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#1 |
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![]() Sociétés secrètes ?
Associations de malfaiteurs ? Secte millénariste ? Qui sont ces mystérieux fonds d’investissements ? Pourquoi les fonds d’investissement achètent-ils ? Les fonds d’investissement sont des structures purement financières �* vocation spéculative. Leur spécialité ? Racheter des entreprises pour les revendre avec une forte plus-value quelque temps après, ceci au détriment de toute préoccupation sociale, culturelle ou même de logique industrielle. Leur seul vocation est de garantir �* court terme des taux de retour sur investissement de 25 % et plus. Comment les fonds d’investissement achètent-ils ? C’est assez simple, ils empruntent l’essentiel des capitaux nécessaires �* une banque, ne déboursant qu’une petite somme �* l’achat. La prise de risque est minime : le taux d’intérêt est assez bas, les conventions de crédits allégées, l’emprunt porte sur une courte durée et est calculé sur les résultats espérés de l’entreprise ciblée. En réalité, c’est l’entreprise achetée qui finance sa propre acquisition... La totalité de ses revenus allant �* l’acquéreur qui se rembourse grâce aux profits dégagés. On appelle ces opérations financières des « rachats avec effet de levier » (ou LBO). Les dirigeants des entreprises concernées peuvent être intégrés au montage financier avec le fonds d’investissement : c’est le LBMO (leverage management buy out ). Dirigeants et investisseurs ont dans ce cas le même intérêt : dégager rapidement une rentabilité financière importante en vue de réaliser des plus values. Comment les fonds obtiennent-ils une rentabilité hors norme ? · Un investissement minimum des nouveaux actionnaires qui n’apportent qu’une petite partie du capital au sein d’une société écran dite « holding financier » · Une profitabilité maximum, le holding financier prélève tous les bénéfices réalisés par l’entreprise. Une fois racheté les patrons des sociétés sont donc l�* pour exécuter la stratégie des gérants de fond qui s’exonère ainsi de toute responsabilité sociale Le remboursement de la dette contractée devient alors une priorité et mobilise les ressources de l’entreprise au détriment des investissements, emplois, salaires et conditions de travail. Pourquoi les fonds d’investissement sont-ils des prédateurs dangereux pour les salariés ? La réussite financière de ces fonds résulte des sacrifices qu’ils imposent aux salarié-e-s des entreprises acquises, le poids de la dette étant un puissant moyen de pression sur le personnel et surtout l’encadrement. Ils chercheront �* augmenter le chiffre d’affaires de façon substantielle, mais leur obsession principale sera la réduction des coûts et des risques potentiels de perte. Pour cela, ces fonds n’excluent rien pour parvenir �* leurs fins : - limitation des investissements, précarisation des emplois, externalisation de certaines activités, diminution de la masse salariale par la pression sur les effectifs et les salaires, remise en cause des conventions, accords et acquis sociaux attaques contre les syndicats revendicatifs, revente des biens immobiliers, rationalisation des achats par le flux tendu pour limiter le coût des stocks. Dans la majorité des cas, ces rachats s’accompagnent de plans de réorganisation et de restructuration qui mènent �* des suppressions de postes en nombre conséquent. Pour les salarié-e-s, quelles conséquences ? Pertes d’emplois, baisse du pouvoir d’achat, risques aggravés en matière d’hygiène et de sécurité, risques pour la pérennité de l’entreprise, libertés syndicales et d’expression bafouées ... La diffusion d’information dans l’entreprise est toujours savamment orchestrée pour convaincre les salariés du bien fondé des restructurations comme la sauvegarde de l’entreprise et de ses emplois. Le but est d’abord d’éviter tous les risques sociaux découlant d’une prise de conscience collective des salarié-e-s, car cela amoindrirait la valorisation financière de l’opération !!! Et puis, une fois la dette épongée, l’entreprise pressurée, on l’a revend �* un autre fond et voil�* l’entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle infernal... |
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#2 |
Berichten: n/a
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![]() Le Sat, 14 Oct 2006 05:00:26 +0000, Dobb a écrit�*:
> Sociétés secrètes ? > Associations de malfaiteurs ? > Secte millénariste ? Vous en doutiez encore ? -- De minimis non curat praetor |
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#3 |
Berichten: n/a
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![]() <[email protected]> a écrit :
[email protected]... Tiens, encore un qui pratique l'occupation favorite des socialistes : l'usurpation d'identité et l'usage de faux... Mais bon, maintenant, on va voir si vous êtes malin : vous dites que les hedge funds ont pour stratégie de pomper tous les bénéfices des entreprises avant de les revendre, exsangues (vous dites : "manque d'investissements"), avec une grosse plus-value. Je reprends : "Leur spécialité ? Racheter des entreprises pour les revendre avec une forte plus-value quelque temps après." Et �* qui ? A d'autres fonds spéculatifs, ma bonne dame ! Alors, maintenant, cher usurpteur socialiste, vous allez m'expliquer ceci : comment fait-on pour revendre avec une ("forte" !) plus-value une entreprise pompée comme un citron, avec des équipements devenus obsolètes du fait du manque d'investissements ? On trouve un mécène ? Vous voulez donc dire que les fonds spéculatifs qui rachètent (cher) ces entreprises se font arnaquer dans les grandes largeurs ? Dobb |
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#4 |
Berichten: n/a
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![]() Dobb a écrit :
> <[email protected]> a écrit : > > [email protected]... > > Tiens, encore un qui pratique l'occupation favorite des socialistes : > l'usurpation d'identité et l'usage de faux... > > Mais bon, maintenant, on va voir si vous êtes malin : vous dites > que les hedge funds ont pour stratégie de pomper tous les > bénéfices des entreprises avant de les revendre, exsangues > (vous dites : "manque d'investissements"), avec une grosse > plus-value. Je reprends : "Leur spécialité ? Racheter des > entreprises pour les revendre avec une forte plus-value > quelque temps après." Et �* qui ? A d'autres fonds spéculatifs, > ma bonne dame ! > > Alors, maintenant, cher usurpteur socialiste, vous allez > m'expliquer ceci : comment fait-on pour revendre avec une > ("forte" !) plus-value une entreprise pompée comme un citron, > avec des équipements devenus obsolètes du fait du manque > d'investissements ? On trouve un mécène ? > > Vous voulez donc dire que les fonds spéculatifs qui rachètent > (cher) ces entreprises se font arnaquer dans les grandes > largeurs ? > > Dobb > > > C'est très simple. On peut obtenir un excellent rendement d'une boite en la l'assassinant, il suffit de la dépouiller de ses biens immobiliers, qu'on vend et loue ensuite, de vendre ses brevets, et de se débarrasser de ses compétences en "externalisant", puis en sous-traitant �* la boite créée par les anciens cadres virés, qui n'ayant qu'un client, et bénéficiant d'aides �* la création, accepteront comme sous traitant des conditions qu'ils refusaient comme salariés. Le bénéfice de la boite vidée de sa substance va bondir pendant trois ou quatre ans, il suffit ensuite de la vendre avant qu'elle s'écroule, �* des naïfs éblouis par la "restructuration". |
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#5 |
Berichten: n/a
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![]() ben oui... quand eux personnes utilisent le même pseudo, ça devient
vachement difficile �* suivre... A moins que ce ne soit le même pseudo, mais deux comptes différents, auquel cas c'est schizo, mais comme il n'y a qu'un seul pseudo, c'est raté... Eh beh... Dobb wrote: > <[email protected]> a écrit : > > [email protected]... > > Tiens, encore un qui pratique l'occupation favorite des socialistes : > l'usurpation d'identité et l'usage de faux... > > Mais bon, maintenant, on va voir si vous êtes malin : vous dites > que les hedge funds ont pour stratégie de pomper tous les > bénéfices des entreprises avant de les revendre, exsangues > (vous dites : "manque d'investissements"), avec une grosse > plus-value. Je reprends : "Leur spécialité ? Racheter des > entreprises pour les revendre avec une forte plus-value > quelque temps après." Et �* qui ? A d'autres fonds spéculatifs, > ma bonne dame ! > > Alors, maintenant, cher usurpteur socialiste, vous allez > m'expliquer ceci : comment fait-on pour revendre avec une > ("forte" !) plus-value une entreprise pompée comme un citron, > avec des équipements devenus obsolètes du fait du manque > d'investissements ? On trouve un mécène ? > > Vous voulez donc dire que les fonds spéculatifs qui rachètent > (cher) ces entreprises se font arnaquer dans les grandes > largeurs ? > > Dobb |
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#6 |
Berichten: n/a
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![]() "Roaringriton" :
> C'est très simple. > On peut obtenir un excellent rendement d'une boite en la l'assassinant, > il suffit de la dépouiller de ses biens immobiliers, qu'on vend et loue > ensuite, de vendre ses brevets En procédant ainsi, vous dégagez du cash, mais pas de valeur (d'un point de vue comptable, qu'un actif soit liquide ou non, c'est kif-kif). Or, comme le monsieur usurpateur socialiste l'expliquait dans sa fable, ce cash est ensuite censé être pompé de la boîte. Ce n'est donc pas du rendement : simplement de la vente d'actifs. >, et de se débarrasser de ses compétences en "externalisant", > puis en sous-traitant �* la boite créée par les anciens cadres > virés, qui n'ayant qu'un client, et bénéficiant d'aides �* la création, > accepteront comme sous traitant des conditions qu'ils refusaient > comme salariés. S'ils acceptent de telles conditions, cela signifie que ces conditions sont celles du marché, c�*d qu'un fournisseur concurrent (et ses salariés) serait fort heureux d'avoir le marché en question. > Le bénéfice de la boite vidée de sa substance va bondir pendant > trois ou quatre ans, il suffit ensuite de la vendre avant qu'elle > s'écroule, �* des naïfs éblouis par la "restructuration". Vous convenez donc bien que pour que la fable fonctionne, il faut en bout de ligne un investisseur pigeon, qui paiera très cher un truc qui ne vaut plus rien. Or, le monsieur socialiste usurpateur explique que ces pigeons qui rachètent très cher un truc qui ne vaut plus rien, ce sont... les fonds spéculatifs eux-mêmes ("Et puis, une fois la dette épongée, l'entreprise pressurée, on l'a revend �* un autre fond et voil�* l'entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle infernal"). Je me demande bien de quoi les socialistes se plaignent, si, comme l'explique la fable du monsieur, les spéculateurs se font ainsi arnaquer ? Ca devrait au contraire leur faire plaisir, non, qu'elles dégagent des moins-values ? Et comment expliquer les plus-values de la fable, si en fait, ce sont des moins-values qui sont dégagées ? Dobb |
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#7 |
Berichten: n/a
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![]() Dobb a écrit :
> "Roaringriton" : > > >>C'est très simple. >>On peut obtenir un excellent rendement d'une boite en la l'assassinant, >>il suffit de la dépouiller de ses biens immobiliers, qu'on vend et loue >>ensuite, de vendre ses brevets > > > En procédant ainsi, vous dégagez du cash, mais pas de valeur > (d'un point de vue comptable, qu'un actif soit liquide ou non, c'est > kif-kif). Or, comme le monsieur usurpateur socialiste l'expliquait > dans sa fable, ce cash est ensuite censé être pompé de la boîte. > Ce n'est donc pas du rendement : simplement de la vente d'actifs. En procédant ainsi on gonfle artificiellement les résultats et on augmente mécaniquement la valeur en borse de la société. >>, et de se débarrasser de ses compétences en "externalisant", >>puis en sous-traitant �* la boite créée par les anciens cadres >>virés, qui n'ayant qu'un client, et bénéficiant d'aides �* la création, >>accepteront comme sous traitant des conditions qu'ils refusaient >>comme salariés. > > > S'ils acceptent de telles conditions, cela signifie que ces conditions > sont celles du marché, c�*d qu'un fournisseur concurrent (et ses > salariés) serait fort heureux d'avoir le marché en question. Les esclaves acceptaient aussi de bosser, �* cause de leur valeur sur le "marché" ? >>Le bénéfice de la boite vidée de sa substance va bondir pendant >>trois ou quatre ans, il suffit ensuite de la vendre avant qu'elle >>s'écroule, �* des naïfs éblouis par la "restructuration". > > > Vous convenez donc bien que pour que la fable fonctionne, il > faut en bout de ligne un investisseur pigeon, qui paiera très cher > un truc qui ne vaut plus rien. Tous les "petits porteurs" SONT des pigeons qui se croient des aigles. > Or, le monsieur socialiste usurpateur explique que ces pigeons > qui rachètent très cher un truc qui ne vaut plus rien, ce sont... les > fonds spéculatifs eux-mêmes ("Et puis, une fois la dette épongée, > l'entreprise pressurée, on l'a revend �* un autre fond et voil�* > l'entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle infernal"). > > Je me demande bien de quoi les socialistes se plaignent, si, > comme l'explique la fable du monsieur, les spéculateurs se > font ainsi arnaquer ? Ca devrait au contraire leur faire plaisir, > non, qu'elles dégagent des moins-values ? > > Et comment expliquer les plus-values de la fable, si en fait, ce > sont des moins-values qui sont dégagées ? > Dobb Je ne peux pas vous dire, je ne suis pas socialiste. Eux non plus d'ailleurs. |
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#8 |
Berichten: n/a
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![]() "Roaringriton" :
> > En procédant ainsi, vous dégagez du cash, mais pas de valeur > > (d'un point de vue comptable, qu'un actif soit liquide ou non, c'est > > kif-kif). Or, comme le monsieur usurpateur socialiste l'expliquait > > dans sa fable, ce cash est ensuite censé être pompé de la boîte. > > Ce n'est donc pas du rendement : simplement de la vente d'actifs. > > En procédant ainsi on gonfle artificiellement les résultats Oui, mais uniquement si le cash est toujours dans la boîte ! > et on augmente mécaniquement la valeur en borse de la > société. Faux. Il n'y a qu'�* regarder la valeur en bourse des holdings bourrés de cash (parce qu'ils ont revendu des actifs) et qui n'investissent plus : elle est en-dessous de la valeur du cash lui-même ! Normal : le cash ne produit rien en lui-même, au contraire des investissements ! > > S'ils acceptent de telles conditions, cela signifie que ces conditions > > sont celles du marché, c�*d qu'un fournisseur concurrent (et ses > > salariés) serait fort heureux d'avoir le marché en question. > > Les esclaves acceptaient aussi de bosser, �* cause de leur valeur sur le > "marché" ? Non. Parce qu'ils y étaient contraints. Les esclaves avaient le statut de marchandise. Dans une société libre, personne n'est contraint �* quoi que ce soit. > > Vous convenez donc bien que pour que la fable fonctionne, il > > faut en bout de ligne un investisseur pigeon, qui paiera très cher > > un truc qui ne vaut plus rien. > > Tous les "petits porteurs" SONT des pigeons qui se croient des aigles. Si ils se font pigeonner, forcément qu'au bout du compte, ils n'ont plus rien, et ne portent plus quoi que ce soit. Les petits porteurs qui existent ne font - forcément - pas partie de cette catégorie ! Dobb |
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#9 |
Berichten: n/a
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![]() Roaringriton wrote:
> Dobb a écrit : >> "Roaringriton" : >> >> >>> C'est très simple. >>> On peut obtenir un excellent rendement d'une boite en la >>> l'assassinant, il suffit de la dépouiller de ses biens >>> immobiliers, qu'on vend et loue ensuite, de vendre ses brevets >> >> >> En procédant ainsi, vous dégagez du cash, mais pas de valeur >> (d'un point de vue comptable, qu'un actif soit liquide ou non, >> c'est kif-kif). Or, comme le monsieur usurpateur socialiste >> l'expliquait dans sa fable, ce cash est ensuite censé être pompé >> de la boîte. Ce n'est donc pas du rendement : simplement de la vente d'actifs. > En procédant ainsi on gonfle artificiellement les résultats et on > augmente mécaniquement la valeur en borse de la société. > > > >>> , et de se débarrasser de ses compétences en "externalisant", >>> puis en sous-traitant �* la boite créée par les anciens cadres >>> virés, qui n'ayant qu'un client, et bénéficiant d'aides �* la >>> création, accepteront comme sous traitant des conditions qu'ils >>> refusaient comme salariés. >> >> >> S'ils acceptent de telles conditions, cela signifie que ces >> conditions sont celles du marché, c�*d qu'un fournisseur concurrent >> (et ses salariés) serait fort heureux d'avoir le marché en >> question. > > Les esclaves acceptaient aussi de bosser, �* cause de leur valeur > sur le "marché" ? > > > > > > >>> Le bénéfice de la boite vidée de sa substance va bondir pendant >>> trois ou quatre ans, il suffit ensuite de la vendre avant qu'elle >>> s'écroule, �* des naïfs éblouis par la "restructuration". >> >> >> Vous convenez donc bien que pour que la fable fonctionne, il >> faut en bout de ligne un investisseur pigeon, qui paiera très cher >> un truc qui ne vaut plus rien. > > Tous les "petits porteurs" SONT des pigeons qui se croient des > aigles. > > >> Or, le monsieur socialiste usurpateur explique que ces pigeons >> qui rachètent très cher un truc qui ne vaut plus rien, ce sont... >> les fonds spéculatifs eux-mêmes ("Et puis, une fois la dette >> épongée, l'entreprise pressurée, on l'a revend �* un autre fond et >> voil�* l'entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle >> infernal"). Je me demande bien de quoi les socialistes se plaignent, si, >> comme l'explique la fable du monsieur, les spéculateurs se >> font ainsi arnaquer ? Ca devrait au contraire leur faire plaisir, >> non, qu'elles dégagent des moins-values ? >> >> Et comment expliquer les plus-values de la fable, si en fait, ce >> sont des moins-values qui sont dégagées ? >> Dobb > > Je ne peux pas vous dire, je ne suis pas socialiste. > Eux non plus d'ailleurs. Bof il y a des PD �* droite comme �* gauche ! |
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#10 |
Berichten: n/a
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![]() "Dobb" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... snip > Vous convenez donc bien que pour que la fable fonctionne, il > faut en bout de ligne un investisseur pigeon, qui paiera très cher > un truc qui ne vaut plus rien. > > Or, le monsieur socialiste usurpateur explique que ces pigeons > qui rachètent très cher un truc qui ne vaut plus rien, ce sont... les > fonds spéculatifs eux-mêmes ("Et puis, une fois la dette épongée, > l'entreprise pressurée, on l'a revend �* un autre fond et voil�* > l'entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle infernal"). Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son fonctionnement. C'est même l�*-dessus, au fond, que repose la contradiction fondamentale et irréductible du capitalisme : la baisse tendancielle du taux de profit. > Je me demande bien de quoi les socialistes se plaignent, si, > comme l'explique la fable du monsieur, les spéculateurs se > font ainsi arnaquer ? Ca devrait au contraire leur faire plaisir, > non, qu'elles dégagent des moins-values ? Les socialistes, peut-être pas, les authentiques révolutionnaires marxistes, sûrement. > Et comment expliquer les plus-values de la fable, si en fait, ce > sont des moins-values qui sont dégagées ? Ah, l�* il y a toute une éducation �* faire sur : processus dialectique, tendance, contre-tendance,... cet ensemble de concepts que les économistes bourgeois qualifient de superfétatoires, inutilement complexes, voire coupage de cheveux en quatre,... alors que les calculs de maximisation sous contrainte, avec conditions du second degré vérifiées par l'utilisation de Déterminants Hessiens Bordés paraisssent eux, des calculs élémentaires, tout �* fait pertinents, du simple fait qu'ils donnent une aura technique �* la vulgate libérale : tout individu est supposé rationnel et manifeste cette rationalité par la recherche d'un objectif et d'un seul. NON, IL FAUT DIRE LES CHOSES COMME ELLES SONT : LA PHILOSOPHIE QUI SOUS-TEND LE PARADIGME LIBERAL EST UN COMPORTEMENT DE ROBOTS*, et même si l'on est pas d'accord avec le paradigme marxiste, force est dde constater qu'il est infiniment plus riche. * J'avais très envie d'écrire de Playmobil; mais on aurait pu m'acccuser de concurrence déguisée |
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#11 |
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![]() "RenéS" <[email protected]> a écrit dans le message de news:[email protected]... >***/ > NON, IL FAUT DIRE LES CHOSES COMME ELLES SONT : Par exemple dans Marianne �* paraître demain, page 14... << Des fonds spéculatifs hors de tout contrôle.>> -- A.FB |
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#12 |
Berichten: n/a
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![]() "RenéS" :
> > Or, le monsieur socialiste usurpateur explique que ces pigeons > > qui rachètent très cher un truc qui ne vaut plus rien, ce sont... les > > fonds spéculatifs eux-mêmes ("Et puis, une fois la dette épongée, > > l'entreprise pressurée, on l'a revend �* un autre fond et voil�* > > l'entreprise revendue qui repart pour un nouveau cycle infernal"). > > > Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". > Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme > lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son > fonctionnement. Que le principe d'escroquerie pyramidale fonde le capitalisme financier, je n'en doute pas une minute. Mais ça se passe dans le vase clos de la finance, entre détenteurs de titres uniquement, et ne concerne nullement la production, ni les travailleurs. > C'est même l�*-dessus, au fond, que repose la contradiction > fondamentale et irréductible du capitalisme : la baisse > tendancielle du taux de profit. Donc, de 2 choses l'une : - soit (option mercantiliste) vous regardez seulement les zéros en bourse, et vous concluez que les profits augmentent et que Marx avait tout faux. Et on peut alors bêler en choeur aux "scandaleux taux de profits". - soit (option matérialiste) vous considérez que Marx a raison, et vous ne pouvez que vous réjouir du fait que tant de gens compétents s'activent, pour des zéros qui ne sont que des zéros - des illusions d'optique - �* orienter le travail des gens vers la production des biens qui sont les plus demandés par eux, c�*d les plus utiles �* tout le monde, ce qui bénéficie dès lors �* absolument tout le monde. Personnellement, je me situerais plutôt dans la 2ème catégorie. C'est pourquoi je trouve que le capitalisme est la plus belle oeuvre sociale de l'histoire. Ce serait dommage de s'en priver ! Surtout que moyennant des petits aménagements (qui permettraient d'atténuer les douloureuses phases correctrices "hivernales" du cycle de Kondratiev. Ces phases sont de brefs mais indispensables retours "marxistes" au plancher des vaches lorsque les illusions deviennnent trop flagrantes...), il peut encore durer une éternité. > > Je me demande bien de quoi les socialistes se plaignent, si, > > comme l'explique la fable du monsieur, les spéculateurs se > > font ainsi arnaquer ? Ca devrait au contraire leur faire plaisir, > > non, qu'elles dégagent des moins-values ? > > Les socialistes, peut-être pas, les authentiques révolutionnaires > marxistes, sûrement. Je préfère nettement les marxistes... Et j'adhère d'ailleurs en partie �* la partie "critique". Mais je me demande toujours pourquoi vouloir changer un système qui donne autant de satisfactions jubilatoires ;-) Et qui parvient �* produire aussi efficacement autant de biens qui font plaisir aux gens, ce qui ne gâche rien ! > > Et comment expliquer les plus-values de la fable, si en fait, ce > > sont des moins-values qui sont dégagées ? > > Ah, l�* il y a toute une éducation �* faire sur : processus dialectique, > tendance, contre-tendance,... cet ensemble de concepts que les > économistes bourgeois qualifient de superfétatoires, inutilement > complexes, voire coupage de cheveux en quatre,... alors que les > calculs de maximisation sous contrainte, avec conditions du second > degré vérifiées par l'utilisation de Déterminants Hessiens Bordés > paraisssent eux, des calculs élémentaires, tout �* fait pertinents, > du simple fait qu'ils donnent une aura technique �* la vulgate libérale : > tout individu est supposé rationnel et manifeste cette rationalité par > la recherche d'un objectif et d'un seul. Appeler ça un truc "libéral" me semble aussi primitif que de nommer ce que font José Bové ou Strauss-Kahn du "marxisme". Pour qu'un système fonctionne bien, l'essentiel est de focaliser les intervenants sur une carotte. L'oeil adapte alors sa focale de manière très pointue, et, avec un peu d'exercice, on ne voit plus que la carotte. La carotte des gens, c'est le bien-être, et la carotte du capitalisme, c'est la richesse. Il a suffit d'un siècle et un chouia de mouvements imperceptibles pour dévier peu �* peu la carotte de la zone des biens matériels, pour faire croire qu'en fin de compte, la richesse, c'est du papier avec des zéros écrits dessus, ou même des bits sur ordinateur. La vulgate "libérale", comme vous la qualifiez, n'est pas destinée au peuple : c'est juste un truc destiné �* l'élite, afin que celle-ci continue �* travailler sans relâche �* bien orienter le travail des gens. Faut quand même pas qu'elle s'arrête tout �* coup de bosser, en se disant "mais au fait, j'ai tout ce qu'il faut pour bien vivre sans soucis, pourquoi encore se casser le cul �* gérer tout ça ?" ! La vulgate destinée au peuple, c'est la vulgate socialiste (ou sécuritaire, au choix) : organiser la course au pognon (vous savez, la fameuse "redistribution" du pognon censée tout arranger !), et la sécurisation du pognon acquis, afin qu'en bas de l'échelle, tout le monde continue - lui aussi - �* jouer dans le jeu. C'est en conjugant les 2 discours (la carotte d'en haut et la carotte d'en bas) qu'on parvient �* faire remuer les fesses �* tout le monde ;-) > NON, IL FAUT DIRE LES CHOSES COMME ELLES SONT : > LA PHILOSOPHIE QUI SOUS-TEND LE PARADIGME LIBERAL > EST UN COMPORTEMENT DE ROBOTS* Ne pas confondre philosophie, calculatrice, et boniments de kermesse. Une calculatrice est un robot de base, fort utile. Et les discours destinés �* dire "vous aussi, venez participer �* la course �* la carotte" n'ont rien �* voir avec de la philosophie ! >, et même si l'on est pas d'accord avec le paradigme marxiste, > force est dde constater qu'il est infiniment plus riche. Marx se trompe dans ses "solutions". En effet, par rapport �* l'actuelle concentration des moyens de production au sein d'une "élite" (élite autosélectionnée en vertu des règles du capitalisme plus ou moins "sauvage", qui veut que c'est celui qui anticipe le mieux les souhaits du marché - genre Bill Gates - qui prendra la place des croûtons déclassés, et contrôlera entreprises et marchés), en quoi le fait de répartir ces moyens de production dans le "peuple" va-t-il constituer une plus-value pour le peuple, étant donné que : - posséder des moyens de production n'apporte pas - en soi - un quelconque bien-être supplémentaire. - le peuple n'a pas les compétences de "visionnaires" de l'élite produite par le capitalisme (cette élite comprend d'ailleurs plein de gens issus du peuple, une sélection drastique de ceux qui ont eu de bonnes idées) : comment "le peuple" pourrait-il dès lors orienter la production (c�*d prendre les décisions de management, et sur les produits �* lancer) de manière aussi efficace ? C�*d aussi en perdant le moins de temps de travail possible �* faire des conneries ? - les gens produiront donc moins de choses, en y passant plus de temps de travail. Or, moins de produits disponibles = pauvreté accrue pour tout le monde (on l'a vu dans tous les pays communistes, où ce sont des fonctionnaires standard du "peuple" qui se sont retrouvés �* des tâches de gestion => production et innovation en berne). Où est l'avantage ? Faudrait aussi un jour appliquer les paradigmes marxistes au marxisme lui-même... Dobb |
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#13 |
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![]() erak wrote:
> Le Sat, 14 Oct 2006 05:00:26 +0000, Dobb a écrit : > >> Sociétés secrètes ? >> Associations de malfaiteurs ? >> Secte millénariste ? > > > > Vous en doutiez encore ? ;) -- Zetrader Site bourse : www.zetrader.fr Site perso : www.zetrader.info Parrainage Dubus 10 ordres gratuits : www.ordres-gratuits.info |
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#14 |
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![]() Dobb wrote:
> "RenéS" : >> Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". >> Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme >> lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son >> fonctionnement. > > Que le principe d'escroquerie pyramidale fonde le capitalisme > financier, je n'en doute pas une minute. Mais ça se passe dans non! le capitalisme fonctionne sans escroquerie, ni légale, ni intellectuelle. Au contraire, la logique du capitalisme est hautement morale et logique. Ou donc voyez-vous une escroquerie dans le fonctionnement du capitalisme? -- gdm sites liberaux et sites libertariens: http://www.liberalia.com/lien.htm http://www.quebecoislibre.org |
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#15 |
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![]() "gdm" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > Dobb wrote: >> "RenéS" : > >>> Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". >>> Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme >>> lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son >>> fonctionnement. >> >> Que le principe d'escroquerie pyramidale fonde le capitalisme >> financier, je n'en doute pas une minute. Mais ça se passe dans > > non! le capitalisme fonctionne sans escroquerie, ni légale, ni > intellectuelle. Au contraire, la logique du capitalisme est hautement > morale > et logique. Ou donc voyez-vous une escroquerie dans le fonctionnement du > capitalisme? C'est expliqué deux posts plus haut. Lisez donc plus haut que le bout de votre nez. |
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![]() "gdm" <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected]... > Dobb wrote: >> "RenéS" : > >>> Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". >>> Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme >>> lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son >>> fonctionnement. >> >> Que le principe d'escroquerie pyramidale fonde le capitalisme >> financier, je n'en doute pas une minute. Mais ça se passe dans > > non! le capitalisme fonctionne sans escroquerie, ni légale, ni > intellectuelle. Au contraire, la logique du capitalisme est hautement > morale > et logique. Ou donc voyez-vous une escroquerie dans le fonctionnement du > capitalisme? > L�* Gédéemme vous allez un peu fort. Ou vous êtes d'une gigantesque naïveté ou vous prenez les gens pour des imbéciles Comment tous les capitalistes seraient foncièrement honnêtes? Et les barons de la drogue et le grand banditisme qui a investi la Bourse seraient des gens honnêtes? A moins que ce soient eux qui aient pris le pouvoir et qui aient pondu des Lois afin de se vêtir de la cape de Saint Antoine. -- M F : Le Grand Guignol <http://perso.orange.fr/marcel.fray/parasitisme.htm> |
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#17 |
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![]() Ce qui est explique plus haut est du delire a des kilometres de la
realite des fonds d'investissements. Par ailleurs la politique monnetaire conduit a faire apparaitre comme rentable des investissements qui ne le sont pas, ce qui cree des cycles. On se retrouve alors avec une floppee d'entreprises non profitables dont le demantelement permet au moins de liberer du capital pour investir dans des entreprises plus productives. |
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#18 |
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![]() "A.B." <[email protected]> a écrit dans le message de news: [email protected] om... > Ce qui est explique plus haut est du delire a des kilometres de la > realite des fonds d'investissements. > Vous qui me reprochiez de ne pas argumenter. Faites le. > Par ailleurs la politique monnetaire conduit a faire apparaitre comme > rentable des investissements qui ne le sont pas, ce qui cree des > cycles. On se retrouve alors avec une floppee d'entreprises non > profitables dont le demantelement permet au moins de liberer du capital > pour investir dans des entreprises plus productives. Ca ce n'est plus du délire, c'est exactement l'illustration de l'escroquerie pyramidale que j'évoquais précédemment. Vous qualifiez de délire, ce que vous soutenez quelques lignes plus bas. Belle performance. |
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#19 |
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![]() "gdm" :
> >> Mais c'est tout le principe de "l'escroquerie pyramidale". > >> Une qualification pénale qui peut parfaitement définir le capitalisme > >> lui-même, si on s'en tient �* la description que Marx fait de son > >> fonctionnement. > > > > Que le principe d'escroquerie pyramidale fonde le capitalisme > > financier, je n'en doute pas une minute. Mais ça se passe dans > > non! le capitalisme fonctionne sans escroquerie, ni légale, ni > intellectuelle. Je parlerais plutôt d'escroquerie librement consentie, comme dans les jeux d'argent pyramidaux (qui sont néanmoins illégaux hors des salles de marché). Allons gdm, qu'est ce qu'une bulle financière sinon un équivalent du jeu de l'avion ? Tout le monde sait bien que la bulle s'écrasera un jour, et qu'il y aura des pigeons, mais ça n'empêche pas de jouer, si on pense qu'on pourra retirer ses billes �* temps avec un bénef ! Le perdant - comme dans le jeu de l'avion - est celui qui a payé son droit d'entrée, et qui ressort avec le néant. Et sur le plan moral, je n'y vois rien �* redire : personne n'est contraint de participer au jeu de l'avion, et les gagnants comme les perdants sont tous des volontaires qui ont joué par appât du gain. > Au contraire, la logique du capitalisme est hautement morale > et logique. Je trouve aussi (y compris le jeu de l'avion !). > Ou donc voyez-vous une escroquerie dans le fonctionnement du > capitalisme? "Escroquerie" est simplement le terme légal pour désigner les jeux d'argent pyramidaux, et cela ne me gêne pas d'utiliser cette terminologie officielle, même si - vu la manière dont les parties se déroulent - je ne les réprouve en aucune façon (entre adultes consentants, on fait ce qu'on veut !) Le jeu d'argent est un élément inséparable du capitalisme, vu qu'il joue sur la différence entre 2 perceptions humaines : la valeur �* laquelle on estime soi-même les choses d'une part, et la valeur qu'on pense être celle estimée par les autres. En bourse, l'important pour gagner, c'est de deviner ce que les autres vont penser, et anticiper les mouvements de foule. Ce qu'on pense soi-même de telle ou telle entreprise n'est en fin de compte qu'un signal secondaire, qui n'interviendra qu'en bout de course ! Les "valeurs de marché" des choses (et entreprises) intègrent énormément de croyances sur ce que les autres pensent. Au marché aux puces aussi, on peut très bien acheter un tableau qu'on n'aime pas, mais dont on pense qu'il intéressera d'autres personnes. Dans un tel cas (comme souvent en bourse), la valeur qu'on accorde personnellement au tableau n'a pas d'importance. Dire que les cours du marché reflètent directement ce que les gens pensent des choses est abusif. En fait, ils reflètent surtout ce que les gens pensent de ce que les gens vont penser de ces choses. C'est ce qui laisse évidemment une belle place aux bulles financières : celles-ci ne sont pas générées par des hallucinations collectives d'une secte d'illuminés en transe, mais par le fait que des gens parfaitement rationnels estiment, graphiques et signaux �* l'appui, fort probable qu'une hallucination collective aura lieu, et agissent en conséquence. Et quand ils estiment que cette hallucination va tomber, ils vendent en masse, et la bulle éclate. Et pourtant, personne n'a rien fumé, et tout le monde est resté parfaitement rationnel : l'hallucination n'a, en fait, jamais existé nulle part. Sa seule trace réside dans les cours de la bourse. Dobb |
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#20 |
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![]() > Ca ce n'est plus du délire, c'est exactement l'illustration de l'escroquerie
> pyramidale que j'évoquais précédemment. > Vous qualifiez de délire, ce que vous soutenez quelques lignes plus bas. > Belle performance. Non, relisez mon message. La seule escroquerie dans ce que je decris c'est celle de la banque centrale. |