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Buitenland Internationale onderwerpen, de politiek van de Europese lidstaten, over de werking van Europa, Europese instellingen, ... politieke en maatschappelijke discussies.

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Oud 5 december 2003, 23:29   #1
Jos Verhulst
Staatssecretaris
 
Geregistreerd: 14 augustus 2002
Berichten: 2.701
Standaard

In de Franse krant Le Monde verzet president Chirac zich tegen de invoering van positieve discriminatie in zijn land. Hij vindt de praktijk om mensen te benoemen ifv hun afkomst ‘onfatsoenlijk’ (‘ce n’est pas convenable’). Ook Alain Juppé is tegen. Hij vindt dat ‘positieve discriminatie’ ingaat tegen de republikeinse principes.

Maar Nicolas Sarkozy, vermoedelijk presidentskandidaat, is pro. Volgens hem moet positieve discriminatie ingevoerd worden om te bereiken, dat de migranten zich willen integreren (‘Si on veut que nos compatriotes issus de l'immigration veuillent s'intégrer’). Eerste minister Raffarin is ook voor, maar hij wil de term ‘discrimination positive’ vervangen door ‘mobilisation positive’.

De krant wijst er ook op dat het concept ‘positieve discriminatie’ uit de USA komt.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-344901,0.html

Jacques Chirac rejette la "discrimination positive" défendue par Nicolas Sarkozy
LE MONDE 05.12.03
Le chef de l'Etat, qui s'exprimait vendredi �* Tunis devant des lycéens, s'est nettement démarqué de son ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, qui avait évoqué récemment l'idée de "discrimination positive" en faveur des immigrés en France.

Le président Jacques Chirac a rejeté vendredi 5 décembre toute idée de "discrimination positive" pour mieux intégrer les immigrés en France. Le chef de l'Etat s'est exprimé sur cette question sensible lors d'un débat avec une cinquantaine d'élèves de première et de terminale du lycée franco-tunisien Pierre-Mendès-France, au troisième et dernier jour de sa visite d'Etat en Tunisie.

"Nous avions en France, il y a trente ans, beaucoup plus de hauts fonctionaires civils et militaires, notamment des préfets, qui étaient d'origine arabe et musulmane que nous n'en avons aujourd'hui alors que la population musulmane a considérablement augmenté", a souligné le chef de l'Etat lors de cette rencontre. "C'est vrai, de ce point de vue, il y a eu un recul", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "A partir de l�*, faut-il parler de discrimination ? Oui, mais elle est négative et elle n'a pas été volontaire, ça n'a pas été du tout une politique, ça a été une espèce de constatation �* laquelle je m'efforce de répondre aujourd'hui, non pas en prétendant qu'il faut une discrimination positive - c'est-�*-dire nommer des gens en fonction de leur origine -, parce que ça, ce n'est pas convenable".

"Mais, en revanche il faut donner �* tous les mêmes droits et aujourd'hui, je considère pour ma part que ce n'est pas le cas", a ajouté M. Chirac. Le chef de l'Etat estime que c'est une situation qui prévaut notamment dans "les nominations civiles, militaires" dans lesquelles il y a, selon lui, "un système qui s'autoprotège, s'autoalimente, et donc il y a l�* quelque chose contre lequel il faut réagir". "Il faut que toutes celles et tous ceux qui ont la même compétence puissent avoir accès aux mêmes responsabilités", a insisté M. Chirac.

RÉACTIONS TRÈS PARTAGÉES

Le chef de l'Etat s'est ainsi très nettement démarqué de Nicolas Sarkozy, qui a clairement affiché ses ambitions présidentielles ces derniers jours. Le 20 novembre, M. Sarkozy avait repris �* son compte, lors d'une émission de télévision, l'expression "discrimination positive", un concept américain visant �* permettre aux minorités ethniques d'être mieux représentées dans la société. Le ministre de l'intérieur avait déclaré qu'il "croyait" aux discriminations positives.

"Si on veut que nos compatriotes issus de l'immigration veuillent s'intégrer (...), il faut qu'ils aient des exemples de réussite qui ne soient pas simplement des exemples tirés du football". "La discrimination positive, c'est donner un coup de pouce �* ceux qui viennent de familles immigrées (...) chez qui on ne fait pas l'ENA tout de suite", avait-il déclaré. Il avait indiqué qu'il allait nommer bientôt un haut fonctionnaire musulman et avait proposé notamment la nomination de préfets musulmans.

Ces déclarations de M. Sarkozy avaient entraîné des réactions très partagées de la classe politique �* droite comme �* gauche. Ainsi le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait déclaré que "si la discrimination positive consiste �* considérer chacun et chacune en fonction de sa religion, de sa communauté et de lui donner sa place en fonction de cela, alors je ne suis pas d'accord".

"ÉGALITÉ DE TRAITEMENT"

A droite, Alain Juppé avait fait part de son désaccord sur la notion de discrimination positive. "Cette notion, étrangère �* notre tradition républicaine, me met mal �* l'aise. Je préfère parler d'égalité de traitement plutôt que de discrimination positive", avait expliqué le président de l'UMP dans un entretien au Figaro.

Pourtant, recevant mercredi 3 décembre des Français issus de l'immigration �* l'occasion du vingtième anniversaire de la Marche des beurs, le premier ministre Jean-Pierre Raffarin a rebondi sur cette idée de discrimination positive, mais en lui préférant l'expression moins polémique �* ses yeux de "mobilisation positive".

"Je voudrais que nous inventions la mobilisation positive pour entamer une étape nouvelle de l'intégration (...) Mobilisation positive, c'est la même idée que discrimination positive sauf que le mot discrimination, il commence mal. Ça se termine bien mais ça commence mal". "Il faut que nous soyons plus attentifs pour que les talents français issus de l'immigration trouvent mieux leur place", a-t-il ajouté en soulignant que le secteur public devait "donner l'exemple", en matière de recrutements notamment.

"Dans cette mobilisation positive, il faut inciter les entreprises �* intégrer le plus possible, le mieux possible, les Français issus de l'immigration. Dans le bilan social, (il faudrait) qu'on puisse mesurer les efforts d'intégration (des entreprises), les valoriser", a insisté M. Raffarin.

Vendredi après-midi, en marge d'une réunion avec les gendarmes du département de la Creuse, le ministre de l'intérieur a répondu �* M. Chirac en disant qu'il n'y avait "aucune polémique" et qu'il ne ferait "aucun commentaire" après les déclarations du président.
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WIJ LEVEN NIET IN EEN DEMOCRATIE,
WIJ LEVEN IN EEN PARTICRATIE
Jos Verhulst is offline   Met citaat antwoorden
Oud 5 december 2003, 23:35   #2
Vlaamse Leeuw
Europees Commissaris
 
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Geregistreerd: 10 mei 2003
Locatie: Vlaanderen
Berichten: 6.048
Standaard

Je mag niemand discrimineren, maar positieve discriminatie is ook een vorm van discriminatie. Was de regering ook niet van plan om bepaalde quota in te voeren om x-aantal autochtonen in dienst te nemen.
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N-VA voor 6.000.000 Vlamingen!!!
Vlaamse Leeuw is offline   Met citaat antwoorden
Oud 6 december 2003, 02:48   #3
De Vliegende Hollander
Gouverneur
 
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Geregistreerd: 6 juli 2002
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Berichten: 1.384
Standaard

Kan iemand het vertalen (ik ben slechts het product van Nederlands taalonderwijs )
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“Educatie is een lopend onderzoek naar onze eigen onwetenheid.”
De Vliegende Hollander is offline   Met citaat antwoorden
Oud 6 december 2003, 15:29   #4
boer_bavo
Europees Commissaris
 
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Geregistreerd: 28 februari 2003
Locatie: Podgorica
Berichten: 6.351
Standaard

positieve discriminatie is een vorm van discriminatie.

Bovendien leidt het vaak tot onnozele situaties. Zo kon Paul De Grauwe (KUL) niet in de raad van de ECB (Europese Centrale Bank) want er waren daar alleen mannen en er stelde zich ook een vrouw kandidaat.
Zo ook in adviesraden voor de overheid: er moet per x aantal mensen ook iemand van het ander geslacht zijn. Wat er in praktijk vaak toe leidt dat bekwame mensen aan de kant geschoven worden.
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boer_bavo is offline   Met citaat antwoorden
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