Vitae forma vocatur
[email protected] (Raph), die Sun, 17 Dec 2006
18:30:27 +0100, in littera <1hqefx0.ttriprvqxyyqN%
[email protected]>
in foro soc.culture.belgium(et aliis) vere scripsit quod sequitur:
>Voici un ensemble de documents et études.
Enfin......quelqu'un qui s'est donné la peine d'approfondir quelque
peu le problème
>Citations entre << et >> ;
>
>1)
>Le préservatif masculin en latex protégé efficacement contre la
>grossesse et les infections sexuellement transmissibles
Profession de foi, non étayée par des références sérieuses.
>Source : OMS. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs243/fr/
>
><<
>Le préservatif est la seule méthode contraceptive dont il est prouvé
>qu'elle réduit le risque de toute infection sexuellement transmissible
>(IST), y compris l'infection �* VIH. Cette méthode peut être employée �*
>la fois pour prévenir une grossesse et protéger contre les IST.
Avec un taux d'échecs non négligeable, principalement dus �* des
erreurs de manipulation de la capote après l'éjaculation.
Si l'affirmation de la référence était exacte et reflétait la réalité,
le SIDA devrait être en baisse partout où l'on a prôné la capote.
Pourquoi n'est ce pas le cas?
>Prévention de la grossesse
>Les taux estimatifs de grossesse en cas d'utilisation parfaite du
>préservatif, c'est-�*-dire lorsque la méthode est employée exactement
>comme elle doit l'être (correctement) et lors de chaque rapport sexuel
>(régulièrement), est de 3 % �* 12 mois.
Le problème est que relativement peu de gens emploeint la capote
correctement: (voir plus haut et plus bas).
>Le taux d'efficacité du préservatif le plus fréquemment mentionné
>correspond �* une utilisation classique, soit parfaite, soit imparfaite
>(c'est-�*-dire lorsque le préservatif n'est pas utilisé lors de chaque
>rapport sexuel ou qu'il est utilisé incorrectement). Le taux de
>grossesse en cas d'utilisation classique peut être beaucoup plus élevé
>(10-14 %) qu'en cas d'utilisation parfaite, mais cela est dû
>principalement �* une utilisation irrégulière et incorrecte, et non pas �*
>un échec du préservatif, qui est rare.
Partiellement exact. je mettrais "plus rare" plutôt que "rare".
Mais même avec un taux d'échecs de 3% après 12 mois d'utilisation,
c'est 3% de cas de SIDA *en plus* pour ceux qui ont un(e) partenaire
sidéen(ne). C'est pas rien.
>On parle d'échec lorsque le
>préservatif casse ou glisse complètement pendant l'acte sexuel.
on oublie de signaler l'écoulement le long du pénis pendant ou
immédiatement après l'éjaculation qui fait glisser partiellement la
capote, le fait de retirer rapidement la capote et de garder le
contact intime du pénis couvert de sperme contre la vulve... etc etc
>Prévention de la maladie
>Des études en laboratoire ont montré que les virus (y compris le VIH) ne
>passent pas �* travers un préservatif intact en latex, même lorsque le
>dispositif est étiré ou détendu.
D'autres études mettent cela en doute.(réf.disp.)
>En Thaïlande, la promotion par les pouvoirs publics de l'utilisation �*
>100 % des préservatifs par les professionnels du sexe a conduit �* une
>augmentation spectaculaire de l'utilisation des préservatifs (de 14 % en
>1990 �* 94 % en 1994), �* une baisse tout aussi spectaculaire du nombre de
>cas de MST bactériennes dans l'ensemble du pays (de 410 406 cas en 1994
>�* 27 362 cas en 1997),
Attention: ces maladies sont pour la plupart curables, donc une baisse
peut également être due �* une meilleur accès aus soins de santé, et �*
certains qui prennent *préventivement des anti-infectieux quand ils se
savent ou se croient infectés ou croient qu'ils vont l'être.
C'est pas si simple que la référence le suppose ci-dessus..
>et �* une réduction de la prévalence du VIH chez
>les soldats thaïlandais.
Pourquoi pas chez les civils?
>Les données les plus convaincantes sur l'efficacité des préservatifs
>pour la prévention de l'infection �* VIH proviennent d'études
>prospectives entreprises sur des couples sérodiscordants, lorsqu'un
>partenaire est infecté par le VIH et que l'autre ne l'est pas. Ces
>études montrent que, si le préservatif est utilisé régulièrement, le
>taux d'infection �* VIH chez les partenaires non infectés est inférieur �*
>1 % par an.
L'ennui c'est qu'il s'agit toujours de couples stables, et que les
rapport sexuels sont faits pendant pas mal d'années de suite.
Avec l'utlisation *correcte * de la capote (taux d'échec de 3% par 12
moisn d'utilsation, il est certain qu'�* terme beaucoup finissent par
"tomber du mauvais côté" de la stat au bout de quelques années.
>En outre, dans les cas où un partenaire est manifestement
>infecté, l'utilisation irrégulière du préservatif peut être aussi
>risquée que la non-utilisation.
Nous sommes d'accord.
>
>2) On trouve sur www.pubmed.com quantité d'études démontrant
>l'efficacité du préservatif dans la prévention de la transmission du
>VIH.
je n'ai jamais dit que la capote n'était pas efficace, ma thèse est
qu'elle est *insuffisamment* efficace pour empêcher la progression de
la pandémie.
>En voil�* seulement 2 :
>
>- Controlling HIV in Africa: effectiveness and cost of an intervention
>in a high-frequency STD transmitter core group.
>Moses S, Plummer FA, Ngugi EN, Nagelkerke NJ, Anzala AO, Ndinya-Achola
>JO. Department of Community Health, University of Nairobi, Kenya.
>1: AIDS. 1991 Apr;5(4):407-11.
>http://minilien.com/?8AaoFYZ98v
Bel effort.
la publication date de 1991 (rien de mal �* ça) mais le SIDA a continué
�* faire d'immenses ravages au Kenya *depuis*.
>
>- Preventing the heterosexual spread of AIDS: what is the best advice if
>compliance is taken into account?
>Wittkowski KM.
>Dept Computer Science, University of Pittsburgh, PA 15260.
>21: AIDS. 1989 Mar;3(3):143-5.
><<
>It has been recently advocated that avoiding partners who may be at high
>risk of carrying HIV provides 5000-fold better protection against HIV
>infection than usage of condoms [1]. In this paper, it is demonstrated
>that this guideline is largely based on unrealistic assumptions.
en vertu de quoi?
Que les Africain(e)s sont incapable de dire "non", quand on les tente
sexuellement?
mon oeil!
>If the
>sensitivity of identifying high-risk partners, realistic estimates of
>the efficiency of mechanical and chemical barrier methods, and the
>compliance in following either strategy are taken into account, use of
>condoms and/or suppositories containing nonoxynol-9 might be more
>effective than the attempt to avoid high-risk partners.
How effective?
>Thus, both
>barrier methods should be strongly recommended for casual sexual
>heterosexual contacts.
>(...)
Hélas cela n'a pas eu une grande incidence sur l'apparition de
nouveaux cas, partout au monde.
>>>
>http://minilien.com/?4wzI7LPS4w
>
>Et d'autres études ici : http://minilien.com/?Xq8RfQVvWY
>
>On se demande qui peut encore prétendre que le préservatif est d'une «
>efficacité insuffisante » après ça.
Le fait que malgré toutes ces études le nombre de nouveaux cas a
augmenté rigoureusement partout au monde, selon les stats de l'ONU.
========
La pandémie progresse toujours:
http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=74&id_article=19930&cat=1
VIH-SIDA : plus de 4 millions d'infections en 2006
[21 novembre 2006 - 14:05]
Plus de 39,5 millions de personnes vivent aujourd'hui avec le VIH dans
le monde. Parmi ces dernières, 4,3 millions ont été infectées en
2006.
Loin d'être stabilisée la pandémie continue de progresser, en Afrique
mais aussi en Europe orientale et en Asie.
Ces tous derniers chiffres ont été rendus publics aujourd'hui par
l'OMS et l'ONUSIDA dans un rapport annuel conjoint. Sans grande
surprise hélas, il en ressort que l'Afrique subsaharienne ne parvient
toujours pas �* stopper le fléau. Plus de 2,8 millions de femmes,
d'hommes et d'enfants y ont contracté la maladie cette année. Ce qui
représente 65% du total des infections rapportées dans le monde en
2006 !
Deux autres régions inquiètent les autorités onusiennes : l'Europe
orientale et l'Asie centrale, où les données traduisent des taux
d'infection en augmentation de plus de... 50% depuis 2004. ******Face
�* cette tendance, l'ONUSIDA et l'OMS tiennent �* souligner qu' « une
diminution des infections des jeunes a été observée dans de nombreux
pays où les épidémies sont généralisées ». Parmi lesquels, le
Botswana, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Malawi, la
République-Unie de Tanzanie, le Rwanda, le Zimbabwe.
Et cela grâce �* une meilleure utilisation des préservatifs.******
===========================
Cette dernière phrase réflète bien la propagande, car ce sont dans ces
pays qu'on a adjoint la propagande pour l'abstinence avant la relation
stable et la fidélité" ensuite. Mais on ne pouvait pas le dire parce
que LCD-Durex sponsorise les campagnes de propagande et , selon les
évêques africains "inondent l'Afrique de capotes"
l'étude sur le Kenya de 1991, citée plus haut corrobore cette
déclaration des évêques africains
>3)
>L'épidémie du sida en Afrique subsaharienne. Regards historiens.
>Philippe DENIS et Charles BECKER (dir.) Karthala, 2006. 427 pages.
>Compte-rendu de Catherine DIDIER - FEVRE
>
>Source : http://www.clionautes.org/spip.php?article1226
>Extrait :
><<
>(...)
>On peut distinguer trois grandes périodes depuis l'identification de la
>maladie :
> Première phase : celle du déni de la maladie
> Deuxième phase : période d'incohérence où les moyens mis en œuvre
>échouent.
> Troisième phase : celle de la mise en place d'une action collective
>pour lutter contre l'épidémie.
Tout cela est exact, mais dans les actions collectives on y a(comme
mentionné ci-dessus), adjoint la propagande pour l'abstinence avant la
relation stable et la fidélité" ensuite.
>* Modes de transmission :
>
>Faire l'histoire du sida, c'est faire de l'histoire du temps présent. Le
>VIH est le produit de la mondialisation. Ce phénomène, touchant au
>départ quelques personnes, a circulé en 40 ans le long des réseaux
>connectés (cf. rôle de l'urbanisation, de la mobilité et des migrations)
>pour, �* l'heure actuelle, infecter 70 millions de personnes. Le mode de
>transmission du sida (sang, sperme) et les groupes que la maladie
>touchait (homosexuels, toxicomanes, hémophiles, prostituées) a, dans un
>premier temps, écarté des modes de protection certains groupes sociaux.
>L'usage du préservatif, comme moyen de protection, a été vu par certains
>comme une tentative de freiner la croissance démographique des pays
>pauvres. La propagation du virus a été vue �* la fois comme une attaque
>du « Nord » sur le « Sud » et comme un moyen de punir des comportements
>déviants.
Exact, et on les comprend.
>
>Par ailleurs, on constate une accélération de la propagation du VIH lors
>des crises économiques (cf. la propagation du virus dans les pays
>d'Europe de l'Est depuis la chute du mur de Berlin et l'effondrement de
>l'URSS). Le sida a touché l'Afrique dans un contexte de crises des
>modèles de développement (aggravée par les Plans d'Ajustement
>Structurel).
>
>L'impact du sida sur le développement, la société et l'économie a amené
>les autorités internationales et nationales �* traiter le VIH comme un
>obstacle au développement et non plus seulement en termes de maladie. La
>question du rythme de diffusion du VIH interroge beaucoup les
>chercheurs. Si les modes de contamination sont relativement bien
>identifiés, on comprend mal les variations de prévalence d'un pays
>sub-sahariens �* un autre.
>
>L'Est et le Sud de l'Afrique sont plus affectés que l'Ouest. La
>diffusion de l'épidémie est le résultat de complexes inter-relations
>entre les conduites sexuelles (vagabondage sexuel, dry sex), des
>facteurs biologiques (le fait que les individus soient porteurs d'une
>autre maladie - herpès - ou bien que les hommes soient circoncis ou pas)
>et des facteurs externes (place de la femme dans la société,
>paupérisation, taux d'urbanisation, guerres).
Tout cela me semble exact.
>* La gestion de l'épidémie :
>
>Le sentiment d'impuissance face �* la maladie amène les autorités �*
>encore trop souvent chercher des boucs émissaires plutôt que de
>s'attaquer aux racines du mal (cf. les positions du président MBEKI en
>Afrique du Sud). Les familles préfèrent invoquer la sorcellerie ou s'en
>remettre �* la religion (cf. l'essor des Eglises évangélistes) pour
>expliquer la mort d'un de leur proche. Le corps médical opère des choix,
>face �* l'incapacité matérielle de prendre en charge tous les malades du
>sida. L'enquête orale, réalisée en 2000 en Afrique du Sud par G.
>OPPEINHEIMER et R. BAYER sur le modèle de celle qu'ils avaient mené aux
>EU (Aids Doctors : voices from the epidemic) témoigne de ces choix. Les
>malades du sida sont exclus des services de santé, sous le prétexte que
>leur mort est prochaine. La distribution des (trop rares) anti-
>rétroviraux amène le praticien �* choisir les patients qui « méritent »
>de suivre le traitement.
>
>Les exemples de l'Ouganda et du Sénégal peuvent servir �* montrer que la
>propagation de l'épidémie peut être enrayée. Dans les deux cas, le
>leadership de l'Etat a été essentiel. Il a été l'initiateur de la lutte.
>C'est la conjugaison des rôles de l'Etat et des acteurs non étatiques
>(ONG, ONU, Eglise, Banque mondiale) qui a permis �* l'épidémie de
>reculer. Si l'action de tous est importante, celle de l'Etat est
>primordiale dans la non stigmatisation des malades.
Ce que la publication ne dit pas, c'est que dans ces deux pays on a
adjoint la propagande pour l'abstinence avant la relation stable et
la fidélité" ensuite.
Pourquoi ce silence suspect?
>
>Où l'où voit que de nombreux facteurs ont favorisé et favorisent
>l'épidémie en Afrique :
>- l'exclusion sociale des groupes �* risque qui complique la prévention �*
>leur égard, car « leur situation et leurs réalités particulières sont
>souvent mal perçues ».
>http://www.populationdata.net/sante/sida/bilan-2006.php
>- les fausses représentations liées au préservatif qui limitent son
>usage,
>- les crises économiques qui fragilisent individus et programmes,
>- les viols massifs commis lors des conflits,
>- l'imbrication complexe de facteurs biologiques, comportementaux,
>sociaux, qui exclut une réponse simpliste ("soyez fidèles !"),
>- l'inefficacité des politiques qui aggravent le problème en le
>détournant (on peut ajouter : qui tardent �* le prendre sérieusement en
>compte),
>- la prise en charge limitée des malades (triés !) �* cause d'une
>insuffisance de moyens.
>- le coût encore prohibitif des traitements.
>
>Mais il n'y a pas de fatalité, comme le dernier § le montre.
>
>On peut voir aussi que :
>- si le vagabondage sexuel est bien une cause, c'est bien loin d'être la
>seule ;
>- l'inefficacité supposée du préservatif n'est (évidemment) mentionnée
>nulle part, et pour cause.
Bien sûr qu'ils ne le mentionneront pas, car ce serait démotivant pour
tous ceux qui ont suivi cette route qui semble être une fausse route.
>
>4)
>Émergence et évolution de l'épidémie VIH / SIDA
>Par François Trepo
>
>Source : http://php.bm-lyon.fr/video_conf/detail.php?id=42
>
>Cycle : BioMédecine et Société
>Résumé : Christian Trepo est professeur d'Université, praticien
>hospitalier, directeur de l'unité INSERM U271 : Virus des hépatites et
>pathologies associées. Un quart de siècle après la notification des
>premiers cas de sida, cette mystérieuse maladie est maintenant une
>pandémie qui a fondamentalement changé notre vision du monde. Le sida a
>déj�* tué plus de 25 millions de personnes, fait des millions d'orphelins
>et exacerbé la pauvreté et la faim dans de nombreux pays. Actuellement,
>dans le monde, près de 40 millions de personnes vivent avec le sida Des
>traitements existent qui préservent la santé des personnes infectées et
>prolongent leur durée de vie. Toutefois, ces traitements sont
>imparfaits, coûteux, contraignants et surtout inaccessibles �* la
>majorité des personnes séropositives. Selon l'ONU, en Afrique
>subsaharienne seulement 1 % des 4,1 millions de personnes atteintes du
>SIDA reçoit des médicaments et cette proportion ne dépasse pas 5 % en
>Asie / Pacifique. L'ONU et l'OMS ont-ils des stratégies de prévention et
>de soin pour essayer de ralentir cette pandémie ? Quels sont les
>médicaments actuels et comment combattent-il le virus ? Est-il possible
>que se développe dans un avenir proche un vaccin efficace et bon marché
>? Qu'en est-il de l'épidémie en France ?
>
>Date/Lieu : Le 17/10/2006 �* la Bibliothèque de la Part-Dieu
>
>5) D'autres ressources :
>Afrique et VIH/Sida : des ressources sur le site du CRIPS Ile-de-France
>http://www.lecrips-idf.net/afrique/
>
>Bonne lecture.
Ce fut passionnant, mais personne n'a pu me démontrer que grâce aux
capotes l'avance du SIDA a été stoppée. il y a trop d'aléas avec les
capotes, trop de taux d'échecs, même si la faite en incombe plus �*
l'utulisateur qu'�* la méthode. Mais même 1% par année d'utilisation
est de trop car c'est toujours un mort en sursispar an sur cent
utilisateurs. C'est finalement encore beaucoup de monde.
--
Fusti