de la résistance palestinienne". Cet
ex-officier SS était Jean Robert Debbaudt.[7]

Le 16 septembre 1972, dix jours �* peine après le massacre des athlètes
israëliens �* Munich, se tint un autre sommet néo-nazi en faveur des
Palestiniens dans cette même ville. La police allemande n'était apperamment
pas au courant de la tenue de ce rassemblement, qui était pourtant le plus
grand rassemblement nazi depuis la guerre. Des délégués fascistes italiens
étaient aussi présents. Ils furent interviewés �* leur retour �* Rome par
Sandra Bonsanti.[8] Six cents délégués nazis applaudirent les délégués
palestiniens pour leur "exploit". Ils distribuèrent aussi des livrets
relatant comme une oeuvre glorieuse l'assassinat de Robert Kennedy par un
Palestinien, Sirhan B. Sirhan, dont la photo portait comme sous-titre "Je
l'ai fait pour mon pays". Un second sous-titre portait pour mention : "Le
véritable coupable, le sionisme, court toujours."

Une autre conférence "eut lieu le 4 mars 1974 �* l'hôtel Hilton de Rome. Le
Colonel Kadafi envoya son premier ministre Ahmed Jalloud chargé de verser sa
contribution aux groupes néo-nazis. Simultanément, Kadafi finançait déj�* le
groupe pro-palestinien de Carlos, �* Paris. Le groupe de Carlos recevait des
armes fournies clandestinement par Petra Krause, une anarchiste suisse dont
les parents étaient morts dans les chambres �* gaz d'Auschwitz, et qui devait
ignorer toutes les ramifications de ce mouvement.

Des camps d'entraînement des Palestiniens furent organisés par cette
Internationale néo-nazie, dans les Pyrénnées espagnoles, et dans le Alto
Adige italien (�* Malta Croun). Le camp de Malta Croun en particulier était
mené par le groupe fasciste Avanguardia Nazionale, et visait �* "forger la
jeunesse palestinienne."[9]

A partir de la fin des années 70, on perd la trace des liens néo-nazis/OLP,
au profit des liens entre l'extrême gauche, Cuba, et l'OLP.

Rien, cependant, �* ce point de notre enquête, ne permet de dire que ces
liens, qui n'avaient pas été conçus comme contradictoires avec les liens
entretenus avec l'extrême gauche, aient été effectivement rompus. Nous
verrons que les récentes attaques terroristes internationales de ces
dernières années suggèrent au contraire une continuité de cette
collaboration.



VI. Thématique du Nationalzeitung et propagande palestinienne
La suite de notre enquête nous a permis d'affiner notre perception du
journal Nationalzeitung, journal nazi fondé en 1932 et continuant sa
diffusion jusqu' aujourd'hui.

Ainsi que décrit précédemment, ce journal publiait deux fois par mois des
annonces enjoignant aux officiers et militaires nazis de rejoindre les camps
de formation des combattants de l'OLP en Palestine dans les années soixante
dix.

Le contexte dans lequel ces annonces paraissait est important, et il faut
resituer l'évolution de la communication de ce journal pour comprendre
l'évolution des annonces de l'OLP en son sein. Le ton et la forme vont, en
effet, évoluer, jusqu'�* devenir l'actuelle propagande pro-palestinienne,
qu'elle soit issue de ce journal, ou rediffusée �* présent partout.


1. Les thèmes favoris du Nationalzeitung de 1970 �* 1990

Le Nationalzeitung est un journal ouvertement pro-hitlérien quelle que soit
la période considérée, mais ses techniques de communications ont évolué,
devenant de plus en plus subtiles et pernicieuses.

Ainsi, dans les années 60-70, ce journal commença par nier systématiquement
la Shoah. Chaque sortie du journal, (deux fois par mois �* l'époque, sans
doute par manque de fonds, hebdomadaire actuellement), ne manque pas de
consacrer un minimum de deux pages entières �* cette entreprise
révisionniste. Non, les Juifs ne sont pas morts selon un plan de destruction
de masse. Ils étaient bien nourris. Des photos truquées, en noir et blanc,
mettent en scène des hommes torse nu, la panse dodue, en train de creuser de
petits canaux, et semblant ne pas trop forcer �* l'ouvrage. Titre: "Voil�* ce
qu'il se passait réellement �* Auschwitz ! "

Le numéro suivant parle de la catastrophe du typhus, qui a décimé les
prisonniers de ces camps juste avant l'arrivée des Américains.

Le numéro suivant parle de "la vérité sur les morts surnumériques des camps
de concentration: ce sont les forces alliées qui ont tué les Juifs en
prenant les camps. La preuve: les camps ont souvent été incendiés �*
l'arrivée des Alliés, et parmi les cadavres, nul doute que l'on pourrait
trouver de braves soldats allemands, qui se sont acharnés �* défendre les
prisonniers de la barbarie... »

Mieux encore, le Nationalzeitung propose une nouvelle version de l'histoire,
en se fondant sur la reproduction d'une première page d'un journal anglais
ayant publié juste avant la guerre, un article titrant: "les Juifs ont
déclaré la guerre �* l'Allemagne", et évoquant par cette métaphore la
tentative des Juifs de boycott de l'Allemagne.


Détournement de la métaphore du titre du Daily Express en déclaration de
guerre

Le journal cite ensuite les propagandes antisémites de l'avant-guerre,
lorsque les pays d'Europe, �* qui Hitler avait proposé d'accueillir les
Juifs, avaient refusé. Et le journal allemand de commenter: "Et ils osent
prétendre que c'est nous qui avons tué les Juifs..." Un autre numéro
explique quel avait été le "réel plan d'Hitler pour les Juifs". Pas une
destruction totale ou un génocide, mais l'installation d'un état juif �*
Madagascar... Et de commenter: « on n'en serait pas �* la situation actuelle
si les Juifs n'étaient pas partis en Palestine... »

La technique de communication de ce journal passe par deux principes: les
formules chocs, et les répétitions. Un même article peut être repris cinq
fois en un an, une même photo dix fois. Ces répétitions finissent par créer
une mémoire inconsciente, car la même photo, utilisée parfois dans un autre
contexte, se révèle familière, puis connue, puis admise comme vraie
puisqu'elle est admise par la mémoire comme connue. Et ce qui nous
paraîtrait invraisemblable dans un journal « normal », voire proche de
l'escroquerie du lecteur, ne choque apparemment personne dans le public
nazi: il est bon de répéter les contre-vérités, et de les faire ainsi
admettre par tous comme étant vraies...

Vers le milieu des années soixante-dix, un nouveau thème apparaît, qui est
significatif �* la fois quant au fond et �* la forme. "Ce ne sont pas les
Allemands qui ont commis un holocauste, mais les alliés qui sont coupables
d'un
holocauste des Allemands. Six millions d'Allemands sont morts dans cet
holocauste!".


Exemples du thème de l'holocauste des Allemands : « Le génocide des
Allemands »

Le massacre de Katyn (soldats allemands tués gratuitement par les Russes)
remplit régulièrement les colonnes du Deutsche Zeitung. Le processus
d'inversion du bourreau en victime est si grotesque que la première lecture
d'une page de photo-montage de l'holocauste allemand prête �* sourire, mais
d'un sourire amer. La répétition de cette contre-vérité démontre qu'une «
vérité journalistique » peut naître de la répétition et du ton assuré
qu'adoptent
ses auteurs...

Parallèlement, le Nationalzeitung reprend une technique familière �* Hitler
dans ses discours, consistant �* associer et confondre deux groupes humains
en un seul groupe d'intérêts, le processus étant encore facilité par le
fonctionnement de la langue allemande qui permet un ajout de particules au
même mot de façon infinie. "Les Judéo-Américains (traduisez en fait
"JuifsAméricains", en un seul mot,) sont en train de faire un holocauste au
Vietnam, et le monde entier se tait... Les JuifsAméricains ont fait
l'holocauste des Indiens, et le monde ne les a pas condamnés...



Autre exemple de l'utilisation du thème de l'holocauste, cette fois-ci pour
Hiroshima et Nagasaki

A la fin des années soixante-dix, et jusque dans les années quatre-vingt
s'ajoute �* ce thème celui d'Israël préparant la destruction de masse d'un
peuple, les Palestiniens... Le sionisme est racisme.


Utilisation du thème de l'holocauste pur les Palestiniens

Et c'est dans ce contexte que sont publiés, une �* deux fois par mois, les
annonces invitant les "Allemands patriotes" (traduisez: nazis) �* aider les
victimes du prétendu holocauste perpétré par les Juifs �* l'égard des
Palestiniens. Le personnage de Begin va offrir un argument de choix aux
Nazis: l'ancien terroriste a du sang sur les mains, et s'apprête �* organiser
l'anéantissement des Palestiniens...

Dans les années quatre-vingts, mais surtout post quatre-vingt-dix,
l'Allemagne a commencé �* réagir contre la montée nazie. Une lettre de la
communauté de Münich qui réagit contre le journal est même publiée par
celui-ci comme émanant de l'ennemi éternel. Ce courrier condamne la
propagande pro-palestinienne. Cette lettre, datant du milieu des années
1980, marque un tournant dans la propagande palestinienne, qui va tout
d'abord se montrer plus discrète. Le nombre de procès dont se vante le
journal qui demande régulièrement des soutiens financiers �* ses membres pour
les droits de justice laissent penser que cette pression supplémentaire
l'engage �* plus de retenue. Enfin, pour le cas précis de la cause
palestinienne, il est clair que plus ces idées pénétraient la société, plus
le journal pouvait baisser le ton, et prétendre même être « politiquement
correct. »


2. L'évolution des annonces pro-palestiniennes
Les annonces pro OLP changent progressivement d'apparence. On ne demande
plus ouvertement un soutien militaire pour l'OLP, mais une "aide militaire"
pour les peuples du Moyen-Orient et du Tiers Monde devant se battre contre
l'influence bolchévique. Le temps de la guerre froide est peut-être
officiellement terminé, mais l'Union Soviétique a effectivement aidé Israël,
et l'ennemi est ainsi bien marqué. De plus, l'annonce est assez ambigüe pour
suggérer dans sa forme que le péril rouge vient de l'aide de l'Union
Soviétique aux pays du Tiers Monde, or dans les années soixante-dix, l'URSS
avait effectivement énormément investi pour l'éducation de jeunes
Palestiniens en Russie. Ces liens perdureront jusqu'�* la fin des années
quatre-vingts, permettant au géant soviétique de jouer la carte de la
déstabilisation dans la région, avant de s'effondrer avec les débuts de la
Perestroïka.

L'aide humanitaire
Le journal s'affiche comme un soutien des pauvres en publiant gratuitement
les annonces de demandes d'emploi des Allemands patriotes au chômage, ou les
offres d'emploi pour patriotes. Les annonces se diversifient, et on peut
même trouver des annonces d'étrangers arrivant en Allemagne cherchant un
logement, etc. Le journal se veut de plus en plus politiquement correct,
puisqu'il accorde ainsi symboliquement une place aux étrangers... Annonce
pour une « aide médicale sans frontière... »

Les pouvoirs publics allemands ne se sont pas souciés du regain du nazisme
en Allemagne de l'Est, alors que le National Zeitung, avide de la
réunification allemande, offrait des abonnements gratuits �* toute personne
vivant en DDR, et ce depuis 1970...

Le journal National Zeitung publie alors les annonces de soutien aux
"peuples du Moyen-Orient menacés par le géant rouge" �* côté d'annonces pour
l'équivalent allemand de Médecins Sans Frontières.

Annonce d'appel �* contributions pour « lutter contre l'influence rouge dans
les pays en difficulté »

Les annonces privées se multiplient, et la définition des valeurs du
patriote d'après le DVU (parti nazi) fait cotoyer la culture physique avec
la fierté allemande et le soutien des souffrances des peuples opprimés et
des petits. Le DVU, comme le National Zeitung, ressort de son jeu le soutien
de la petite bourgeoisie populaire, et ces thèmes permettent bientôt de
demander de façon de plus en plus anonyme des aides financières "pour les
peuples opprimés du Monde entier, de l'Afrique, du Moyen Orient, etc."

L'aide financière nazie aux Palestiniens se fait de plus en plus discrète
dans les années 80. Les annonces du journal National Zeitung se présentent
comme des demandes d'aide humanitaire pour les "victimes des attaques
israëliennes", puis parlent d'aide humanitaire sans préciser le destinataire
de cette aide.

Annonce du National Zeitung :"Aidez les victimes des attaques israëliennes"

Progressivement l'aide militaire et financière se fait donc plus discrète,
plus politiquement correcte, alors que le discours néo-nazi reprend des
thématiques adoptées par son public pour les associer au conflit
israëlo-palestinien. Cette stratégie d'écriture va s'avérer si efficace que
l'on retrouve dès le milieu des années 80 tous les thèmes néo-nazis
pro-palestiniens dans la presse non-nazie, adoptés sans vergogne ni
méfiance.

La dénégation de l'holocauste
La thématique nazie de l'après-guerre est composée d'un nombre restreint
d'arguments, que le lecteur du Nationalzeitung voit répétés très
régulièrement. Les photos utilisées sont souvent les mêmes, associées avec
différents articles qui sont eux-mêmes réédités régulièrement. Cette
technique de répétitions associant en les variant textes et images vise �*
constituer une forme de sentiment de déj�*-vu, qui se mue progressivement en
conviction, de la part du lecteur, de "connaître" cette partie de l'histoire
�* laquelle il est fait allusion. Progressivement, ces souvenirs artificiels
constituent de fait une mémoire de référence pour l'individu endoctriné, qui
confondra la dimension familière et répétitive de ces récits avec le
sentiment d'authenticité et d'historicité de l'événement.

La propagande "néo-nazie" répète ainsi �* intervalles réguliers le mythe des
"six millions d'Allemands" tués en holocoste pendant la seconde guerre
mondiale. On trouve ainsi des montages photographiques utilisant des images
de montagnes de cadavres, présentées comme des photographies de l'holocauste
des Allemands, qui aurait été maquillé en holocauste du peuple juif (voir
plus haut la reproduction de la photographie). Il est essentiel de
comprendre que cette stratégie de communication n'est pas le résultat du
hasard mais correspond �* une technique élaborée par les nazis. Le principe
de renversement de l'accusation constitue l'une des techniques fameuses de
la rhétorique nazie, dite du "turnspeech". Le but des glissements successifs
du thème de l'holocauste vise en définitive �* renvoyer la culpabilité de
l'holocauste
sur la victime, c'est-�*-dire sur le peuple juif.

Ainsi, progressivement, le thème de l'holocauste du peuple allemand se voit
repris par des variations telles que "l'holocauste du peuple allemand
hongrois", ou l'holocauste du peuple vietnamien", les bourreaux étant soit
les Juifs, soit la juiverie mondiale, soit les Américains : aux yeux des
nazis, ceux-ci n'étaient qu'un peuple dégénéré issu de l'immigration juive
d'Europe de l'Est.


« Holocauste des Germano-Hongrois »

Ce premier thème de l'holocauste allemand perpétré par les Juifs et les
Américains, est repris avec variations en présentant des camps de
concentration d'Allemands en Pologne, en parlant de "la vérité historique
des six millions [d'Allemands] tués", etc. Le glissement final aboutit
inexorablement au turnspeech en accusant Israël de perpétrer un holocauste.

Les réparations « excessives » demandées au peuple allemand et leur «
détournement »
Ce premier thème essentiel dénégationiste va entrer en congruence avec le
thème des "répérations allemandes", très populaire en Allemagne après la
guerre. Il faut d'abord commenter un instant le terme de "Wiedergutmachung",
qui suggère en allemand, �* la fois le fait de revenir en arrière, et le fait
de refaire du bien. Ce terme pourrait être traduit littéralement comme
"remettre en bon état" C'est donc un terme accusateur, qui explicite la
condamnation de l'Allemagne et sa culpabilité dans la conflit de la seconde
guerre mondiale, ce qui n'était pas le cas du terme employé pour les
réparations de guerre �* la fin de la seconde guerre mondiale.

Ce terme est donc refusé par tous les Allemands qui refusent d'endosser
individuellement la culpabilité des actes des nazis, et qui considèrent que
leur mobilisation dans la Wehrmacht n'était pas le fait d'un choix libre.
Cette tranche de la population allemande est sensible �* la propagande du
Nationalzeitung qui parle de façon gogenarde de ces programmes de réparation
"de remise en bon état" comme d'une hypocrisie internationale.

Le Nationalzeitung va donc lancer une campagne contre ces réparations
versées aux Juifs, en montrant tout d'abord que ces sommes versées sont très
importantes, voire, selon ce journal, excessives, avant d'associer ces
versements au conflit israëlo-palestinien.

« Bilan provisoire des réparations »

Cette première thématique pro-nazie et pro-germanique, va être aménagée pour
s'adapter �* la campagne de presse pro-palestinienne que le journal nazi
entreprend dès 1975, et poursuit encore aujourd'hui.

Le thème des réparations excessives est combiné avec celui de l'Etat hébreu
agresseur du peuple palestinien pour montrer que ce sont les sommes payées
par les Allemands qui permettent en définitive le "génocide" palestinien:

« Les milliards allemands pour les bombes israëliennes


3. La propagande nazie pro-palestinienne : Le soutien au peuple victime des
Juifs...

Dans les années quatre-vingt-dix, le soutien nazi aux Palestiniens ne passe
plus que par des annonces indirectes et par la propagande effective menée en
faveur des Palestiniens, et ce jusqu'�* aujourd'hui. Des annonces sybillines
demandent une aide financière pour les peuples opprimés. Un numéro de compte
en banque est la seule identité révélée par l'annonce. Les annonces de vente
d'armes côtoient des annonces de "formation militaire �* l'étranger", mais on
ne situe plus le lieu de la formation, il faut écrire au journal...

Parallèlement, le National Zeitung a entretenu la haine du communisme grace
�* l'opposition aux actions de l'extrême gauche révolutionnaire en Allemagne,
de 1975 �* 85. Le terrorisme est devenu dans son vocabulaire le synonyme du
bolchévisme. Il lui est désormais impossible d'évoquer ouvertement le
terrorisme de l'OLP sans paraître se contredire. On parle donc d'aide
humanitaire, même si cette aide prend en définitive la forme d'une aide
militaire...

Quant �* la thématique de l'holocauste du peuple allemand perpétré par les
Juifs, elle est transformée pour devenir l'holocauste du peuple palestinien
par les Israëliens.


« Méthodes terroristes israëliennes »

Très rapidement, les termes de "terreur israëlienne" (qui inversent ainsi
les actes terroristes palestiniens pour en accuser Israël), sont remplacés
par les termes d'holocauste, et Moshé Dayan lui-même est paradoxalement
présenté comme un successeur d'Hitler. Le journal Nazional Zeitung ne
s'embarrasse pas des contradictions, et accuse Dayan tout en avouant par
cette comparaison que l'holocauste des Juifs a effectivement été organisé
par Hitler.

(voir sur le site L' « Auschwitz israëlien » dans le désert, "Holocauste du
peuple palestinien", "Génocide du peuple palestinien comme politique")


"Völkermord als Politik" titrait le Nationalzeitung en 2001, "le génocide en
guise de politique". A cette date, malheureusement, la thématique nazie
pro-palestinienne est devenue un tel lieu commun que le titre rageur semble
éculé. Le langage révisionniste récupéré par les Palestiniens, le
"turnspeech" utilisé comme rhétorique sont devenus monnaie courante.



III. L'inspiration des thèmes et la technique du turnspeech


Quant �* la propagande pro-palestinienne, elle reprend les thèmes nazis
utilisés depuis le départ: Les Juifs, qui sont la cause de l'holocauste des
Allemands, puis des Vietnamiens, de la bombe atomique sur le Japon,
s'acharnent actuellement contre les Palestiniens. "Le sionisme est du
racisme", pouvait-on lire dès 1975 dans ce journal. Ce thème est �* présent
répété en choeur par les Palestiniens, alors que le thème de l'holocauste
palestinien, si souvent répété par ceux-ci, est en train d'envahir la presse
européenne: les techniques d'inversion, de répétition, de lavage de cerveau
nazies ont réussi. Ces thèmes nazis ont pris vingt ans �* prendre racine,
mais ils ont actuellement gagné la presse entière, qui les propage �* son
tour, et en a fait des thèmes politiquement correctes. La propagande
palestinienne actuelle est une traduction littérale de la propagande
anti-juive du Nazional Zeitung depuis les années 1970-80. Quant �* la
coopération militaire, François Genoud (le Testament d'Hitler) se vantait
dans une interview, il y a quelques années, des liens de coopération
existant entre nazis d'aujourd'hui et Palestiniens, et rien ne nous permet
de remettre en question son témoignage actuellement. La forme de cette
collaboration est seulement devenue plus discrète. Elle ne s'affiche plus.
Mais pourquoi cesserait-elle, alors que les Nazis espèrent toujours
combattre les Juifs et les anéantir, ne fut-ce que par l'intermédiaire
palestinien ?


On remarque souvent cet étrange renversement identitaire qui pousse les
Palestiniens, voire les autres Peuples arabes �* comparer Israël avec le
régime nazi, tout en niant par ailleurs l'importance de l'holocauste.

La reprise de cette thématique nazie du dénigrement a des sources très
précises dans le Deutsche Nazional Zeitung, comme nous allons le voir, mais
il est aussi essentiel de réaliser que la technique d'inversion et de
contre-attaque par l'accusation de l'autre pas ses propres fautes est aussi
une technique de rhétorique mise au point par les Nazis, et donc transmise
par eux aux Palestiniens. Cette technique s'appelle le « turnspeech » pour
les historiens, et désigne précisément la stratégie rhétorique devenue
progressivement systématique chez les Nazis, qui consistait, comme lors de
l'attaque
de la Tchéchoslovaquie, �* prétendre que les Tchéchoslovaques avaient attaqué
l'Allemagne, avant même que ceux-ci n'aient pu avoir le temps matériel de
diffuser un message concernant l'attaque de leur pays par l'Allemagne.

En accusant Israël de nazisme, les Palestiniens usurpent, d'une part,
l'identité
de leur adversaire, mais couvrent de plus les rapports historiques et
permanents qu'ils ont entretenus et continuent d'entretenir, avec les
groupes nazis, jusqu'�* aujourd'hui. De plus, les dirigeants palestiniens
parviennent ainsi �* se soustraire �* tout repérage du modèle idéologique qui
est le leur, et échappent �* une analyse politique rigoureuse qui
distinguerait entre « palestinisme » et Palestiniens, comme la distinction a
pu se faire entre nazisme et Allemands.

Il faut comprendre que la négation de la Shoah a aussi pour but de dénigrer
toute légitimité �* l'existence de l'État d'Israël. Combinant négationnisme
et turnspeech, et dans la droite lignée du grand Mufti, le Grand Mufti
actuel de Jérusalem, Sheikh Ekrima Sabri, quelques heures avant d'accueillir
le Pape, donna une série d'interviews, en déclarant tout d'abord que « le
chiffre de 6 millions de Juifs tués pendant l'holocauste est exagéré et se
voit utilisé par les Israëliens pour obtenir un soutien international. Ce
n'est
pas mon problème. Les musulmans n'ont rien fait dans toute cette histoire.
C'est
le fait d'Hitler qui détestait les Juifs ». Ces déclarations du Mufti furent
ensuite reprises par Arafat qui renchérit : « Six millions ? bien moins. »
Sabri interviewé par un journal italien déclara encore : « Ce n'est pas ma
faute si Hitler détestait les Juifs. De toute façon on les déteste
partout. » Le clou des interviews fut donné le même jour par le Mufti �*
l'agence
Reuter : « Nous dénonçons tous les massacres, mais je ne vois pas pourquoi
un massacre en particulier deviendrait une sorte de chantage et assurerait
un gain politique. »

La technique du "turnspeech" est aujourd'hui systématiquement utilisée par
les nazis comme par les Palestiniens, reprenant l'histoire juive contre les
Israëliens eux-mêmes, comme dans cette récente caricature représentant le
conflit israëlo-palestinien par le combat de David contre Goliath. Qui se
rappellera alors que Goliath était un Philistin, ancêtre des Palestiniens,
en regardant cette caricature où il figure le géant Israël, dont la force
militaire disproportionnée écrase le pauvre David Palestinien?


David palestinien contre Goliath israëlien...

La situation actuelle des soutiens nazis aux Palestiniens
Les fréquentes annonces de camps de vacances au Paraguay ne sont sans doute
pas un hasard, puisque le Paraguay était devenu après la guerre le havre des
anciens nazis. Nul doute non plus que le "triangle du terrorisme", situé
entre le Paraguay, l'Argentine et l'Uruguay profite du tourisme nazi, et que
ces fonds, dont on a pu montrer récemment dans un rapport du State
Department américain qu'ils soutenaient le hezbollah et le hamas,
constituent une filière supplémentaire de cette association. Néanmoins, il
restera toujours impossible de prouver que les croisières nazies au Paraguay
ont ce but avéré.

Il reste que la traçabilité de la propagande anti-juive dans ses sources
nazies ne se résume pas �* un seul journal.

Le cas le plus important de collaboration entre les néo-nazis et les
Palestiniens est actuellement encore sujet �* une enquête: il s'agit de
l'attentat de Oklahoma city, dont le coupable numéro un, Timothy Mc Veigh, a
accompli son acte grâce �* un certain Strassmeir[10], néo-nazi de citoyenneté
allemande. Selon les avocats de la défense, Jonathan Sams et Stephen Jones,
la connection néo-nazie était doublée d'une connection terroriste "du Moyen
Orient", voire palestinienne. Cet argument, délaissé comme invraisemblable �*
l'époque, se voit aujourd'hui confirmé par les liens ouverts entre
Islamistes et Nazis.

« Il y a un sentiment général de sympathie, un sens de combat commun »
déclara Horst Mahler, un membre du parti nazi allemand le 30.4.2002 �*
l'International
Herald Tribune. « Il y a des contacts avec des groupes politiques, en
particulier dans le monde arabe, et avec les Palestiniens. C'est un fait que
l'on ne cache pas ».

Combien des 58 000 néo-nazis allemands se joignent �* cette alliance ? S'il
est difficile de donner des chiffres, Alfred Shobert, un chercheur de
Duisburg, en Allemagne, membre du service d'Information contre l'extrémisme
d'extrême droite décrit des scissions internes au mouvement néo-nazi sur
cette question : « Certains membres de base sont des racistes traditionnels,
et ne veulent rien avoir �* faire avec les Musulmans, » mais, ajoute-t-il,
« certains leaders voient dans l'alliance un potentiel... » Ainsi, lors des
manifestations ayant eu lieu en Allemagne après le 11 septembre, il n'était
pas rare de voir certains porter la kefiah palestinienne... Et quant au
roman ayant inspiré Timothy Mc Veigh pour son attentat, « The Turner
Diaries », il est �* présent consultable sur le site du hezbollah...



VII. Un mouvement nazi et islamiste anti-américain ?

Un journal allemand titrait il y a quelques semaines « Nazis et Islamistes :
de Nouvelles Alliances ? »

Nazis und Islamisten: Neue Allianzen?

Seit dem 11. September findet ein zunehmender Schulterschluss von
fundamentalistischen Islamisten und deutschen Nazis statt. Gemeinsam
bejubeln Rechtsextreme und Islamisten die Anschläge gegen die USA. Dabei
sind Antisemitismus und Antiamerikanismus die stärksten Bindeglieder.

« Depuis le 11 septembre on constate un épaulement des Islamistes
fondamentaux et des Nazis allemands. L'extrême droite et les Islamistes se
réjouissent de concert de l'attaque contre les USA. Dans cette alliance,
l'antisémitisme
et l'anti-américanisme sont les plus forts alliés. »

En Europe comme dans le monde arabe, les déclarations nazies et islamistes
dévoilent de plus en plus les buts et les ennemis communs de ces deux
groupes, affichant parfois même leur alliance.

Il faut ici citer le discours du vendredi 13 octobre 2000 �* la mosquée du
Sultan Al Nahayan �* Gaza. Le prédicateur, Dr Ahmet Abu Halabiya, membre de
l'autonomie
palestinienne de Yasser Arafat, appela �* l'assassinat des Juifs en disant :
« N'ayez aucune pitié des Juifs, quels qu'ils soient, et plus encore dans
quelque pays qu'ils soient. Combattez les, où qu'ils soient. Où que vous les
rencontriez, tuez-les. Où qu'ils se trouvent, tuez les Juifs et les
Américains, qui sont comme eux, et tuez tous ceux qui les soutiennent... »


Les manifestations néo-nazies du 3 octobre en Allemagne associaient
ouvertement la haine du Juif �* la haine de l'Amérique et appelaient �*
attaquer les Juifs et les Américains « Avec Odin et Allah » (« Mit Odin und
Allah »), prenant ouvertement fait et cause pour les Islamistes.


Manifestations nazies du 3 Octobre en Allemagne « A mort les Américains »


Les Etats Unis ont commencé la lutte contre le terrorisme islamique. Mais
pourront-ils éradiquer les fondements de l'association des nazis et des
terroristes islamistes?

--------------------------------------------------------------------------------

[1] Roger Faligot, Remi Kauffer, Le croissant et la croix gammée, Albin
Michel, 1990, pages 165-167
Sources : recherches et recoupements des auteurs; fichier CDJC; archives
Christmann.

[2] Le nom de « Yasser Arafat » est un nom d'emprunt, faisant référence au
Mont Arafat, dans le Coran, où Mahomet réunit ses troupes pour attaquer son
ennemi avec qui il avait conclu un fausse trève de paix. Yasser Arafat
s'inscrivit
sous ce nom d'emprunt pour ses études dans le but de cacher sa relation
familiale avec le Mufti Husseini, et les antécédents pro-nazis de sa
famille.

[3] Vittorio Lojacono, I Dossier di Settembre Nero, p.146
Les leaders de l'extème gauche comme de l'extrême droite italienne étaient
tous recherchés par la justice italienne.

[4] Oriana Fallaci, Interviste con la Storia, interviews remontant �* 1970,
publiés en 1974.

[5] Ces entretiens firent l'objet de deux rapports confidentiels des
services secrets italiens en 1971 et en février 1972. Voir Gianni Moncini,
Il Giornale Nuovo ( Milan), 6 février 1980.

[6] Voir Andrea Jarach Terrorisme Internazionale (p 54), et Gente (21
septembre 1970).

[7] Cité in Settembre Nero (p 65)

[8] interview publié dans Epoca, 2 novembre 1974.

[9] Lojacoano, I Dossier di Settembre Nero, (p 64)

[10] (Enquête du Spiegel, corroborée ensuite par les sources du
contre-terrorisme américain),







 
Oud 16 oktober 2005, 12:25   #6
abourick
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?


"Fabuluc" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
[email protected]...
> Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
> justice �* Pie XII : The Myth of Hitler's Pope qui, comme son nom
> l'indique, présente comme un "mythe" la thèse de Cornwell (Le Pape et
> Hitler, Hitler's Pope en anglais) d'une complicité de Pie XII avec Hitler
> et, partant, avec la Shoah. Cornwell lui-même s'était rétracté avec
> discrétion et désinvolture de sa propre thèse l'année dernière. Le père
> Blet l'avait torpillée en s'appuyant sur des archives que Cornwell avait
> trouvé commode d'ignorer.
>
> Remarqué dès sa sortie, le livre du rabbin Dalin semble avoir un réel
> impact : le journaliste David Frum (qui se trouve être juif pratiquant) le
> commente dans son "blog" de National Review :
>
> [...] Dalin prouve, et fait plus que prouver, que :
>
> 1) Pie XII et son prédécesseur Pie XI abhorraient et ont condamné la
> doctrine nazie �* répétition;
>
> 2) Pie XII a utilisé son pouvoir diplomatique pour protéger les
> communautés juives de pays catholiques tels que la Hongrie et la
> Slovaquie - avec un impact mesurable sur le taux de survie des Juifs dans
> ces pays;
>
> 3) Pie XII a fait face au risque très réel de sa propre arrestation et de
> son propre enlèvement par les nazis [voir ici, NDR] en protnautés juives
> de Rome et d'Italie, y compris en hébergeant 3000 Juifs de Rome dans sa
> résidence d'été �* Castel Gandolfo pendant l'occupation allemande de Rome
> en 1943;
>
> 4) de nombreux membres du clergé catholique, parmi ceux qui ont risqué
> leur vie en secourant des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont
> témoigné �* de nombreuses reprises qu'ils agissaient sur ordre du pape - et
> des lettres écrites de la main même de Pie XII confirment cette assertion;
>
> 5) d'après les estimations les plus prudentes sur les effets de ses
> actions, les interventions personnelles de Pie XII ont sauvé les vies de
> plus de Juifs européens que celles de n'importe qui d'autre, �* part les
> gouvernement et les forces armées alliées - plus qu'Oskar Schindler, plus
> que Raoul Wallenberg.
>
> Encore cette année, la mémoire du pape a été attaquée avec une nouvelle
> histoire : la prétention que les institutions catholiques qui avaient
> accueilli des orphelins juifs refusèrent de remettre �* leur famille les
> enfants sauvés une fois la guerre finie, mais tentèrent de les garder pour
> les élever dans le catholicisme. Dalin démontre de manière convaincante
> que les documents sur lesquels l'histoire était basée étaient des faux




C'est d'ailleurs une constante chez les juifs : depuis la fin de la seconde
guerre mondiale ils n'ont cessé de remercier Pie XII et de louer son action
méritoire en faveur des juifs. Le mythe du "pape de Hitler" est une création
de la propagande communiste dans les années 60, sans doute pour faire
oublier le pacte germano-soviétique.

Ecoeurante cette accusation de détournement d'enfants juifs. La gauche
antichrétienne ne sait plus quoi inventer pour calomnier l'Eglise. Merci au
rabbin David Dalin d'avoir rétabli la vérité.

abourick



 
Oud 16 oktober 2005, 14:05   #7
D'Iberville
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la vérité sur Pie XII ?

Le Sun, 16 Oct 2005 10:00:25 +0200, MH a écrit :

> Moi j'aimerai connaître tous ceux qui ont, de près ou de loin,
> collaboré �* la shoah palestinienne de 1947 �* aujourd'hui.


La "Shoah palestinienne", combien de millions de morts ?

--
Quotidiennement updatés, et avec photos, les "Saviez-vous que...",
sont enfin disponibles en ligne : http://diberville.blogspot.com/
"It's not having what you want, it's wanting what you've got"
 
Oud 16 oktober 2005, 14:25   #8
VILLAAUT
 
Berichten: n/a
Standaard =?iso-8859-1?q?Re:_Un_tournant_dans_le_combat_pour_la_v=E9rit =E9_sur_Pie_XII_=3F?=


Fabuluc a écrit :

> Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
> justice �* Pie XII :


Sujet déj�* abordé...

Dalin, rabbin light (" conservative ") est prof �* l'université...
catholique Ave Maria ,université portée �* bout de bras et de
millions par le fondateur milliardaire de Domino's pizza.

Un rabbin un peu particulier , édité par ce qui me semble relever
plus de l'officine de propagande( ici de la droite républicaine US)
que de la maison d'édition, Regnery Publishing ,dont le catalogue est
certes très réjouissant �* parcourir au second degré et j'invite
vivement �* le faire.

Si vous avez un manuscrit sur les rapports amoureux de Ben Laden et des
ayatollah chiites iraniens ( implication d'Hillary Clinton : big plus),
n'hésitez pas �* les contacter...

Il est très certainement possible de défendre ce malheureux Pie XII
avec un livre moins louche.

 
Oud 16 oktober 2005, 14:45   #9
VILLAAUT
 
Berichten: n/a
Standaard =?utf-8?q?Re:_Un_tournant_dans_le_combat_pour_la_v=C3=A9 rit=C3=A9_sur_Pie_XII_=3F?=


Strixbubo a écrit :

> > Moi j'aimerai connaître tous ceux qui ont, de près ou deloin,
> > collaboré �* la shoah palestinienne de 1947 �* aujourd'hui.

>
> On dit la "Nakba" (la catastrophe, en arabe).


Quel délai de reflexion demandez vous s'il vous faut choisir entre 1)
vous retrouver en chemise �* trente kilomètres de chez vous, dans un
pays dont vous parlez la langue 2) partir pour la chambre �* gaz ?

 
Oud 16 oktober 2005, 16:15   #10
Nestor le pingouin pour la France
 
Berichten: n/a
Standaard Re: Un tournant dans le combat pour la =?ISO-8859-1?Q?v=E9rit=E9?==?ISO-8859-1?Q?_sur_Pie_XII_=3F?=

VILLAAUT a écrit:

> Fabuluc a écrit :
>
>>Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
>>justice �* Pie XII :

>
> Sujet déj�* abordé...
>
> Dalin, rabbin light (" conservative ") est prof �* l'université...
> catholique Ave Maria ,université portée �* bout de bras et de
> millions par le fondateur milliardaire de Domino's pizza.


Sujet déj�* abordé : il a enseigné dans pas mal d'autres endroits. S'en
est-il fait lourder depuis ses déclarations en faveur de Pie XII ?

 
Oud 19 januari 2006, 19:02   #11
duncan
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Oorspronkelijk geplaatst door Fabuluc Bekijk bericht
Le rabbin David Dalin a publié cet été aux Etats-Unis un livre qui fait
justice �* Pie XII : The Myth of Hitler's Pope qui, comme son nom l'indique,
présente comme un "mythe" la thèse de Cornwell (Le Pape et Hitler, Hitler's
Pope en anglais) d'une complicité de Pie XII avec Hitler et, partant, avec
la Shoah. Cornwell lui-même s'était rétracté avec discrétion et désinvolture
de sa propre thèse l'année dernière. Le père Blet l'avait torpillée en
s'appuyant sur des archives que Cornwell avait trouvé commode d'ignorer.

Remarqué dès sa sortie, le livre du rabbin Dalin semble avoir un réel impact
: le journaliste David Frum (qui se trouve être juif pratiquant) le commente
dans son "blog" de National Review :

[...] Dalin prouve, et fait plus que prouver, que :

1) Pie XII et son prédécesseur Pie XI abhorraient et ont condamné la
doctrine nazie �* répétition;

2) Pie XII a utilisé son pouvoir diplomatique pour protéger les
communautés juives de pays catholiques tels que la Hongrie et la Slovaquie -
avec un impact mesurable sur le taux de survie des Juifs dans ces pays;

3) Pie XII a fait face au risque très réel de sa propre arrestation et de
son propre enlèvement par les nazis [voir ici, NDR] en protnautés juives de
Rome et d'Italie, y compris en hébergeant 3000 Juifs de Rome dans sa
résidence d'été �* Castel Gandolfo pendant l'occupation allemande de Rome en
1943;

4) de nombreux membres du clergé catholique, parmi ceux qui ont risqué
leur vie en secourant des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont
témoigné �* de nombreuses reprises qu'ils agissaient sur ordre du pape - et
des lettres écrites de la main même de Pie XII confirment cette assertion;

5) d'après les estimations les plus prudentes sur les effets de ses
actions, les interventions personnelles de Pie XII ont sauvé les vies de
plus de Juifs européens que celles de n'importe qui d'autre, �* part les
gouvernement et les forces armées alliées - plus qu'Oskar Schindler, plus
que Raoul Wallenberg.

Encore cette année, la mémoire du pape a été attaquée avec une nouvelle
histoire : la prétention que les institutions catholiques qui avaient
accueilli des orphelins juifs refusèrent de remettre �* leur famille les
enfants sauvés une fois la guerre finie, mais tentèrent de les garder pour
les élever dans le catholicisme. Dalin démontre de manière convaincante que
les documents sur lesquels l'histoire était basée étaient des faux


Alors ces bon pour voir que on fait des controlles ...c'est bien pour notre communication social .

:-)
duncan is offline  
 



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